Résumé Cet article offre un panorama des politiques de la jeunesse dans les cinq pays nordiques : Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède et trois régions autonomes (les îles Féroé, Groenland et les îles d' Åland). Nordbuk est le comité qui les réunit. Renforcer l'identité nordique passe par la promotion de la participation des jeunes et des enfants concernant les affaires culturelles, politiques et sociales du Nord. Même si les politiques de la jeunesse nordiques ont une longue tradition de coopération, il faut reconnaître que les objectifs principaux et les priorités sont basés sur des politiques nationales dans ces pays.
This paper deals with the part the Nordic Council played in the upholding of a Nordic Identity. Through the Case Study of Production and Distribution in the field of audio-visual works, it shows that Nordic cooperation is rather effective and explains why this effect goes unnoticed by the Nordic Citizens. Nordic Identity must then redefine Itself as a component of European Identity, and not anymore as a more or less mythical alternative to It. ; Le Conseil nordique a été fondé en 1953 avec pour but d'éviter tout relâchement des liens tissés par l'histoire et la géographie entre le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède, tout en réservant une place spécifique aux territoires autonomes rattachés à ces pays, c'est-à-dire le Groenland, les îles Féroé et les îles Åland. Il s'agissait de la défense d'une coopération très ancienne, très décentralisée et très intense qui reposait sur une proximité culturelle importante, et pour tout dire de la survie voire du renforcement d'une identité spécifique et menacée parce que périphérique. Il y a pourtant un paradoxe nordique qui tient à ce que, alors que les sondages montrent régulièrement que la coopération nordique fait figure d'idéal et de politique à développer et à poursuivre, l'instrument qui incarne celle-ci depuis un demi-siècle est la cible de nombreuses critiques. Cette étude cherche donc à évaluer le rôle du Conseil nordique dans le maintien d'une identité nordique, c'est-à-dire à examiner si les critiques qui lui sont adressées sont ou non justifiées, si la portée de son action est mal perçue ou s'il peut effectivement être assimilé à une institution purement bureaucratique. Elle commence pour ce faire par rappeler les circonstances de la création du Conseil nordique, par préciser son mandat et présenter ses structures. A travers l'étude approfondie de son action dans un domaine, la production et la distribution d'œuvres audiovisuelles, elle cherche ensuite à présenter la réalité de son fonctionnement. La conclusion est que l'identité nordique est ...
This paper deals with the part the Nordic Council played in the upholding of a Nordic Identity. Through the Case Study of Production and Distribution in the field of audio-visual works, it shows that Nordic cooperation is rather effective and explains why this effect goes unnoticed by the Nordic Citizens. Nordic Identity must then redefine Itself as a component of European Identity, and not anymore as a more or less mythical alternative to It. ; Le Conseil nordique a été fondé en 1953 avec pour but d'éviter tout relâchement des liens tissés par l'histoire et la géographie entre le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède, tout en réservant une place spécifique aux territoires autonomes rattachés à ces pays, c'est-à-dire le Groenland, les îles Féroé et les îles Åland. Il s'agissait de la défense d'une coopération très ancienne, très décentralisée et très intense qui reposait sur une proximité culturelle importante, et pour tout dire de la survie voire du renforcement d'une identité spécifique et menacée parce que périphérique. Il y a pourtant un paradoxe nordique qui tient à ce que, alors que les sondages montrent régulièrement que la coopération nordique fait figure d'idéal et de politique à développer et à poursuivre, l'instrument qui incarne celle-ci depuis un demi-siècle est la cible de nombreuses critiques. Cette étude cherche donc à évaluer le rôle du Conseil nordique dans le maintien d'une identité nordique, c'est-à-dire à examiner si les critiques qui lui sont adressées sont ou non justifiées, si la portée de son action est mal perçue ou s'il peut effectivement être assimilé à une institution purement bureaucratique. Elle commence pour ce faire par rappeler les circonstances de la création du Conseil nordique, par préciser son mandat et présenter ses structures. A travers l'étude approfondie de son action dans un domaine, la production et la distribution d'œuvres audiovisuelles, elle cherche ensuite à présenter la réalité de son fonctionnement. La conclusion est que l'identité nordique est ...
