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World Affairs Online
Des mots et des images pour témoigner de l'exil scientifique contraint
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1328, S. 166-169
ISSN: 2262-3353
Liberade. Universitaires en danger, entre catégorisation et témoignages croisés
In: Materiaux pour l'histoire de notre temps, Band 131-132, Heft 1, S. 41-45
ISSN: 1952-4226
Le projet de recherche collaboratif Liberté de la Recherche pour les Académiques en Danger et Émigrés (LIBERADE) vise à analyser de manière exploratoire et comparative des migrations scientifiques contraintes contemporaines vers la France. Ces personnes dont la liberté professionnelle est menacée, sont l'objet de persécutions spécifiques dans des régimes autoritaires. L'article montre l'apport de la collecte de témoignages qui permettent, entre autres, d'identifier et de comprendre la situation d'exil contraint de certaines personnes échappant aux catégories de réfugiés.
Les sciences camérales, prolégomènes à toute bureaucratie future ou parades pour gibiers de potence ?
Les sciences camérales apparaissent rétrospectivement, chez certains auteurs, comme une success story de la construction de l'Etat. Elles incarnent alors la première tentative en Europe, à la fin de l'époque moderne, de systématisation de l'étude du management public et de fondation d'une science pratique de l'administration, dont l'Allemagne serait le modèle. Elles produisent un savoir sur l'Etat, définissent les modes de fonctionnement des pouvoirs classiques comme la justice, l'armée, les finances, la police, mais proposent également de nouvelles formes d'action politique et de ce que l'on nommerait aujourd'hui des instruments d'action publique. L'ampleur de l'historiographie du caméralisme et les polémiques qu'il ne cesse de susciter indiquent toutefois une réalité plus hétéroclite que cette histoire victorieuse. Dans les travaux sur les sciences camérales, les auteurs s'interrogent sur le bien fondé du lien établi entre les textes produits (les traités), le savoir académique (les sciences camérales) et la réalité professionnelle du caméralisme (les caméralistes) : sont-ils des théoriciens de l'Etat absolutiste, les simples gardiens des cordons de la bourse des princes ou encore des ronds de cuir impuissants dans les arrières bureaux del'absolutisme ? Produisent-ils une science qui a trouvé une légitimation a posteriori dans les administrations ? Sont-ils des praticiens qui montent en généralité leur intérêt particulier ? Sont-ils des précurseurs du mercantilisme ou de la science politique ?
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Les sciences camérales, prolégomènes à toute bureaucratie future ou parades pour gibiers de potence ?
Les sciences camérales apparaissent rétrospectivement, chez certains auteurs, comme une success story de la construction de l'Etat. Elles incarnent alors la première tentative en Europe, à la fin de l'époque moderne, de systématisation de l'étude du management public et de fondation d'une science pratique de l'administration, dont l'Allemagne serait le modèle. Elles produisent un savoir sur l'Etat, définissent les modes de fonctionnement des pouvoirs classiques comme la justice, l'armée, les finances, la police, mais proposent également de nouvelles formes d'action politique et de ce que l'on nommerait aujourd'hui des instruments d'action publique. L'ampleur de l'historiographie du caméralisme et les polémiques qu'il ne cesse de susciter indiquent toutefois une réalité plus hétéroclite que cette histoire victorieuse. Dans les travaux sur les sciences camérales, les auteurs s'interrogent sur le bien fondé du lien établi entre les textes produits (les traités), le savoir académique (les sciences camérales) et la réalité professionnelle du caméralisme (les caméralistes) : sont-ils des théoriciens de l'Etat absolutiste, les simples gardiens des cordons de la bourse des princes ou encore des ronds de cuir impuissants dans les arrières bureaux del'absolutisme ? Produisent-ils une science qui a trouvé une légitimation a posteriori dans les administrations ? Sont-ils des praticiens qui montent en généralité leur intérêt particulier ? Sont-ils des précurseurs du mercantilisme ou de la science politique ?
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Les sciences camérales, prolégomènes à toute bureaucratie future ou parades pour gibiers de potence ?
Les sciences camérales apparaissent rétrospectivement, chez certains auteurs, comme une success story de la construction de l'Etat. Elles incarnent alors la première tentative en Europe, à la fin de l'époque moderne, de systématisation de l'étude du management public et de fondation d'une science pratique de l'administration, dont l'Allemagne serait le modèle. Elles produisent un savoir sur l'Etat, définissent les modes de fonctionnement des pouvoirs classiques comme la justice, l'armée, les finances, la police, mais proposent également de nouvelles formes d'action politique et de ce que l'on nommerait aujourd'hui des instruments d'action publique. L'ampleur de l'historiographie du caméralisme et les polémiques qu'il ne cesse de susciter indiquent toutefois une réalité plus hétéroclite que cette histoire victorieuse. Dans les travaux sur les sciences camérales, les auteurs s'interrogent sur le bien fondé du lien établi entre les textes produits (les traités), le savoir académique (les sciences camérales) et la réalité professionnelle du caméralisme (les caméralistes) : sont-ils des théoriciens de l'Etat absolutiste, les simples gardiens des cordons de la bourse des princes ou encore des ronds de cuir impuissants dans les arrières bureaux del'absolutisme ? Produisent-ils une science qui a trouvé une légitimation a posteriori dans les administrations ? Sont-ils des praticiens qui montent en généralité leur intérêt particulier ? Sont-ils des précurseurs du mercantilisme ou de la science politique ?
