Ce rapport préparé par l'Institut des politiques publiques pour la Conférence de consensus sur le redoublement (Cnesco – Ifé/ENS de Lyon) propose une évaluation du coût budgétaire du redoublement dans le premier et le second degrés en France.
Ce rapport préparé par l'Institut des politiques publiques pour la Conférence de consensus sur le redoublement (Cnesco – Ifé/ENS de Lyon) propose une évaluation du coût budgétaire du redoublement dans le premier et le second degrés en France.
Ce rapport préparé par l'Institut des politiques publiques pour la Conférence de consensus sur le redoublement (Cnesco – Ifé/ENS de Lyon) propose une évaluation du coût budgétaire du redoublement dans le premier et le second degrés en France.
The main objective of this thesis is to evaluate the social cost of respiratory cancer attributable to occupational risk factors in France. A summary of the available epidemiological data in the literature is performed. By using the Medline database, a review of the literature restricted to meta-analysis highlights the relative risk data available. The method of Attributable Risks (AR) is mobilized to estimate the numbers of lung, sinonasal and mesothelioma cancer cases caused by asbestos, exhaust fumes from diesel engines, painters, crystalline silica, wood dust and leather dust. We then assess the costs of these cancer cases for the french society using the Cost Of Illness (COI) method. To take into account all indirect costs we develop a decision tree to estimate the probability of being involved in each cost category. We set up cancer-specific assessment models for each category of costs that allow us to estimate, according to incidence-based and prevalence-based approaches, direct costs (hospital and ambulatory care), indirect costs of morbidity (absenteeism and presenteeism) and mortality in the market and nonmarket spheres. For 2010, the social cost of lung, sinonasal and mesothelioma cancer cases caused by asbestos, exhaust fumes from diesel engines, painters, crystalline silica, dust wood and leather dust in France is estimated between 986 and 1 248 million euros according to prevalence-based approach and between 1 223 and 1 586 million euros according to incidence-based approach among which 760 to 806 million euros only for asbestos. ; L'objectif principal de cette thèse est d'évaluer le coût social des cancers des voies respiratoires d'origine professionnelle en France. Une synthèse des données épidémiologiques disponibles dans la littérature est réalisée. La méthode des risques attribuables est mobilisée pour estimer les nombres de cas (incidents, prévalents et de décès) de cancers du poumon, des naso-sinus et des mésothéliomes de la plèvre imputables à l'amiante, aux fumées d'échappement des moteurs diesel, aux peintres, à la silice cristalline, aux poussières de bois et aux poussières de cuir. Nous évaluons ensuite le coût que représentent ces cas de cancer pour la société selon la méthode du coût de la maladie. Pour prendre en compte de manière exhaustive les coûts indirects nous développons un arbre de décision permettant d'estimer la probabilité d'être concerné par chaque catégorie de coût. Nous mettons en place des modèles d'évaluations spécifiques des cancers pour chaque catégorie de coût qui nous permettent d'estimer, selon les approches par l'incidence et par la prévalence, les coûts directs (hospitaliers et soins de ville), indirects de morbidité (absentéisme et présentéisme) et de mortalité dans les sphères marchande et non marchande. Pour l'année 2010, le coût social des cancers du poumon, des naso-sinus et des mésothéliomes de la plèvre imputables à l'amiante, aux fumées d'échappement des moteurs diesel, aux peintres, à la silice cristalline, aux poussières de bois et aux poussières de cuir est estimé en France entre 986 et 1 248 millions d'euros selon l'approche par la prévalence et entre 1 223 et 1 586 millions d'euros selon l'approche par l'incidence dont 760 à 806 millions d'euros uniquement pour l'amiante.
International audience ; Nuclear weapons are still supposed to be particularly expensive, but they enjoy immense prestige among national security strategists for the firepower that is intended to deter potential enemies of a state. Precise cost information is very difficult to obtain due to the secrecy surrounding this weapon. Also what should be accounted for personnel or upstream research and development, materials necessary for its use in the context of civil infrastructure? Estimates for France, the United Kingdom and the United States can be made from parliamentary documents, which is not the case for the Soviet Union or China. The differences in the estimates are significant. In 1984, if we refer to the USADA, nuclear military expenditure represents 12.5% of world military expenditure, half of which for the Soviet Union alone, while SIPRI places the corresponding expenditure at 8.8%. ; L'armement nucléaire est toujours supposée particulièrement onéreuse, mais elle jouit d'un immense prestige auprès des stratèges de la sécurité nationale pour la puissance de feu qui a pour objet de dissuader les ennemis potentiels d'un Etat. Les informations précises sur les coûts sont très difficiles à obtenir du fait du secret qui entoure cette arme. En outre que faut-il comptabiliser pour le personnel ou la Recherche-développement en amont, les matériels nécessaires à son utilisation dans le cadre des infrastructures civiles ? Les estimations de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis peuvent être réalisées à partir des documents parlementaires, ce qui n'est pas le cas pour l'Union soviétique ou la Chine. Les écarts des estimations sont importants. En 1984, si l'on se réfère à l'USADA, les dépenses militaires du nucléaire représentent 12,5 % des dépenses militaires mondiales, dont la moitié pour la seule Union soviétique, alors que le SIPRI situe les dépenses correspondantes à 8,8%.
