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Cet article envisage le rapport entre l'État et la philanthropie à travers la procédure de reconnaissance d'utilité publique des associations et fondations telle qu'elle est pratiquée au début de la Troisième République. Plus précisément, il s'interroge sur la façon dont les membres du Conseil d'État, que le gouvernement doit consulter en la matière, jugent de la recevabilité des demandes qui leur sont soumises. Il montre qu'au-delà des critères juridiques, malléables, ces grands serviteurs de l'État s'appuient sur leur connaissance des œuvres, partielle et partiale puisque limitée à la « nébuleuse réformatrice » dont ils font partie.

"Chicago was a tumultuous and exciting city in 1889. Immigration, industrialization, urbanization, and politics created a vortex of social change. This lively chaos called out for both celebration and reform, and two women, Ellen Gates Starr and Jane Addams, responded to this challenge by founding the social settlement Hull House. Although Addams is one of the most famous women in American history and a major figure in sociology, Starr remains virtually unknown. On Art, Labor, and Religion is the first anthology of Starr's writings and biography and makes evident her contributions to national and international sociological thought and practice."--Taylor & Francis resource page, viewed June 7, 2021.

Cet exposé utilise les testaments de gentilshommes d'Essex pour étudier les cérémonies funéraires en vogue en Angleterre pendant la seconde moitié du 16e siècle. Plusieurs rites traditionnels ont survécu la Réforme et aussi dans certains cas, les trente jours ou le mois du 'souvenir'. Les pratiques réformatrices étaient lentes à se propager. Alors que certains membres de la noblesse proclamaient leur aversions de toute 'pompe', d'autres spécifiaient la panoplie complète des cérémonies: vêtements de deuil, cortèges funèbres, distributions charitables, fêtes communautaires et le verre à vider solennellement en souvenir du défunt. Les testateurs se souciaient souvent autant de l'endroit où reposerait leur dépouille, soit á proximité de leurs ancêtres ou parents et alliés, soit dans un lieu consacré ou socialement important, que du sort de leur âme. On peut mieux comprendre ces coutumes á partir des observations anthropologiques modernes. Les funérailles des gentilshommes élisabéthains non seulement disposaient d'un cadavre, mais elles servaient encore á souligner certaines valeurs, telles que la décence, la réputation, la continuité de la famille, l'hospitalité ainsi que d'autres piliers de l'ordre moral et social.

"Sabine N. Meyer eschews the generalities of other temperance histories to provide a close-grained story about the connections between alcohol consumption and identity in the upper Midwest. Meyer examines the ever-shifting ways that ethnicity, gender, class, religion, and place interacted with each other during the long temperance battle in Minnesota. Her deconstruction of Irish and German ethnic positioning with respect to temperance activism provides a rare interethnic history of the movement. At the same time, she shows how women engaged in temperance work as a way to form public identities and reforges the largely neglected, yet vital link between female temperance and suffrage activism. Relatedly, Meyer reflects on the continuities and changes between how the movement functioned to construct identity in the heartland versus the movement's more often studied roles in the East. She also gives a nuanced portrait of the culture clash between a comparatively reform-minded Minneapolis and dynamic anti-temperance forces in whiskey-soaked St. Paul--forces supported by government, community, and business institutions heavily invested in keeping the city wet."--

Origins and influences -- First love -- Dawn in Aurora -- Philadelphia story -- Auburn -- Seneca Falls -- Arrivals and departures -- The convention circuit -- Toward disunion -- The rebel Pelhams -- The loyal Wrights -- Aftermath -- Free platform, free love, free lust -- Final years -- Martha Coffin Pelham Wright

"This book looks at a women's empowerment NGO in Iran that struggled to connect its clientele with global notions of feminism. Clients found that the Western-informed concepts preferred by the center's staff read as upper-class. The author theorizes a sensitive relationship between global and situated notions of feminism"--

The first book on women's political history in Belize, From Colony to Nation demonstrates that women were creators of and activists within the two principal political currents of twentieth-century Belize: colonial-middle class reform and popular labor-nationalism. As such, their alliances and struggles with colonial administrators, male reformers, and nationalists and with one another were central to the emergence of this improbable nation-state

Over twenty years after its initial publication, Annelise Orleck's Common Sense and a Little Fire continues to resonate with its harrowing story of activism, labor, and women's history. Orleck traces the personal and public lives of four immigrant women activists who left a lasting imprint on American politics. Though they have rarely made more than cameo appearances in previous histories, Rose Schneiderman, Fannia Cohn, Clara Lemlich Shavelson, and Pauline Newman played important roles in the emergence of organized labor, the New Deal welfare state, adult education, and the modern women's movement. Orleck takes her four subjects from turbulent, turn-of-the-century Eastern Europe to the radical ferment of New York's Lower East Side and the gaslit tenements where young workers studied together. Orleck paints a compelling picture of housewives' food and rent protests, of grim conditions in the garment shops, of factory-floor friendships that laid the basis for a mass uprising of young women garment workers, and of the impassioned rallies working women organized for suffrage. Featuring a new preface by the author, this new edition reasserts itself as a pivotal text in twentieth-century labor history.

