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La parentalité, lorsqu'elle est associée au handicap, est très largement pensée sous l'angle des parents ayant un enfant déficient ou atteint de maladie grave. À l'inverse, les parents en situation de handicap constituent une population davantage invisibilisée, notamment en sociologie. Les personnes en situation de handicap sont majoritairement décrites comme des bénéficiaires de soins, d'accompagnements et donc, a priori , peu capables d'en prodiguer. Le parent est, selon la norme, un pourvoyeur de care et c'est précisément ce dernier point qui est à mettre à l'épreuve de la cécité, déficience à laquelle je circonscris mon travail. Il s'agit d'une recherche de l'intérieur car je partage avec ma population d'étude la condition de mère non-voyante. Dans un premier pôle d'analyse, il est question des maternités des femmes aveugles qui sont confrontées à une double épreuve : le blâme social, vécu ou ressenti, vient s'imbriquer avec la question du doute de soi, les deux renvoyant ces femmes à leurs incapacités présupposées. Cependant, le deuxième pôle met en lumière les pratiques de ces mères qui parviennent à reconfigurer leur statut de pourvoyeuse de soins. Supposées « incapables », elles parviennent à mettre en œuvre des pratiques attestant leurs réelles capacités d'agir. Ces pratiques sont toutefois la preuve d'une hyperadhésion aux normes de genre et de parentalité qui, par là même, sont exacerbées.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 né dans le quartier03 oui, c'est sa ville04 ouiT1 était employé de bureau de chemins de fer, commande de personnelT2 commander agents pour partir sur les trainsT3 l'ambiance lui plaisait, caractère de certains déplaisaitT4 électricien ; en a fait l'apprentissageT5 ça dépend des cas - enfants - pas contreL1 jardin, lecture, bricolageL2 à la maisonL3 vacances c'est pour les gens richesL4 jardin, bricolageL5 nonL6 pas du tout - on se déplace rarementE1 des choses qu'on n'apprend plus, p. ex. : géographie de la France, l'histoire actuelleE2 pas utile pour la majoritéE3 mathématique - sciencesE4 caractère de l'enfant, professeurs peut-êtreE5 16 ans largement suffisant - leur faut un métierE6 ouiP1 ouiP2 la municipalité probablementP3 nonP4 ne s'en est pas beaucoup occupéP9 il y a des gens qui se croient supérieurs aux autresP11 n'entend pas la question ; il y a des nobles qui sont descendus dans l'échelleBranche langue et culture Omelette (il faut vous mettez du beurre.)Questionnaire sociolinguistique ; Identifiant du témoin : 1135 Homme, 58 ans (né en 1912 à Orléans), commis principal SNCF en retraite Enregistré par Helena Mallinson, le 14 mai 1970, au domicile du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert, branche langue et culture (questions 01 ; 03-04 ; T1-T5 ; L1-L6 ; E1-E6 ; P1-P4 ; P9 ; P11). Classe politique du témoin : ne s'y intéresse pas Acoustique : un peu sourde mais assez claire

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 né dans le quartier03 oui, c'est sa ville04 ouiT1 était employé de bureau de chemins de fer, commande de personnelT2 commander agents pour partir sur les trainsT3 l'ambiance lui plaisait, caractère de certains déplaisaitT4 électricien ; en a fait l'apprentissageT5 ça dépend des cas - enfants - pas contreL1 jardin, lecture, bricolageL2 à la maisonL3 vacances c'est pour les gens richesL4 jardin, bricolageL5 nonL6 pas du tout - on se déplace rarementE1 des choses qu'on n'apprend plus, p. ex. : géographie de la France, l'histoire actuelleE2 pas utile pour la majoritéE3 mathématique - sciencesE4 caractère de l'enfant, professeurs peut-êtreE5 16 ans largement suffisant - leur faut un métierE6 ouiP1 ouiP2 la municipalité probablementP3 nonP4 ne s'en est pas beaucoup occupéP9 il y a des gens qui se croient supérieurs aux autresP11 n'entend pas la question ; il y a des nobles qui sont descendus dans l'échelleBranche langue et culture Omelette (il faut vous mettez du beurre.)Questionnaire sociolinguistique ; Identifiant du témoin : 1135 Homme, 58 ans (né en 1912 à Orléans), commis principal SNCF en retraite Enregistré par Helena Mallinson, le 14 mai 1970, au domicile du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert, branche langue et culture (questions 01 ; 03-04 ; T1-T5 ; L1-L6 ; E1-E6 ; P1-P4 ; P9 ; P11). Classe politique du témoin : ne s'y intéresse pas Acoustique : un peu sourde mais assez claire ; Discourse type: dialogue