International audience ; Nuclear weapons are still supposed to be particularly expensive, but they enjoy immense prestige among national security strategists for the firepower that is intended to deter potential enemies of a state. Precise cost information is very difficult to obtain due to the secrecy surrounding this weapon. Also what should be accounted for personnel or upstream research and development, materials necessary for its use in the context of civil infrastructure? Estimates for France, the United Kingdom and the United States can be made from parliamentary documents, which is not the case for the Soviet Union or China. The differences in the estimates are significant. In 1984, if we refer to the USADA, nuclear military expenditure represents 12.5% of world military expenditure, half of which for the Soviet Union alone, while SIPRI places the corresponding expenditure at 8.8%. ; L'armement nucléaire est toujours supposée particulièrement onéreuse, mais elle jouit d'un immense prestige auprès des stratèges de la sécurité nationale pour la puissance de feu qui a pour objet de dissuader les ennemis potentiels d'un Etat. Les informations précises sur les coûts sont très difficiles à obtenir du fait du secret qui entoure cette arme. En outre que faut-il comptabiliser pour le personnel ou la Recherche-développement en amont, les matériels nécessaires à son utilisation dans le cadre des infrastructures civiles ? Les estimations de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis peuvent être réalisées à partir des documents parlementaires, ce qui n'est pas le cas pour l'Union soviétique ou la Chine. Les écarts des estimations sont importants. En 1984, si l'on se réfère à l'USADA, les dépenses militaires du nucléaire représentent 12,5 % des dépenses militaires mondiales, dont la moitié pour la seule Union soviétique, alors que le SIPRI situe les dépenses correspondantes à 8,8%.
The main objective of this thesis is to evaluate the social cost of respiratory cancer attributable to occupational risk factors in France. A summary of the available epidemiological data in the literature is performed. By using the Medline database, a review of the literature restricted to meta-analysis highlights the relative risk data available. The method of Attributable Risks (AR) is mobilized to estimate the numbers of lung, sinonasal and mesothelioma cancer cases caused by asbestos, exhaust fumes from diesel engines, painters, crystalline silica, wood dust and leather dust. We then assess the costs of these cancer cases for the french society using the Cost Of Illness (COI) method. To take into account all indirect costs we develop a decision tree to estimate the probability of being involved in each cost category. We set up cancer-specific assessment models for each category of costs that allow us to estimate, according to incidence-based and prevalence-based approaches, direct costs (hospital and ambulatory care), indirect costs of morbidity (absenteeism and presenteeism) and mortality in the market and nonmarket spheres. For 2010, the social cost of lung, sinonasal and mesothelioma cancer cases caused by asbestos, exhaust fumes from diesel engines, painters, crystalline silica, dust wood and leather dust in France is estimated between 986 and 1 248 million euros according to prevalence-based approach and between 1 223 and 1 586 million euros according to incidence-based approach among which 760 to 806 million euros only for asbestos. ; L'objectif principal de cette thèse est d'évaluer le coût social des cancers des voies respiratoires d'origine professionnelle en France. Une synthèse des données épidémiologiques disponibles dans la littérature est réalisée. La méthode des risques attribuables est mobilisée pour estimer les nombres de cas (incidents, prévalents et de décès) de cancers du poumon, des naso-sinus et des mésothéliomes de la plèvre imputables à l'amiante, aux fumées d'échappement des moteurs ...
Résumé Le coût de l'enfant est très différent suivant l'époque et le milieu social. Au coût direct s'ajoutent des coûts différés tels que l'obligation du partage du patrimoine. Les apports de l'enfant ont été longtemps directs, quand pesait sur lui l'obligation de travailler, et indirects lorsqu'il devait prendre en charge ses ascendants. La législation du travail est ensuite venue limiter cette exploitation directe, et la protection sociale a atténué le poids des ascendants.
Résumé Les périodes de crise du logement posent de façon récurrente la question de l'offre foncière et des mesures de politique publique susceptibles de fluidifier les marchés fonciers. La crise actuelle ne fait pas exception, mais son ampleur et son acuité rendent particulièrement nécessaire et urgente la mise en œuvre d'une panoplie de mesures cohérentes allant d'un renforcement de la planification urbaine et d'une réglementation dynamique à une vision stratégique de l'intervention foncière publique ainsi que de dispositifs fiscaux en cohérence avec le droit des sols.
Les prix d'achat et les loyers des logements varient fortement selon les départements et à l'intérieur de ceux-ci. L'économie urbaine explique ces variations par un arbitrage entre coût des migrations alternantes et coût foncier, ce qui est illustré à partir des coûts du logement en Île-de-France et selon la taille des pôles urbains. Une analyse respectant la condition « toutes choses égales par ailleurs » montre l'importance d'autres facteurs spatiaux dans l'explication des coûts, parmi lesquels la richesse de la commune et la qualité du voisinage sont les plus importants. Le logement a été source d'un accroissement des inégalités sociales/spatiales depuis vingt-cinq ans, ce qui appelle des politiques correctrices.
Résumé Les prix d'achat et les loyers des logements varient fortement selon les départements et à l'intérieur de ceux-ci. L'économie urbaine explique ces variations par un arbitrage entre coût des migrations alternantes et coût foncier, ce qui est illustré à partir des coûts du logement en Île-de-France et selon la taille des pôles urbains. Une analyse respectant la condition « toutes choses égales par ailleurs » montre l'importance d'autres facteurs spatiaux dans l'explication des coûts, parmi lesquels la richesse de la commune et la qualité du voisinage sont les plus importants. Le logement a été source d'un accroissement des inégalités sociales/spatiales depuis vingt-cinq ans, ce qui appelle des politiques correctrices.
Un article publié dans la revue "Economie et Statistique" de l'INSEE a proposé une nouvelle évaluation du "coût de l'enfant". Un numéro de la revue "Informations sociales" de la CNAF consacré aux politiques sociales en Europe comportait lui aussi un article consacré à ce thème. S'appuyant particulièrement sur ces deux contributions, cet article tente défaire le point sur l'état actuel des recherches dans ce domaine.