This paper deals with the part the Nordic Council played in the upholding of a Nordic Identity. Through the Case Study of Production and Distribution in the field of audio-visual works, it shows that Nordic cooperation is rather effective and explains why this effect goes unnoticed by the Nordic Citizens. Nordic Identity must then redefine Itself as a component of European Identity, and not anymore as a more or less mythical alternative to It. ; Le Conseil nordique a été fondé en 1953 avec pour but d'éviter tout relâchement des liens tissés par l'histoire et la géographie entre le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède, tout en réservant une place spécifique aux territoires autonomes rattachés à ces pays, c'est-à-dire le Groenland, les îles Féroé et les îles Åland. Il s'agissait de la défense d'une coopération très ancienne, très décentralisée et très intense qui reposait sur une proximité culturelle importante, et pour tout dire de la survie voire du renforcement d'une identité spécifique et menacée parce que périphérique. Il y a pourtant un paradoxe nordique qui tient à ce que, alors que les sondages montrent régulièrement que la coopération nordique fait figure d'idéal et de politique à développer et à poursuivre, l'instrument qui incarne celle-ci depuis un demi-siècle est la cible de nombreuses critiques. Cette étude cherche donc à évaluer le rôle du Conseil nordique dans le maintien d'une identité nordique, c'est-à-dire à examiner si les critiques qui lui sont adressées sont ou non justifiées, si la portée de son action est mal perçue ou s'il peut effectivement être assimilé à une institution purement bureaucratique. Elle commence pour ce faire par rappeler les circonstances de la création du Conseil nordique, par préciser son mandat et présenter ses structures. A travers l'étude approfondie de son action dans un domaine, la production et la distribution d'œuvres audiovisuelles, elle cherche ensuite à présenter la réalité de son fonctionnement. La conclusion est que l'identité nordique est ...
À la fin des années 1990, la création du Nunavut est remarquée sur le plan national et international car elle signifie la reconnaissance institutionnelle d'une population autochtone par une grande puissance dans un contexte de mondialisation. Cet article analyse les objectifs et les moyens de la politique culturelle du Canada à destination de ses terres arctiques, objectifs qui s'expriment en termes économique, politique et identitaire à travers le développement de l'art et de l'artisanat inuit. Progressivement, l'action du gouvernement évolue d'une gestion paternaliste, voire coloniale, à une politique ouverte à la reconnaissance de la différence et au partage des pouvoirs. Les représentants politiques inuit ont su s'appuyer sur des structures mises en place pour le développement des arts afin d'appuyer des revendications territoriales, et ont parallèlement bénéficié de l'émergence d'une identité collective qui a pu s'exprimer publiquement. L'engagement du gouvernement canadien évolue d'avantage encore vers le souhait d'une politique étrangère cohérente que le Territoire du Nunavut permet d'asseoir au sein de l'ensemble circumpolaire.
À la fin des années 1990, la création du Nunavut est remarquée sur le plan national et international car elle signifie la reconnaissance institutionnelle d'une population autochtone par une grande puissance dans un contexte de mondialisation. Cet article analyse les objectifs et les moyens de la politique culturelle du Canada à destination de ses terres arctiques, objectifs qui s'expriment en termes économique, politique et identitaire à travers le développement de l'art et de l'artisanat inuit. Progressivement, l'action du gouvernement évolue d'une gestion paternaliste, voire coloniale, à une politique ouverte à la reconnaissance de la différence et au partage des pouvoirs. Les représentants politiques inuit ont su s'appuyer sur des structures mises en place pour le développement des arts afin d'appuyer des revendications territoriales, et ont parallèlement bénéficié de l'émergence d'une identité collective qui a pu s'exprimer publiquement. L'engagement du gouvernement canadien évolue d'avantage encore vers le souhait d'une politique étrangère cohérente que le Territoire du Nunavut permet d'asseoir au sein de l'ensemble circumpolaire.
À la fin des années 1990, la création du Nunavut est remarquée sur le plan national et international car elle signifie la reconnaissance institutionnelle d'une population autochtone par une grande puissance dans un contexte de mondialisation. Cet article analyse les objectifs et les moyens de la politique culturelle du Canada à destination de ses terres arctiques, objectifs qui s'expriment en termes économique, politique et identitaire à travers le développement de l'art et de l'artisanat inuit. Progressivement, l'action du gouvernement évolue d'une gestion paternaliste, voire coloniale, à une politique ouverte à la reconnaissance de la différence et au partage des pouvoirs. Les représentants politiques inuit ont su s'appuyer sur des structures mises en place pour le développement des arts afin d'appuyer des revendications territoriales, et ont parallèlement bénéficié de l'émergence d'une identité collective qui a pu s'exprimer publiquement. L'engagement du gouvernement canadien évolue d'avantage encore vers le souhait d'une politique étrangère cohérente que le Territoire du Nunavut permet d'asseoir au sein de l'ensemble circumpolaire.