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 34 à 37 ans02 obligée de travailler ; habitait la campagne et a préféré aller en ville : c'était plus amusant, on gagnait plus cher03 oui : assez vivant, aime les gens un peu, beaucoup de connaissances04 ouiT1 cuisinièreT2 matin : café, courses, cuisine - après-midi : repassage, dînerT3 la cuisine lui plaît, aime bien toutT4 croît que ça aurait été la cuisineT5 quand il y a des enfants, la femme devrait rester au foyerL1 de la couture ; aime bien sortir avec les chiens faire une promenade - soirs : TV et coucher - samedi : courses - dimanches : promenades en familleL2 courier - visites des cousinsL3 va aller voir son fils et faire un tour quelque part, mais ne sait pasL4 faire un tour en ville E1 être poli, gentil avec tout le monde ; beaucoup d'enfants ne sont pas très polis, se moquent de tout le mondeE2 à discuter, ça peut servir plus tardE3 mathématiques, aimerait qu'il soit ingénieur pour qu'il ait une bonne situationE4 il y en a qui sont pas très doués, tout le monde ne peut pas être étudiantE5 14 ans ; à 16 ans un enfant doit savoir ce qu'il veut faireE6 ouiP1 pense ouiP4 à Orléans, pas grand'chose, ça s'est passé à Paris ; bagarres et défilés quand tout le monde se sont mis (sic) avec de Gaulle ; presque une révolutionP9 sûrement - pas importanteQ. différents groupes ? ouvriers - riches - noblesP10 Q. comment ça se reconnaît ? c'est un genre ; très peu de différences entre bourgeois et noblesQ.les didfférences entre un bourgeois et un ouvrier ? ça se sent Questionnaire sociolinguistiqueOmeletteQuestionnaire fermé ; Identifiant du témoin : LN 438 Femme, 52 ans (née en 1917), cuisinière. Enregistré par Bernard Vernier, le 4 avril 1969 au domicile du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique questionnaire ouvert (questions 01-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1-E6 ; P1 ; P4 ; P9-P10 ; omelette) ; questionnaire fermé. Classe politique du témoin : Gauche UNR. Acoustique : sourde, beaucoup de bruits de micro.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 34 à 37 ans02 obligée de travailler ; habitait la campagne et a préféré aller en ville : c'était plus amusant, on gagnait plus cher03 oui : assez vivant, aime les gens un peu, beaucoup de connaissances04 ouiT1 cuisinièreT2 matin : café, courses, cuisine - après-midi : repassage, dînerT3 la cuisine lui plaît, aime bien toutT4 croît que ça aurait été la cuisineT5 quand il y a des enfants, la femme devrait rester au foyerL1 de la couture ; aime bien sortir avec les chiens faire une promenade - soirs : TV et coucher - samedi : courses - dimanches : promenades en familleL2 courier - visites des cousinsL3 va aller voir son fils et faire un tour quelque part, mais ne sait pasL4 faire un tour en ville E1 être poli, gentil avec tout le monde ; beaucoup d'enfants ne sont pas très polis, se moquent de tout le mondeE2 à discuter, ça peut servir plus tardE3 mathématiques, aimerait qu'il soit ingénieur pour qu'il ait une bonne situationE4 il y en a qui sont pas très doués, tout le monde ne peut pas être étudiantE5 14 ans ; à 16 ans un enfant doit savoir ce qu'il veut faireE6 ouiP1 pense ouiP4 à Orléans, pas grand'chose, ça s'est passé à Paris ; bagarres et défilés quand tout le monde se sont mis (sic) avec de Gaulle ; presque une révolutionP9 sûrement - pas importanteQ. différents groupes ? ouvriers - riches - noblesP10 Q. comment ça se reconnaît ? c'est un genre ; très peu de différences entre bourgeois et noblesQ.les didfférences entre un bourgeois et un ouvrier ? ça se sent Questionnaire sociolinguistiqueOmeletteQuestionnaire fermé ; Identifiant du témoin : LN 438 Femme, 52 ans (née en 1917), cuisinière. Enregistré par Bernard Vernier, le 4 avril 1969 au domicile du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique questionnaire ouvert (questions 01-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1-E6 ; P1 ; P4 ; P9-P10 ; omelette) ; questionnaire fermé. Classe politique du témoin : Gauche UNR. Acoustique : sourde, beaucoup de bruits de micro. ; Discourse type: dialogue

