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Les études d'impact font désormais partie du processus législatif en France. L'auteure présente à cette occasion plusieurs éléments tirés de l'expérience nord‑américaine en faisant tout d'abord porter son analyse sur les valeurs (économiques et non économiques) prises ou pouvant être prises en compte dans les études d'impact. Elle souligne que ces différentes valeurs peuvent entrer en conflit. Elle aborde également les forces et les faiblesses de l'analyse coûts‑avantages, en tant que source d'inspiration clef pour le mouvement en faveur des études d'impact en Europe.

Cette étude porte sur les avantages environnementaux de l'agriculture et de façon plus spécifique sur la valorisation des paysages agricoles. Elle s'inscrit dans le cadre économique d'une volonté d'internalisation d'une externalité. En effet, le paysage n'entre pas dans un processus marchand alors qu'il contribue à générer des bénéfices liés à son existence. L'application de la méthode d'évaluation contingente s'est effectuée par enquête postale sur plus de 3 000 ménages en Loire-Atlantique. A l'aide de supports photographiques, les ménages ont dû évaluer deux scénarios, la conservation des paysages agricoles de la France et la restauration des paysages de bocage de Loire-Atlantique. Les résultats économétriques ont permis d'estimer les consentements à payer (CAP) pour chacun des scénarios et de tester les trois hypothèses posées, à savoir respectivement la différence de comportement des ménages entre la conservation et la restauration, l'effet d'une variation des CAP au vu des cartes de paiement, et la possibilité d'un effet d'inclusion produit par la quantité de paysages restaurés.

We present the first disaggregated estimation of the causal effects of a nationwide AES program on environmentally-relevant practices for a nationally representative sample. We study the AES program that has been implemented in France between 2000 and 2006 as part of the EU policy for rural development. The causal effect of the AES program is the average difference between practices of participants in the presence of the program and what their practices would have been had the program not been implemented. This counterfactual situation cannot be observed and intuitive approximations using non participants' practices or participants' practices before receiving the AES are plagued by large sources of bias (selection bias and time trend bias). To correct for these sources of bias, we use Difference-in-Difference (DID) matching. The main idea is to compare each participant to a non participant "twin" with the same observed characteristics. We combine matching with DID to correct for any remaining bias that may be due to unobserved variables. Our results suggest that the size of windfall effects of the AES programs depends on the specific prerequisites for each AES. For example, the AES supporting conversion to organic farming, which combined large payments with the strong requirement of not being an organic farmer when applying for the AES, have had negligible windfall effects. We cannot conclude on the extent of windfall effects of payments for extensive herding. We provide a first attempt to integrate the results of causal analysis in a cost-benefit evaluation of the AES. We argue that evaluation should be prepared at the same time the program is designed. This would improve the collection of data and enable using the first results of the evaluation to design the next program (by suppressing or altering the less efficient AES). Finally, this could allow for the implementation of experimental methods to evaluate policies that do not comply with the assumptions of DID-matching, like payments for extensive herding.

National audience ; The economic analysis of nuclear deterrence is made difficult by military secrecy, the scarcity of available information and the imprecision of data. Since the end of the Cold War, there has been a gradual decline in the share of nuclear power in the equipment budget and in overall defence spending. However, the new international situation highlights the increased efforts of the major powers to strengthen their nuclear arsenals. New programmes have been launched, even if critics have argued against the excessive share of military nuclear research in France's R&D, arguing that it has high opportunity costs that would impact on the competitiveness of national civilian innovation. From a political and strategic point of view, the existence of the French nuclear deterrent is not really contested by political parties, even if, in comparison with the United States, this research has not had the same civilian spin-offs as those obtained by the United States in the same sector. ; L'analyse économique de la dissuasion nucléaire est rendue difficile par le secret militaire, la rareté de l'information disponible et l'imprécision des données. Depuis la fin de la guerre froide, on assiste progressivement à un déclin de la part du nucléaire dans le budget d'équipement et l'ensemble des dépenses de la défense. Cependant, la nouvelle donne internationale met en évidence les efforts accrus des principales puissances vers un renforcement de leurs arsenaux nucléaires. . De nouveaux programmes ont été engagés, même si des critiques se sont élevées contre la part excessive de la recherche nucléaire militaire dans la R&D de la France, arguant de coûts d'opportunité importants qui impacteraient la compétitivité de l'innovation nationale civile. D'un point de vue politique et stratégique, l'existence de la dissuasion nucléaire française n'est pas vraiment contestée par les partis politiques, même si, en comparaison avec les Etats-Unis, cette recherche n'a pas eu les retombées civiles équivalentes à celles ...