La carrière du haut fonctionnaire Georges Cahen-Salvador est marquée dans la première moitié du XX e siècle par un intérêt pour les questions économiques et sociales. Entré au Conseil d'État par le concours de 1898, il est un membre actif de ce que l'on peut alors appeler la « nébuleuse réformatrice » si active sous la III e République. Après une expérience sur le dossier des prisonniers de guerre pendant le conflit mondial, il est mobilisé au ministère du Travail à la tête de la direction des retraites ouvrières et paysannes. Il joue alors un rôle majeur dans l'élaboration des textes régissant les Assurances sociales. En 1925, il est nommé secrétaire général d'une nouvelle institution, le Conseil national économique. Il accompagne la croissance de cette structure initialement légère et en fait un lieu d'expertise sur les questions économiques. Avec le Front populaire, le Conseil devient, toujours sous sa conduite, un lieu de négociation sociale. Devenu président de section au Conseil d'État en 1936, il est mis à la retraite d'office en 1940 par le gouvernement du maréchal Pétain. Réfugié en zone sud puis en Suisse, il est rétabli dans ses fonctions à la Libération et s'occupe alors des dommages de guerre. Sa trajectoire administrative donne un exemple riche de profil de haut fonctionnaire républicain.

This is the first comprehensive history of the Womens Joint_x000B_Congressional Committee (WJCC), a large umbrella organization_x000B_founded by former suffrage leaders in 1920 in order to coordinate organized womens reform. Encompassing nearly every major national womens organization of its time, the WJCC evolved into a powerful lobbying force for the legislative agendas of twelve million women, and was recognized by critics and supporters alike as the most powerful lobby in Washington.? _x000B__x000B_Through a close examination of the WJCCs most consequential and contentious campaigns, Jan Doolittle Wilson demonstrates organized womens strategies and initial success in generating congressional and grassroots support for their far-reaching, progressive reforms. By using the WJCC as a lens through which to analyze womens political culture during the 1920s, the book also sheds new light on the initially successful ways women lobbied for social legislation, the inherent limitations of that process for pursuing classbased reforms, and the enormous difficulties faced by women trying to expand public responsibility for social welfare in the years following the Nineteenth Amendments passage._x000B_

Cet article s'inscrit dans le champ des recherches qui étudient l'institution de l'urbanisme comme discipline, à travers la diffusion, la codification et l'institutionnalisation des connaissances sur lesquelles se sont établies, au cours de la première moitié du XX e siècle, les pratiques de la planification urbaine. Afin d'ouvrir un aperçu sur les circonstances dans lesquelles l'enseignement de l'urbanisme s'est constitué, et la manière dont son objet a été défini, l'analyse se fonde sur la spécificité des cours professés par Édouard Fuster sur « L'organisation sociale des villes » dans le cadre de l'École des hautes études urbaines, puis de l'Institut d'urbanisme de l'Université de Paris à partir de 1924. En s'appuyant sur la trajectoire du réformateur dont la carrière a été partagée entre action réformatrice et pratique savante, le présent travail entend notamment éclairer le processus de transmutation à travers la ville, cadre et objet de l'action réformatrice, qui s'est constituée en objet de savoir.

À travers la figure du professeur de droit social et socialiste genevois Alexandre Berenstein, cet article livre une réflexion sur les ressorts et les formes de l'engagement en faveur de la réforme sociale au XX e siècle. Suivre le parcours d'Alexandre Berenstein permet d'éclairer et de combiner trois caractéristiques de cet engagement. Son activité permet d'abord de poursuivre la réflexion sur les échelles de la protection sociale du local à l'international. Son parcours éclaire ensuite l'évolution des formes de l'engagement social international, des mondes de la « nébuleuse réformatrice » depuis l'Association pour le progrès social jusqu'à la communauté d'experts au sein de la Société internationale de droit du travail et de la sécurité sociale. Enfin, socialiste de conviction, Berenstein est aussi un militant de terrain et s'engage dès les années 1930 en faveur de la réforme sociale au sein du mouvement syndical et socialiste. Étudier ses convictions et ses activités de terrain permet de contribuer au débat actuel sur le rôle qu'ont joué les acteurs de la social-démocratie dans les projets internationalistes de la réforme sociale, les réseaux qu'ils ont constitués, les pratiques qu'ils ont déployées jusqu'à leur échec et l'entrée dans la logique néo-libérale à la fin des années 1970.

Manmohini, a member of the family of Motilal Nehru, father of Jawaharlal Nehru and grandfather of Indira Gandhi, recalls her life, including her years in the anti-British campaign, her prison terms, her marriage and family, and her work in women's organizations and politics. Rich in detail, this memoir provides us with a more intimate rendering of the life of detainees than is generally available. It is also valuable for what it tells us about women in political roles. Most accounts assume that family prominence is sufficient to explain the place of women in politics. Manmohini's memoir, howev.