L'analyse socio-anthropologique de la parenté en assistance médicale à la procréation (AMP) présuppose, qu'on le sache ou non, de donner un certain statut à l'embryon. Cependant, ce statut reste encore largement un point aveugle du débat des sciences sociales. L'anthropologie a beaucoup analysé la façon dont les techniques, et en particulier l'échographie, ont contribué à l'image de l'embryon comme « isolat », séparé en particulier du corps féminin dans lequel il était autrefois enclos et enfoui (Strathern, 1992). L'AMP, avec la congélation et la fécondation in vitro, a encore accentué cette représentation. Cependant, l'observation ethnographique des pratiques d'AMP révèle que l'embryon est en réalité toujours pris dans des réseaux relationnels (Thompson, 2005). Relations, d'une part, à des professionnels qui ont à un certain moment, du fait de leur statut, le pouvoir de sélectionner, détruire ou conserver cet embryon. D'autre part, et surtout, en référence à la parenté, à l'ensemble des personnes impliquées dans la procréation, l'engendrement ou la filiation, et qui de ce fait ont elles aussi un ensemble de pouvoirs et de devoirs à l'égard de cet embryon. Cet article s'appuie sur une enquête par entretiens semi-directifs auprès de 70 professionnels de l'AMP et a pour objectif d'analyser l'embryon en AMP grâce à une approche relationnelle inspirée de l'héritage maussien en matière d'analyse du genre et de la parenté (Théry, 2007). Cette approche permet de décrire autrement la scène de l'AMP et de comprendre comment l'embryon alterne entre diverses positions – entre enfant potentiel et pur matériau organique – selon le système de relations instituées dans lequel il se trouve inscrit. Notre hypothèse est qu'une telle approche éclaire de façons nouvelles les dilemmes parfois aigus des « parents » confrontés à l'embryon congelé hors projet et aux quatre grandes options prévues par la loi française : garder, donner à la recherche, « donner » à un autre couple ou détruire.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; Piste I01 septième année: né Clermond-Ferrand, a terminé études à Paris02 RR travail - besoin 2 postes pour lui + femme - Orléans limite des villes possibles à l'époque à cause de la rentrée des Algériens; famille pas trop loin, attachement du français moyen à son pays, à sa familleT1 professeur de sciences physiques lycée, préparation bacT2 RR unité = semaine 21 heures d'enseignement (matins) enseignement théorique/pratique - organisation des classesT3 RR système de bourses/contrats dans l'enseignement des professeurs; aime contact avec les jeunes; ses propres professeurs; le cadre d'enseignement - indépendance des professeurs de science dans le lycéeT4 RR recherche - son choix de métierT5 RR pour: intelligence égale des filles - importance plan philosophique plutôt que financier - expériences des amiesL1 RR sortent peu - week-end amis, enfants, lecture, promenades, ParisL2 sorti filleL3 camping en Suède - rendez-vous habituel avec des amisL4 RR lecture, du sport pour en donner goût au filsE1 RR opposition buts de maternelle ( expression de soi) à ceux des écoles primaires, secondaires (enseignement rentable)E2 n'en a jamais fait, femme en a fait, elle est pourE3 RR sciences - arts - français - avoir sensibilité artistiqueE4 RR intérêt pour donner courage de travailler - épreuve personnelle (ennui au lycée, réussite en faculté)E5 RR dépend de forme de l'enseignement - cadre du lycée trop étroit (description terminale en Angleterre par JSM)pisteIIP4 (manque début) rien d'explosif à Orléans, à part La Source; explication: manque de débouchés pour étudiants - mécontentement, stgnation générale; le mal pas guériP5 vote pour partiP6 RR la constitution - par ex. diversité de partisP7 RR s'abstient souvent - contre désistements, alliance, cuisineP8 RR également conservatrice; possédants/aspirantsP9 oui: on s'ignore réciproquementP10 aujourd'hui c'est dur - plus tranchés dans d'autres régionsBranche langue et cultureOmelette (on)LacetQuestionnaire sociolinguistique jusqu'à QSL 12 ; Identifiant du témoin : 1300 Homme, 31 ans (né en 1939 à Orcines, Clermont-Ferrand ; Puy de Dôme), professeur de sciences physiques. Enregistré par James Mallinsonle 19 février 1970 au domicile du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert, branche langue et culture (questions 01-02 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1-E5 ; P4-P10 ; omelette). Classe politique du témoin : PSU. Remarque : intérêt pédagogique : l'enseignement, français. Acoustique : assez bonne, un peu sourde.