Ce texte présente une analyse sommaire de ce que pourrait être l'évolution de l'agriculture française et européenne, face aux nouveaux enjeux que sont les nouvelles inflexions de la PAC y compris en matière de régulation environnementale, le changement climatique, la demande d'énergies renouvelables.
La Politique agricole commune est engagée dans un processus continu de réforme, avec le découplage des aides proposé par l'accord de Luxembourg comme étape récente. S'appuyant sur des travaux de modélisation, le programme GENEDEC contribue aux évaluations des impacts de la réforme en ce qui concerne les marges brutes, l'allocation des terres, les coûts d'opportunité des facteurs, et quelques critères environnementaux. Ce document restitue une partie des résultats obtenus à l'aide du modèle AROPAj de l'Unité mixte de recherche « Economie Publique » de Grignon.
Ce texte présente une analyse sommaire de ce que pourrait être l'évolution de l'agriculture française et européenne, face aux nouveaux enjeux que sont les nouvelles inflexions de la PAC y compris en matière de régulation environnementale, le changement climatique, la demande d'énergies renouvelables.
La Politique agricole commune est engagée dans un processus continu de réforme, avec le découplage des aides proposé par l'accord de Luxembourg comme étape récente. S'appuyant sur des travaux de modélisation, le programme GENEDEC contribue aux évaluations des impacts de la réforme en ce qui concerne les marges brutes, l'allocation des terres, les coûts d'opportunité des facteurs, et quelques critères environnementaux. Ce document restitue une partie des résultats obtenus à l'aide du modèle AROPAj de l'Unité mixte de recherche « Economie Publique » de Grignon.
La Politique agricole commune est engagée dans un processus continu de réforme, avec le découplage des aides proposé par l'accord de Luxembourg comme étape récente. S'appuyant sur des travaux de modélisation, le programme GENEDEC contribue aux évaluations des impacts de la réforme en ce qui concerne les marges brutes, l'allocation des terres, les coûts d'opportunité des facteurs, et quelques critères environnementaux. Ce document restitue une partie des résultats obtenus à l'aide du modèle AROPAj de l'Unité mixte de recherche « Economie Publique » de Grignon.
Ce texte présente une analyse sommaire de ce que pourrait être l'évolution de l'agriculture française et européenne, face aux nouveaux enjeux que sont les nouvelles inflexions de la PAC y compris en matière de régulation environnementale, le changement climatique, la demande d'énergies renouvelables.
La Politique agricole commune est engagée dans un processus continu de réforme, avec le découplage des aides proposé par l'accord de Luxembourg comme étape récente. S'appuyant sur des travaux de modélisation, le programme GENEDEC contribue aux évaluations des impacts de la réforme en ce qui concerne les marges brutes, l'allocation des terres, les coûts d'opportunité des facteurs, et quelques critères environnementaux. Ce document restitue une partie des résultats obtenus à l'aide du modèle AROPAj de l'Unité mixte de recherche « Economie Publique » de Grignon.
La Politique agricole commune est engagée dans un processus continu de réforme, avec le découplage des aides proposé par l'accord de Luxembourg comme étape récente. S'appuyant sur des travaux de modélisation, le programme GENEDEC contribue aux évaluations des impacts de la réforme en ce qui concerne les marges brutes, l'allocation des terres, les coûts d'opportunité des facteurs, et quelques critères environnementaux. Ce document restitue une partie des résultats obtenus à l'aide du modèle AROPAj de l'Unité mixte de recherche « Economie Publique » de Grignon.
La Politique agricole commune est engagée dans un processus continu de réforme, avec le découplage des aides proposé par l'accord de Luxembourg comme étape récente. S'appuyant sur des travaux de modélisation, le programme GENEDEC contribue aux évaluations des impacts de la réforme en ce qui concerne les marges brutes, l'allocation des terres, les coûts d'opportunité des facteurs, et quelques critères environnementaux. Ce document restitue une partie des résultats obtenus à l'aide du modèle AROPAj de l'Unité mixte de recherche « Economie Publique » de Grignon.
