Jan Baetens, The Film Photonovel. A Cultural History of Forgotten Adaptations: Austin, university of Texas Press, coll. World Comics and Graphic Nonfiction, 2019
In: Questions de communication, Volume 36, p. 377-378
ISSN: 2259-8901
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In: Questions de communication, Volume 36, p. 377-378
ISSN: 2259-8901
In: Transbordeur, Volume 1, p. 206-207
ISSN: 3073-5734
International audience Like basic colours, sepia may be among the most easily identified and clearly named colours, being the brown shade of old photographs and, as such, metonymically, the colour of time past. Although widely shared, that view is only partly correct as things are far more complex and sepia cannot be associated with one single value. Beyond its apparent simplicity, sepia might reflect the inherent ambiguity of the notion of mimesis, examined more specifically through the representation of the past and ultimately through the representation of time. ; Parmi toutes les teintes que nous dénommons le plus ordinairement ou identifions le plus aisément, la couleur sépia semble être l'une de celles, avec les couleurs fondamentales, à laquelle nous reconnaissons volontiers une valeur simple : c'est la couleur de la photographie ancienne, et par métonymie, celle du temps passé. Bien qu'assez universellement partagée, cette représentation est partiellement fausse et recouvre assurément une réalité plus complexe. On pourra même se demander si l'apparente monovalence de cette couleur ou cette teinte ne nous permet pas de mettre à jour certains aspects de l'ambiguïté fondamentale de l'opération de mimésis, en particulier sous l'angle de la restitution du temps.
BASE
International audience ; Deux numéros de Paris Match et l'ouvrage Moscou vu par Henri Cartier-Bresson déclinent la publication d'un des reportages les plus marquants du photographe. Il n'est pas tout à fait fortuit que ce voyage en URSS de 1954 ait eu lieu quelques semaines après celui de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. En cette période, l'histoire politique, celle du photojournalisme et celle des idées paraissent converger pour que s'opère un chassé-croisé entre les figures de l'écrivain intellectuel et de l'artiste photographe. Autour du genre littéraire du voyage chez les Soviets et de l'idée sartrienne d'une responsabilité de l'écrivain face à son temps se nouent les conditions génériques et axiologiques pour que, en son domaine, le reporter soit davantage qu'un témoin visuel, pour qu'il prenne toute sa part à l'élaboration des idées face à l'histoire et – sans cesser d'être un artiste – qu'il participe pleinement de la figure de l'intellectuel. Cartier-Bresson fut-il l'opérateur privilégié de cette convergence ?
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International audience ; Deux numéros de Paris Match et l'ouvrage Moscou vu par Henri Cartier-Bresson déclinent la publication d'un des reportages les plus marquants du photographe. Il n'est pas tout à fait fortuit que ce voyage en URSS de 1954 ait eu lieu quelques semaines après celui de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. En cette période, l'histoire politique, celle du photojournalisme et celle des idées paraissent converger pour que s'opère un chassé-croisé entre les figures de l'écrivain intellectuel et de l'artiste photographe. Autour du genre littéraire du voyage chez les Soviets et de l'idée sartrienne d'une responsabilité de l'écrivain face à son temps se nouent les conditions génériques et axiologiques pour que, en son domaine, le reporter soit davantage qu'un témoin visuel, pour qu'il prenne toute sa part à l'élaboration des idées face à l'histoire et – sans cesser d'être un artiste – qu'il participe pleinement de la figure de l'intellectuel. Cartier-Bresson fut-il l'opérateur privilégié de cette convergence ?
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