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; Piste I01 septième année: né Clermond-Ferrand, a terminé études à Paris02 RR travail - besoin 2 postes pour lui + femme - Orléans limite des villes possibles à l'époque à cause de la rentrée des Algériens; famille pas trop loin, attachement du français moyen à son pays, à sa familleT1 professeur de sciences physiques lycée, préparation bacT2 RR unité = semaine 21 heures d'enseignement (matins) enseignement théorique/pratique - organisation des classesT3 RR système de bourses/contrats dans l'enseignement des professeurs; aime contact avec les jeunes; ses propres professeurs; le cadre d'enseignement - indépendance des professeurs de science dans le lycéeT4 RR recherche - son choix de métierT5 RR pour: intelligence égale des filles - importance plan philosophique plutôt que financier - expériences des amiesL1 RR sortent peu - week-end amis, enfants, lecture, promenades, ParisL2 sorti filleL3 camping en Suède - rendez-vous habituel avec des amisL4 RR lecture, du sport pour en donner goût au filsE1 RR opposition buts de maternelle ( expression de soi) à ceux des écoles primaires, secondaires (enseignement rentable)E2 n'en a jamais fait, femme en a fait, elle est pourE3 RR sciences - arts - français - avoir sensibilité artistiqueE4 RR intérêt pour donner courage de travailler - épreuve personnelle (ennui au lycée, réussite en faculté)E5 RR dépend de forme de l'enseignement - cadre du lycée trop étroit (description terminale en Angleterre par JSM)pisteIIP4 (manque début) rien d'explosif à Orléans, à part La Source; explication: manque de débouchés pour étudiants - mécontentement, stgnation générale; le mal pas guériP5 vote pour partiP6 RR la constitution - par ex. diversité de partisP7 RR s'abstient souvent - contre désistements, alliance, cuisineP8 RR également conservatrice; possédants/aspirantsP9 oui: on s'ignore réciproquementP10 aujourd'hui c'est dur - plus tranchés dans d'autres régionsBranche langue et cultureOmelette (on)LacetQuestionnaire sociolinguistique jusqu'à QSL 12 ; Identifiant du témoin : 1300 Homme, 31 ans (né en 1939 à Orcines, Clermont-Ferrand ; Puy de Dôme), professeur de sciences physiques. Enregistré par James Mallinsonle 19 février 1970 au domicile du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert, branche langue et culture (questions 01-02 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1-E5 ; P4-P10 ; omelette). Classe politique du témoin : PSU. Remarque : intérêt pédagogique : l'enseignement, français. Acoustique : assez bonne, un peu sourde. ; Discourse type: dialogue

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 depuis 20 ans 02 par suite de la destruction de l'usine de tabacs à Dieppe (où travaillait sa femme) au cours de la guerre03 intégration difficile mais on s'adapteT1 chaudronnier-tôlier ; fabrication citernes ; soudageT2 (réponse sommaire) initiative ; rôle du contremaîtreT11 non ; petite entreprise mal équipée T17 comité d'entreprise ; changements souhaités ; problèmes avec le patronatQ. gestion ouvrière ? pas une solution immédiateT13 jamais ; augmentation accordée assez facilementP4 n'en a jamais souffert ; mai 68 était idiot ; ses conséquences ; il faut du temps pour réformer ; contre les grèvesT4 voulait être coiffeur, déconseillé à cause des maladies enfantinesT6 à la manufacture des tabacs T5 difficile quand il y a des enfants ; changement du rôle du mari ; contre le travail de la femme mariée, mais c'est une nécessitéT7 fils peintre en bâtiment ; fille mariée sans activitéT8 nonT9 on parle peu à cause du bruitL1 samedi : aide à la maison ; dimanche : visites d'enfants ; promenadesL2 à cause du froid ; tiercé ; explication tiercéL5 Renault 10 L6 prix consommationL7 week-end, soiréesE1 sans réponseE3 mathématiquesE2 inutileE4 capacités, volonté, appui parentalE5 16 ans : chômageE6 égalP1 RR beaucoup de logements mais loyers élevés ; cas personnel ; expérience des baraquements aux Groues ; installation actuelle, projetsRR