National audience ; The economic analysis of nuclear deterrence is made difficult by military secrecy, the scarcity of available information and the imprecision of data. Since the end of the Cold War, there has been a gradual decline in the share of nuclear power in the equipment budget and in overall defence spending. However, the new international situation highlights the increased efforts of the major powers to strengthen their nuclear arsenals. New programmes have been launched, even if critics have argued against the excessive share of military nuclear research in France's R&D, arguing that it has high opportunity costs that would impact on the competitiveness of national civilian innovation. From a political and strategic point of view, the existence of the French nuclear deterrent is not really contested by political parties, even if, in comparison with the United States, this research has not had the same civilian spin-offs as those obtained by the United States in the same sector. ; L'analyse économique de la dissuasion nucléaire est rendue difficile par le secret militaire, la rareté de l'information disponible et l'imprécision des données. Depuis la fin de la guerre froide, on assiste progressivement à un déclin de la part du nucléaire dans le budget d'équipement et l'ensemble des dépenses de la défense. Cependant, la nouvelle donne internationale met en évidence les efforts accrus des principales puissances vers un renforcement de leurs arsenaux nucléaires. . De nouveaux programmes ont été engagés, même si des critiques se sont élevées contre la part excessive de la recherche nucléaire militaire dans la R&D de la France, arguant de coûts d'opportunité importants qui impacteraient la compétitivité de l'innovation nationale civile. D'un point de vue politique et stratégique, l'existence de la dissuasion nucléaire française n'est pas vraiment contestée par les partis politiques, même si, en comparaison avec les Etats-Unis, cette recherche n'a pas eu les retombées civiles équivalentes à celles ...

National audience ; The economic analysis of nuclear deterrence is made difficult by military secrecy, the scarcity of available information and the imprecision of data. Since the end of the Cold War, there has been a gradual decline in the share of nuclear power in the equipment budget and in overall defence spending. However, the new international situation highlights the increased efforts of the major powers to strengthen their nuclear arsenals. New programmes have been launched, even if critics have argued against the excessive share of military nuclear research in France's R&D, arguing that it has high opportunity costs that would impact on the competitiveness of national civilian innovation. From a political and strategic point of view, the existence of the French nuclear deterrent is not really contested by political parties, even if, in comparison with the United States, this research has not had the same civilian spin-offs as those obtained by the United States in the same sector. ; L'analyse économique de la dissuasion nucléaire est rendue difficile par le secret militaire, la rareté de l'information disponible et l'imprécision des données. Depuis la fin de la guerre froide, on assiste progressivement à un déclin de la part du nucléaire dans le budget d'équipement et l'ensemble des dépenses de la défense. Cependant, la nouvelle donne internationale met en évidence les efforts accrus des principales puissances vers un renforcement de leurs arsenaux nucléaires. . De nouveaux programmes ont été engagés, même si des critiques se sont élevées contre la part excessive de la recherche nucléaire militaire dans la R&D de la France, arguant de coûts d'opportunité importants qui impacteraient la compétitivité de l'innovation nationale civile. D'un point de vue politique et stratégique, l'existence de la dissuasion nucléaire française n'est pas vraiment contestée par les partis politiques, même si, en comparaison avec les Etats-Unis, cette recherche n'a pas eu les retombées civiles équivalentes à celles ...