International audience ; Depuis une quinzaine d'années, un des objets favoris du débat intellectuel dans les pays nordiques est la question identitaire. Elle est devenue un thème dominant pour d'innombrables programmes de recherche, colloques, ouvrages, thèses, etc., qu'il serait impossible de recenser. La société civile (associations de jeunesse, clubs économiques, organisations culturelles…) a par ailleurs largement fait écho à cette préoccupation. Le professeur Jean-François Battail, étudiant ce phénomène à propos des sphères culturelles, remarquait récemment à quel point cet engouement nouveau opère un « revirement spectaculaire » dans des pays où l'on a « longtemps et délibérément » esquivé cette question. Ceci eut pour conséquence que « l'histoire, reléguée au rang d'ornement superflu ou de passe-temps pour érudit, a effectivement été mise en sourdine pendant quelques décennies, notamment dans l'enseignement scolaire. Et ce qu'on a nommé Historieløshed/historielöshet 1 a eu pour corollaire le faible intérêt porté à l'identité nationale, du moins comme objet d'étude ou de réflexion. » Pendant toute la période de la guerre froide, en effet, les pays nordiques furent pétris d'une idéologie de la modernité et leur identité « s'est souvent nourrie du sentiment d'être à la pointe de l'évolution en matière de technologie, de médecine, d'organisation sociale, d'égalité entre les sexes, de démocratie authentique 2 ». Dans la présente contribution, nous nous intéresserons au débat identitaire dans les sciences sociales des pays nordiques. Le revirement évoqué par le professeur Battail est d'autant plus spectaculaire que la lacune est ici abondamment comblée. Dans toutes les disciplines des sciences sociales, les aspects identitaires sont abordés : anthropologie bien sûr, mais aussi sociologie, science politique, relations internationales, études de défense, droit et histoire. Pour des raisons de format et d'affinité disciplinaire, nous nous limiterons à la science politique, aux relations internationales et à ...
Tandis que Nuuk est souvent considérée comme ne faisant pas partie du « vrai Groenland », l'article questionne l'identité groenlandaise sous le prisme de l'alimentation et de la possibilité pour Nuuk d'acquérir une centralité culturelle via des pratiques alimentaires communes aux Nuukois au-delà de leur origine. L'article dépasse l'opposition entre autochtonie et allochtonie et cherche à souligner au contraire le lien culturel que représentent les pratiques alimentaires à Nuuk. L'enjeu réside dans un premier temps à analyser les dynamiques propres à l'identité alimentaire nuukoise et le décalage qui peut exister entre la capitale et le reste du Groenland. Cette divergence est remise en question par les stratégies de transmission et d'adaptation du patrimoine alimentaire qui conduisent à la réaffirmation de la centralité culturelle de Nuuk au Groenland. L'émergence d'une identité inclusive dans la capitale multiculturelle favorise-t-elle alors la construction d'un vivre-ensemble qui dépasse les oppositions ethniques qui peuvent subsister au Groenland ?
En tant que milieu international constitué de fonctionnaires et de recteurs, l'AUPELF (Association des universités partiellement ou entièrement de langue française) tente de s'arranger avec les inégalités en matière d'enseignement supérieur qui existent entre la « francophonie nordique » et les pays francophones décolonisés. Elle s'appuie sur un ensemble d'idées sur la langue qui légitime une identité commune. Ce métadiscours linguistique permet d'effacer l'ancien rapport colonial. Cet article montre comment l'AUPELF conçoit les relations académiques après les indépendances africaines. Elle fonctionne comme une enceinte où se discutent les manières de pallier les difficultés inhérentes aux inégalités. Ces négociations produisent un savoir oublié, sinon ignoré, qui éclaire cette première phase post-impériale.
This doctoral thesis aims to analyse one of the less known aspects of Baltic transition: the evolution of their foreign policy between receptors and donors of foreign assistance through transnational patronage (1985-2013). In line with the constructivist school of thought, we observe how the concept of political identity and solidarity changes, redefines itself towards the Other and the perception that the latter has on the Self. Notwithstanding the changes in this identity, some continuities seem to persist: The rapprochment with Eastern Europe over the past ten years could viewed as one of the priorities of the Baltic States but it also stems from the desire of these States to become and to be considered as "fully" European. This thesis sheds some light over the two dimensions of this solidarity: the political solidarity and support on the one hand, and its implementation through technical assistance to reforms and trainings of Georgian, Ukrainian and Moldovan elites, on the other hand. In order to better observe how the solidarity is expressed, this study attempts to understand the different logics of the Baltics solidarity, to identify different actors and networks involved. In an interdisciplinary approach intersecting the mechanisms of PTS and the historical and comparative approach, this study takes then focuses on the processes and methods of the implementation, the role of the actors "donors" and their interaction with their partners. It concludes that Baltic States diffuse and share with the Eastern neighbours of EU mostly their own experience inspired from the Nordic States' patronage action towards the Baltics during the 1990. ; Cette thèse a pour ambition d'analyser un aspect encore mal connu de la transition postsoviétique des États baltes : l'évolution d'une politique étrangère placée entre récepteurs et donneurs d'assistance étrangère au prisme de l'action de parrainage transnational. Nous observons, dans une approche constructiviste, la transformation et la redéfinition des concepts d'identité politique et de solidarité face à l'Autre et le regard que ce dernier porte sur Soi. Malgré l'évolution de cette identité, des continuités persistent : Le rapprochement opéré avec l'Europe de l'Est depuis une dizaine d'années est non seulement l'une de priorités politiques des États baltes, il s'inscrit parallèlement dans leur désir d'aspirer à devenir de « vrais » Européens et d'être perçus comme tels. Cette thèse met en lumière deux dimensions de cette solidarité : la solidarité politique d'une part, la mise en pratique de celle-ci par l'assistance technique, d'autre part. Il s'agit d'abord de comprendre les différentes logiques dans lesquelles s'inscrit la solidarité balte et d'identifier ses acteurs et réseaux. Dans une démarche interdisciplinaire qui croise notamment les mécanismes de Policy Transfer Studies et l'approche historique et comparative, cette thèse s'attache ensuite à mieux définir les processus et les modes de mise en œuvre, ainsi que le rôle des acteurs « émetteurs » (les experts) et leur interaction avec leur partenaires. Elle arrive à la conclusion que les Baltes diffusent et partagent avec les pays du voisinage oriental de l'UE principalement l'expérience qu'ils ont acquise, s'inspirant logiquement de l'action nordique de parrainage dont ils ont bénéficié au cours des années 1990.