favorable au référendum, au comportement de de Gaulle ; trop de partis politiques en France ; Gaullistes de droite et de gauche (exemples)P8 question remonte à 1789 ; origine des termes ; gauche = travailleurs - droite = patronatP6 explication préciseP7 suivant opinionsP5 de meilleurs conditions de vie augmentation de l'importance du parti ; rapport entre député et circonscription ; exemple d'un député local assassiné (Pierre Chevallier) ; importance du maire dans l'expansion d'OrléansP9 un peu ; Orléans ville bourgeoise ; ; Identifiant du témoin : KT 385 Homme, 55 ans (né en 1914 à Dieppe), tôlier soudeur. Enregistré par Patricia Biggs, le16 avril 1969 au domicile du témoin, intervention de la femme du témoin (QSL) et de sa petite-fille. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique questionnaire ouvert , branche langue et culture (questions 01-03 ; T1-T2 ; T4-T9 ; T11 ; T17 ; L1-L2 ; L5-L7 ; E1-E6 ; P1 ; P5-P9 ; P12). Classe politique du témoin : pas posée (?). Remarque : intérêt pédagogique : le tiercé. Acoustique : assez bonne : témoin un peu sourd.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 depuis 20 ans 02 par suite de la destruction de l'usine de tabacs à Dieppe (où travaillait sa femme) au cours de la guerre03 intégration difficile mais on s'adapteT1 chaudronnier-tôlier ; fabrication citernes ; soudageT2 (réponse sommaire) initiative ; rôle du contremaîtreT11 non ; petite entreprise mal équipée T17 comité d'entreprise ; changements souhaités ; problèmes avec le patronatQ. gestion ouvrière ? pas une solution immédiateT13 jamais ; augmentation accordée assez facilementP4 n'en a jamais souffert ; mai 68 était idiot ; ses conséquences ; il faut du temps pour réformer ; contre les grèvesT4 voulait être coiffeur, déconseillé à cause des maladies enfantinesT6 à la manufacture des tabacs T5 difficile quand il y a des enfants ; changement du rôle du mari ; contre le travail de la femme mariée, mais c'est une nécessitéT7 fils peintre en bâtiment ; fille mariée sans activitéT8 nonT9 on parle peu à cause du bruitL1 samedi : aide à la maison ; dimanche : visites d'enfants ; promenadesL2 à cause du froid ; tiercé ; explication tiercéL5 Renault 10 L6 prix consommationL7 week-end, soiréesE1 sans réponseE3 mathématiquesE2 inutileE4 capacités, volonté, appui parentalE5 16 ans : chômageE6 égalP1 RR beaucoup de logements mais loyers élevés ; cas personnel ; expérience des baraquements aux Groues ; installation actuelle, projetsRR favorable au référendum, au comportement de de Gaulle ; trop de partis politiques en France ; Gaullistes de droite et de gauche (exemples)P8 question remonte à 1789 ; origine des termes ; gauche = travailleurs - droite = patronatP6 explication préciseP7 suivant opinionsP5 de meilleurs conditions de vie augmentation de l'importance du parti ; rapport entre député et circonscription ; exemple d'un député local assassiné (Pierre Chevallier) ; importance du maire dans l'expansion d'OrléansP9 un peu ; Orléans ville bourgeoise ; ; Identifiant du témoin : KT 385 Homme, 55 ans (né en 1914 à Dieppe), tôlier soudeur. Enregistré par Patricia Biggs, le16 avril 1969 au domicile du témoin, intervention de la femme du témoin (QSL) et de sa petite-fille. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique questionnaire ouvert , branche langue et culture (questions 01-03 ; T1-T2 ; T4-T9 ; T11 ; T17 ; L1-L2 ; L5-L7 ; E1-E6 ; P1 ; P5-P9 ; P12). Classe politique du témoin : pas posée (?). Remarque : intérêt pédagogique : le tiercé. Acoustique : assez bonne : témoin un peu sourd. ; Discourse type: dialogue

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 16/17 ans02 RR était dans culture (Loiret) - commençait à lâcher - rentré dans centre professionnel pour apprendre couvreur-plombier ; a repris sucession de son patron03 ne se déplaît pas - évolution de la ville - aime les alentours04 certainement - toujours travail assuréT1 RR couverture, plomberie-chauffage - installation salles d'eau etc., réparationsT2 RR (coup de fil) placer les ouvriers, préparer matériel, leur caser le travail, etc.T3 RR discuter avec le client - transformation vieilles pièces ; plus déplaisant, les ramonages, changements de plomberie, couverture toujours la même choseT4 quelque chose dans le bâtimentT5 RR