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La dimension historica en el analisis de las publicas
présentation en espagnol des enjeux de l'analyse historique dans les recherches en politiques publiques
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Cultural policy as welfare policy: A genealogical approach—the reform of German theatre in the 18th century1
In: International journal of cultural policy: CP, Band 7, Heft 2, S. 259-280
ISSN: 1477-2833
La «bonne police». Sciences camérales et pouvoir absolutiste dans les États allemands
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 12, Heft 48, S. 7-35
ISSN: 0295-2319
The «Good Police». Governement Sciences and Absolutist Power in the German States.
Pascale Laborier [7-36].
During the 18th century, a welfare policy is developped in the germans States. This kind of policy is established on new administrative technics (especialy in the area of the police action) and stimulated by a group of experts in «government sciences». This process is integrated in the transformation of the absolut state into a right state.
LES SAVANTS ET LE POLITIQUE: La bonne police Sciences camérales et pouvoir absolutiste dans les États allemands
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 12, Heft 48, S. 7-36
ISSN: 0295-2319
Conservation ou rénovation ? Transitions de la politique culturelle
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 9, Heft 33, S. 111-132
ISSN: 0295-2319
Conservation ou rénovation ? Transitions de la politique culturelle.
Pascale Laborier [111-132].
Le transfert du système fédéraliste ouest-allemand dans le secteur «culturel» en ex-RDA a confronté les acteurs institutionnels et politiques à de nombreuses difficultés qui résident, d'une part, dans la destruction de l'ancien système et d'autre part, dans la construction d'un État de droit et d'un système politique efficace. Une série d'entretiens menés dans les nouveaux Länder en 1992 auprès de responsables des nouveaux ministères régionaux et des services municipaux de la culture, de directeurs de musée, de théâtre ou de cabaret, d'artistes, de députés, etc. permet ici de saisir les diverses représentations que ces acteurs (Allemands de l'Ouest et de l'Est) de la reconstruction administrative se faisaient d'une action culturelle légitime, non seulement quant aux modalités de l'intervention mais aussi quant à ses contenus afin d'exposer les mécanismes par lesquels un système fédéraliste a été «transféré» sur les ruines d'un système centralisé. L'analyse en termes de répertoires permet d'éprouver tant la fiction du simple retour à la «nation culturelle» allemande que l'interprétation simplificatrice du transfert rationnel d'un système à l'autre.
De l’impossible ministère au presque ministère : une politique culturelle en émergence ?
In: Qui sont les Allemands ?, S. 203-214
Recompositions et défis : la population berlinoise entre dynamiques émergentes et nouvelles fractures
In: Allemagne d'aujourd'hui: revue d'information et de recherche sur l'Allemagne, Band 221, Heft 3, S. 87-94
L'entretien dans l'analyse des politiques publiques : un impensé méthodologique ?
In: Revue française de science politique, Band 55, Heft 1, S. 73-111
ISSN: 1950-6686
Interviewing for policy analysis : a methodological iron cage ? ; L'entretien dans l'analyse des politiques publiques : un impensé méthodologique ?
International audience ; Lately, French policy analysts have regularly and consentiently used interviews. This is confirmed by the analysis of public action literature, the screening of recent scientific studies, as well as a field study (questionnaires submitted to political science PhDs – 1990-2003 –). When firstly imported/invented, this specialization advocated a concrete analysis of the State. However, when it comes to the empirical argumentation of theories, this becomes problematic in the view of the poor metholodogical reflexivity of the interviews. A contrario, reflecting on a methodology of data production may contribute to dynamically promote the scientific field of public action. ; Objet d'un consensus implicite ou impensé consécutif à sa mise en pratique routinisée, l'entretien semble être devenu l'outil incontournable du chercheur français en politiques publiques. Outre l'analyse de la littérature sur l'action publique, ce constat s'appuie sur le dépouillement de travaux universitaires et sur la passation d'un questionnaire aux récents docteurs en science politique (1990-2003). Si cette spécialisation a pu revendiquer lors de son importation/invention la spécificité de traiter l'État au concret, la faible réflexivité vis-à-vis des méthodes, et de l'entretien en particulier, devient préjudiciable lorsqu'il s'agit d'étayer « empiriquement » des assertions théoriques. A contrario, la réflexion sur les méthodes de production des données peut contribuer à la dynamique des travaux sur l'action publique.
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