Le présent article propose de s'attarder sur les résultats d'une recherche-action en arts visuels effectuée auprès de femmes franco-yukonnaises qui ont quitté leur lieu d'origine pour s'établir au Yukon. Cette étude multicas a permis de mieux comprendre, par la création artistique et le récit, le sens que des femmes franco-yukonnaises donnent à leur identité marquée par cette migration nordique. La recherche-intervention en art, sous la forme de huit ateliers de création, s'est déroulée à l'automne 2015 dans la ville de Whitehorse, où on y compte le plus grand nombre de francophones habitant au Yukon. Le travail de création en art visuel de cette démarche s'est fait dans un esprit de transmission, de partage et de réflexion. Il a surtout permis aux participantes de se plonger dans le récit intime de la migration qu'elles ont vécue entre leur lieu d'origine et le Yukon.
International audience ; In the three main Scandinavian countries (Denmark, Norway and Sweden), populist and extremist right-wing movements gather diversified parties and groups in their form and their claims. They may be characterized by a common ideological basis (patriotism, traditionalism, xenophobia.), but we can also state that the glorification of national history constitutes a recurring element of their political discourse. The figure of the Viking has thus a central place, although its representation and its ideological function may differ from a movement to another. In this paper, we will analyse speeches and publications of these political groups in order to examine the relation between the Viking myth and the definition of a national identity, as well as its different manifestations. ; Dans les trois principaux pays scandinaves (Danemark, Norvège et Suède), les droites extrêmes et populistes rassemblent des partis et des groupes particulièrement diversifiés dans leur forme et leurs revendications. Si l'on y retrouve tout de même une base idéologique commune (patriotisme, traditionalisme, xénophobie.), on remarque également que la glorification de l'histoire nationale constitue un élément récurrent de leur discours politique. La figure du Viking tient ici une place centrale, bien que sa représentation et sa fonction idéologique puissent varier d'un mouvement à un autre. À partir des déclarations et des publications de leurs acteurs, nous tenterons d'examiner la relation entre le mythe viking et la définition d'une identité nationale dans ces courants politiques, ainsi que ses différentes manifestations.
International audience ; In the three main Scandinavian countries (Denmark, Norway and Sweden), populist and extremist right-wing movements gather diversified parties and groups in their form and their claims. They may be characterized by a common ideological basis (patriotism, traditionalism, xenophobia.), but we can also state that the glorification of national history constitutes a recurring element of their political discourse. The figure of the Viking has thus a central place, although its representation and its ideological function may differ from a movement to another. In this paper, we will analyse speeches and publications of these political groups in order to examine the relation between the Viking myth and the definition of a national identity, as well as its different manifestations. ; Dans les trois principaux pays scandinaves (Danemark, Norvège et Suède), les droites extrêmes et populistes rassemblent des partis et des groupes particulièrement diversifiés dans leur forme et leurs revendications. Si l'on y retrouve tout de même une base idéologique commune (patriotisme, traditionalisme, xénophobie.), on remarque également que la glorification de l'histoire nationale constitue un élément récurrent de leur discours politique. La figure du Viking tient ici une place centrale, bien que sa représentation et sa fonction idéologique puissent varier d'un mouvement à un autre. À partir des déclarations et des publications de leurs acteurs, nous tenterons d'examiner la relation entre le mythe viking et la définition d'une identité nationale dans ces courants politiques, ainsi que ses différentes manifestations.