sa femme s'occupe du bureau - ouvrières martyres d'une usine qu'il a visitée - contre les gros travauxL1 dimanche promenade aux alentours ; soirée au bureau jusqu'à 8H, facturesL2 bricolage, petit tour aux jonquilles, amis, beloteL3 RR modifier atelier, 8 jours merL4 pêche, ferronnerie, chaudronnerieE1 RR jeunes ne s'intéressent pas au travail manuel - son apprentissage - Centres de Formation Professionelle - faut savoir se débrouiller dans son métierE2 pas beaucoup d'utilité - serait bien si tout le monde le parlaitE3 RR anglais, espagnol - si on avait un garçon mécaniqueE4 RR question de cerveau - épreuves de son apprenti; cas personnelE5 17/18 ansE6 RR non - (pour fille) c'est pas son avenir; fille pourrait faire davantage d'études, garçon devrait gagner sa croûteP1 oui, ça a vraiment changé depuis 10 ansP2 la ville d'Orléans, les conseillers; les patentes chèresP3 M. SécretainP4 RR ceux qui avaient déjà des salaires élevés en ont profité; explication? c'est un peu politique - devrait être un seul syndicat patronal - ses ouvriers pas syndiqués, on travaille ensembleP9 pas très importantesP10 (milieux différents) patrons: ça se voit automatiquementP12 à augmenter - les charges sont duresRR Q. bourgeois = ? vrai bourgeois ne fait absolument rien, maintenant leurs enfants travaillentrep P12 avec tous les frais sociauxQuestionnaire sociolinguistiqueQuestionnaire ferméQuelques propos sur problèmes de l'artisanat ; Identifiant du témoin : CO 702 Homme 40 ans (né en 1929 à La Chapelle Onzerain ; Loiret), couvreur plombier Enregistré par Bernard Vernier, le 26 mars 1969 dans l'arrière-boutique du témoin ; intervention de la femme du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert(questions 01-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1E6 ; P1-P4 ; P9-P12) ; questionnaire fermé. Classe politique du témoin : indépendant socialiste Acoustique : assez bonne, plutôt sourde ; des voix venant du magasin de temps en temps.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 née en Sologne, études Blois, Paris, revenue il y a 4 ans03 oui04 oui - organisation des centres médico-psychopédagogiques T1 RR orthophoniste - éducation de langage - parler, lire, orthographe ; description méthodes - rééducations des laryngectomisésT3 RR travail lui plaît ; s'occupe aussi des des sourds - explication machine pour leur montrer fréquences des sonsT4 si avait été garçon, architecte ; professeur d'anglais ; son orientation vers l'orthophonieT5 RR pour: n'envisage pas ne pas travaillerL1 en a très peu - week-end à Paris, en BretagneL2 famille en SologneL3 RR Maroc en voiture, puis stage artisanal à Rouergue (Massif Central)E1 être heureux, exploiter leurs possibilitésE2 une bonne chose - base du françaisE4 motivation, écoleE5 dépend de ce qu'ils veulent faire -16 ans peut-êtreE6 ouiE7 dépend de l'orientation, du quartier - pas tellement de différence - lycéens d'un milieu plus aiséE9 libre = bourgeoisE10 publiqueE11 choses matérielles peut-êtreP1 plan culture trop près de Paris, des possibilités quand même ; témoin pas au courant des questions socialesP2 conseil municipal, organismes responsablesP3 les comités?P4 RR Orléans comme autres villes de province - espoir de changement magnifié ; les gens avit l'impression de ne plus pouvoir s'exprimer - forme de rebellionP9 oui - gens aisés/extrêmement pauvresP10 RR (classes aisées) appartiennent au Rotary Club, envoient leurs enfants aux écoles libres du meilleur côté de la villeP12 diminuent dans la classe moyenne; classes très pauvres restent très pauvres, n'ayant pas de moyens pour s'organiserBranche langue et culture (y compris question lacet) Questionnaire sociolinguistique (piste II commence avec question 15)(coupure) - digression ; JSM explique comment on a fait l'échantillon des témoinsT2 RR description trvail, soirées au cinémaT4 lecture musiqueE3 lui est égal - permettrait à l'enfant de s'épanouir ; Identifiant du témoin : 4001 Femme, 28 ou 27 ans (née en 1942/3 en Sologne), orthophoniste. Enregistré par James Mallinson, le 20 ou 25 et 26 juin 1970, au domicile du témoin ; présence d'une autre femme au fond. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert, branche langue et culture (questions 01 ; 03-04 ; T1-T5 ; L1-L3 ; E1-E7 ; E9-E11 ; P1-P4 ; P9-P10 ; P12). Classe politique du témoin : pas posée. Remarque : témoin évidemment au courant de l'aspect linguistique de l'enquête. Témoignaga riche sur son travail - lexique orthophonique ; l'ensemble des réponses enseignement/politique intéressant aussi au point de vue classes sociales - s'exprime aisément. Acoustique : claire

