Au lieu de chercher des alliés parmi leurs collègues méditerranéens, proches par leur situation géographique, politique et économique, les biochimistes espagnols ont pris pour modèle l'Europe du Nord, puis la science angloaméricaine. La fondation de leur discipline, en pleine dictature franquiste, est marquée par le dévouement à la recherche, le souci d'obtenir une reconnaissance internationale, la précarité des moyens et le soutien de l'autorité politico-scientifique mise en place par le franquisme. ; Peer reviewed
instead of looking for allies among their Mediterranean colleagues, close to their geographical, political and economic situation, Spanish biochemists took as their model Northern Europe and then AngloAmerican science. The foundation of their discipline, in the midst of a franquist dictatorship, is characterised by the dedication to research, the desire to obtain international recognition, the precariousness of resources and the support of the politico-scientific authority established by Franquism. ; Peer reviewed ; instead of looking for allies among their Mediterranean colleagues, close to their geographical, political and economic situation, Spanish biochemists took as their model Northern Europe and then AngloAmerican science. The foundation of their discipline, in the midst of a franquist dictatorship, is characterised by the dedication to research, the desire to obtain international recognition, the precariousness of resources and the support of the politico-scientific authority established by Franquism. ; Au lieu de chercher des alliés parmi leurs collègues méditerranéens, proches par leur situation géographique, politique et économique, les biochimistes espagnols ont pris pour modèle l'Europe du Nord, puis la science angloaméricaine. La fondation de leur discipline, en pleine dictature franquiste, est marquée par le dévouement à la recherche, le souci d'obtenir une reconnaissance internationale, la précarité des moyens et le soutien de l'autorité politico-scientifique mise en place par le franquisme.
In: Bulletin international des sociétés de la Croix-Rouge, Band 20, Heft 80, S. 190-200
Parmi les innombrables congrès internationaux qui se sont tenus à Paris pendant la durée de l'exposition universelle de 1889, il en est un dont le souvenir nous semble devoir être consigné dans ce Bulletin, quoique les sociétés de la Croix-Rouge n'y aient pas pris une part directe et que l'on y ait traité diverses matières qui s'écartent un peu de leur programme. Nous voulons parler de celui qui a réuni des représentants des diverses œuvres d'assistance en temps de guerre. Voici en quels lermes la pensée de ce congrès a été exposée par son Comité d'organisation:« Des conférences internationales, auxquelles prennent part les représentants des gouvernements signataires de la Conveńtion de Genève et les délégués des sociétés de secours légalement constitutuées, se réunissent à des intervalles réguliers (?) pour étudier les questions communes: c'est ainsi qu'ont été successivement fixés les principes de la Croix-Rouge, réglés les rapports des sociétés entre elles, résolus d'importants problèmes d'ordre scientifique et technique. Sans vouloir empiéter sur le rôle attribué, par les gouvernements et les sociétés intéressés, à ces conférences périodiques, on a pensé que l'exposition universelle de 1889 pourrait être l'occasion d'une réunion spéciale et utile. L'assistance en temps de guerre comprend des questions qui ne sont pas d'ordre strictement sanitaire : les victimes de la guerre moderne ne sont pas seulement les blessés et les malades militaires; bien d'autres souffrances sont causées par l'état de guerre et réclament un soulagement. On a pensé qu'il serait possible de profiter du mouvement d'hommes et d'idées créé par l'exposition de Paris, pour provoquer l'étude de ces questions. A cet effet, M. le ministre du commerce, commissaire général de l'exposition, nous a chargés d'organiser un congrès, où tous les hommes signalés par leur compétence charitable ou professionnelle seraient invités à venir échanger leurs idées, mettre en commun leur dévouement et leurs lumières, au grand profit de la science et de la confraternité humaine. »