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 née en Sologne, études Blois, Paris, revenue il y a 4 ans03 oui04 oui - organisation des centres médico-psychopédagogiques T1 RR orthophoniste - éducation de langage - parler, lire, orthographe ; description méthodes - rééducations des laryngectomisésT3 RR travail lui plaît ; s'occupe aussi des des sourds - explication machine pour leur montrer fréquences des sonsT4 si avait été garçon, architecte ; professeur d'anglais ; son orientation vers l'orthophonieT5 RR pour: n'envisage pas ne pas travaillerL1 en a très peu - week-end à Paris, en BretagneL2 famille en SologneL3 RR Maroc en voiture, puis stage artisanal à Rouergue (Massif Central)E1 être heureux, exploiter leurs possibilitésE2 une bonne chose - base du françaisE4 motivation, écoleE5 dépend de ce qu'ils veulent faire -16 ans peut-êtreE6 ouiE7 dépend de l'orientation, du quartier - pas tellement de différence - lycéens d'un milieu plus aiséE9 libre = bourgeoisE10 publiqueE11 choses matérielles peut-êtreP1 plan culture trop près de Paris, des possibilités quand même ; témoin pas au courant des questions socialesP2 conseil municipal, organismes responsablesP3 les comités?P4 RR Orléans comme autres villes de province - espoir de changement magnifié ; les gens avit l'impression de ne plus pouvoir s'exprimer - forme de rebellionP9 oui - gens aisés/extrêmement pauvresP10 RR (classes aisées) appartiennent au Rotary Club, envoient leurs enfants aux écoles libres du meilleur côté de la villeP12 diminuent dans la classe moyenne; classes très pauvres restent très pauvres, n'ayant pas de moyens pour s'organiserBranche langue et culture (y compris question lacet) Questionnaire sociolinguistique (piste II commence avec question 15)(coupure) - digression ; JSM explique comment on a fait l'échantillon des témoinsT2 RR description trvail, soirées au cinémaT4 lecture musiqueE3 lui est égal - permettrait à l'enfant de s'épanouir ; Identifiant du témoin : 4001 Femme, 28 ou 27 ans (née en 1942/3 en Sologne), orthophoniste. Enregistré par James Mallinson, le 20 ou 25 et 26 juin 1970, au domicile du témoin ; présence d'une autre femme au fond. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert, branche langue et culture (questions 01 ; 03-04 ; T1-T5 ; L1-L3 ; E1-E7 ; E9-E11 ; P1-P4 ; P9-P10 ; P12). Classe politique du témoin : pas posée. Remarque : témoin évidemment au courant de l'aspect linguistique de l'enquête. Témoignaga riche sur son travail - lexique orthophonique ; l'ensemble des réponses enseignement/politique intéressant aussi au point de vue classes sociales - s'exprime aisément. Acoustique : claire ; Discourse type: dialogue

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 16/17 ans02 RR était dans culture (Loiret) - commençait à lâcher - rentré dans centre professionnel pour apprendre couvreur-plombier ; a repris sucession de son patron03 ne se déplaît pas - évolution de la ville - aime les alentours04 certainement - toujours travail assuréT1 RR couverture, plomberie-chauffage - installation salles d'eau etc., réparationsT2 RR (coup de fil) placer les ouvriers, préparer matériel, leur caser le travail, etc.T3 RR discuter avec le client - transformation vieilles pièces ; plus déplaisant, les ramonages, changements de plomberie, couverture toujours la même choseT4 quelque chose dans le bâtimentT5 RR sa femme s'occupe du bureau - ouvrières martyres d'une usine qu'il a visitée - contre les gros travauxL1 dimanche promenade aux alentours ; soirée au bureau jusqu'à 8H, facturesL2 bricolage, petit tour aux jonquilles, amis, beloteL3 RR modifier atelier, 8 jours merL4 pêche, ferronnerie, chaudronnerieE1 RR jeunes ne s'intéressent pas au travail manuel - son apprentissage - Centres de Formation Professionelle - faut savoir se débrouiller dans son métierE2 pas beaucoup d'utilité - serait bien si tout le monde le parlaitE3 RR anglais, espagnol - si on avait un garçon mécaniqueE4 RR question de cerveau - épreuves de son apprenti; cas personnelE5 17/18 ansE6 RR non - (pour fille) c'est pas son avenir; fille pourrait faire davantage d'études, garçon devrait gagner sa croûteP1 oui, ça a vraiment changé depuis 10 ansP2 la ville d'Orléans, les conseillers; les patentes chèresP3 M. SécretainP4 RR ceux qui avaient déjà des salaires élevés en ont profité; explication? c'est un peu politique - devrait être un seul syndicat patronal - ses ouvriers pas syndiqués, on travaille ensembleP9 pas très importantesP10 (milieux différents) patrons: ça se voit automatiquementP12 à augmenter - les charges sont duresRR Q. bourgeois = ? vrai bourgeois ne fait absolument rien, maintenant leurs enfants travaillentrep P12 avec tous les frais sociauxQuestionnaire sociolinguistiqueQuestionnaire ferméQuelques propos sur problèmes de l'artisanat ; Identifiant du témoin : CO 702 Homme 40 ans (né en 1929 à La Chapelle Onzerain ; Loiret), couvreur plombier Enregistré par Bernard Vernier, le 26 mars 1969 dans l'arrière-boutique du témoin ; intervention de la femme du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert(questions 01-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1E6 ; P1-P4 ; P9-P12) ; questionnaire fermé. Classe politique du témoin : indépendant socialiste Acoustique : assez bonne, plutôt sourde ; des voix venant du magasin de temps en temps. ; Discourse type: dialogue

Neologism creation has become a topic of increasing debate and even dissension among users of the Colombian Sign Language (LSC). A highly politicized group called "The Tree of Life" has been working on the proposal of thousands of new signs in different areas, in the belief that the signs normally created and used are often illogical and do not help users, in particular school children, grasp the concepts appropriately. The majority of the community, in turn, finds many of these words deviant with respect to the standard parameters of sign formation used elsewhere in the language. This article presents research aimed at identifying the productive word formation processes in LSC, in the hope that scientific findings may inform current language planning activities and help heal the schism tearing the Deaf community at a momentous period in the history of their language. ; La creación de neologismos se ha vuelto objeto de un creciente debate e, incluso, de disensión entre los usuarios de la lengua de señas colombiana (LSC). Un grupo altamente politizado, denominado "Árbol de vida", ha estado proponiendo miles de nuevas palabras en diferentes áreas, en la creencia de que las señas que se crean y utilizan corrientemente son a menudo ilógicas y no contribuyen a la captación apropiada de nuevos conceptos, sobre todo por los escolares. El grueso de la comunidad, por su parte, considera que muchas de esas propuestas no siguen los parámetros de formación de señas utilizados en el resto de la lengua. El artículo presenta una investigación cuyo objetivo es identificar los procesos productivos de formación de palabras en LSC, con la esperanza de que los hallazgos científicos arrojen luz sobre las actividades de planificación lingüística en curso y ayuden a sellar el cisma que desgarra a la comunidad sorda en un momento importante en la historia de su lengua. ; La création de néologismes est devenue de plus en plus objet de débat et même de dissension au sein de la communauté qui se sert de la langue des signes colombienne (LSC). Un groupe très politisé, appelé «L'arbre de vie», a proposé des milliers de mots nouveaux, tout en croyant que les signes normalement créés et utilisés sont souvent illogiques et n'aident pas les utilisateurs, notamment les enfants scolarisés, à saisir les concepts d'une manière appropriée. La majorité de la communauté, à son tour, trouve que bon nombre de ces mots ne suit pas les paramètres de formation des signes utilisés ailleurs dans la langue. Cet article présente une recherche dont le but est d'identifier les processus les plus productifs de formation des mots en LSC, dans l'espoir que les trouvailles scientifiques jettent de la lumière sur les activités d'aménagement linguistique en cours et qu'elles aident à guérir le schisme qui déchire la communauté sourde à un moment si important dans l'histoire de sa langue.