First online ; International audience ; The spatial differentiation of input-based pollution fees should in theory decrease compliance costs in the case of nitrate pollution of water bodies from agriculture because both the damage and the compliance costs vary over space. However, the empirical evidence in the literature does not agree on the extent of the potential savings from differentiation. We address this issue in the case of France, using a mathematical programming model of agricultural supply (AROPAj). The modeling approach used accounts for the spatial diversity of nitrate pollution and the heterogeneity of farming systems. Our results reveal the efficiency gains from differentiating pollution fees among polluters and water bodies. For instance, firm-specific and water body-specific taxes represent respectively 5.8 and 32.5 % of farmers' gross margin in terms of compliance costs, whereas a uniform policy at the river-basin district or national level leads to major economic losses and abandonment of the agricultural activity. These results stem from the lower tax rates faced by farmers in less polluted areas, for scenarios based on spatial differentiation. Our estimates suggest that realistic regulation via input-based pollution fees should be differentiated in order to significantly reduce the financial burden on farmers of conforming to predefined pollution levels. Some potential adverse effects related to input-based taxation and land use change call for additional fine-scale nitrogen pollution regulation (e.g. limitations on crop switching). ; Cet article présente une comparaison des coûts pour les agriculteurs en France vis à vis d'une différentiation spatiale des taxes sur l'azote organique (d'origine animale) et minéral (via les fertilisants minéraux), sources principales de la pollution nitrique des eaux. L'analyse repose sur la combinaison d'un modèle de programmation de l'offre agricole (AROPAj), de systèmes d'information géographique, et d'un modèle statistique de la pollution nitrique des eaux à l'échelle de la France métropolitaine. Elle montre que viabiliser une politique publique fondée sur la taxation des intrants passe par la différentiation spatiale de la régulation.
First online ; International audience ; The spatial differentiation of input-based pollution fees should in theory decrease compliance costs in the case of nitrate pollution of water bodies from agriculture because both the damage and the compliance costs vary over space. However, the empirical evidence in the literature does not agree on the extent of the potential savings from differentiation. We address this issue in the case of France, using a mathematical programming model of agricultural supply (AROPAj). The modeling approach used accounts for the spatial diversity of nitrate pollution and the heterogeneity of farming systems. Our results reveal the efficiency gains from differentiating pollution fees among polluters and water bodies. For instance, firm-specific and water body-specific taxes represent respectively 5.8 and 32.5 % of farmers' gross margin in terms of compliance costs, whereas a uniform policy at the river-basin district or national level leads to major economic losses and abandonment of the agricultural activity. These results stem from the lower tax rates faced by farmers in less polluted areas, for scenarios based on spatial differentiation. Our estimates suggest that realistic regulation via input-based pollution fees should be differentiated in order to significantly reduce the financial burden on farmers of conforming to predefined pollution levels. Some potential adverse effects related to input-based taxation and land use change call for additional fine-scale nitrogen pollution regulation (e.g. limitations on crop switching). ; Cet article présente une comparaison des coûts pour les agriculteurs en France vis à vis d'une différentiation spatiale des taxes sur l'azote organique (d'origine animale) et minéral (via les fertilisants minéraux), sources principales de la pollution nitrique des eaux. L'analyse repose sur la combinaison d'un modèle de programmation de l'offre agricole (AROPAj), de systèmes d'information géographique, et d'un modèle statistique de la pollution nitrique des eaux à l'échelle de la France métropolitaine. Elle montre que viabiliser une politique publique fondée sur la taxation des intrants passe par la différentiation spatiale de la régulation.
The spatial differentiation of input-based pollution fees should in theory decrease compliance costs in the case of nitrate pollution of water bodies from agriculture because both the damage and the compliance costs vary over space. However, the empirical evidence in the literature does not agree on the extent of the potential savings from differentiation. We address this issue in the case of France, using a mathematical programming model of agricultural supply (AROPAj). The modeling approach used accounts for the spatial diversity of nitrate pollution and the heterogeneity of farming systems. Our results reveal the efficiency gains from differentiating pollution fees among polluters and water bodies. For instance, firm-specific and water body-specific taxes represent respectively 5.8 and 32.5 % of farmers' gross margin in terms of compliance costs, whereas a uniform policy at the river-basin district or national level leads to major economic losses and abandonment of the agricultural activity. These results stem from the lower tax rates faced by farmers in less polluted areas, for scenarios based on spatial differentiation. Our estimates suggest that realistic regulation via input-based pollution fees should be differentiated in order to significantly reduce the financial burden on farmers of conforming to predefined pollution levels. Some potential adverse effects related to input-based taxation and land use change call for additional fine-scale nitrogen pollution regulation (e.g. limitations on crop switching). ; Cet article présente une comparaison des coûts pour les agriculteurs en France vis à vis d'une différentiation spatiale des taxes sur l'azote organique (d'origine animale) et minéral (via les fertilisants minéraux), sources principales de la pollution nitrique des eaux. L'analyse repose sur la combinaison d'un modèle de programmation de l'offre agricole (AROPAj), de systèmes d'information géographique, et d'un modèle statistique de la pollution nitrique des eaux à l'échelle de la France métropolitaine. Elle montre que viabiliser une politique publique fondée sur la taxation des intrants passe par la différentiation spatiale de la régulation.
Avec le changement climatique, il est admis que les variations de température et de précipitations sont susceptibles d'affecter significativement les systèmes naturels tout autant que les systèmes de production de l'agriculture et de l'élevage. L'objectif de cet article est d'illustrer l'évaluation des impacts du changement climatique sur les productions végétales et de ses interactions avec les productions animales, en particulier via les changements d'utilisation des sols agricoles et l'alimentation animale. Une évaluation des émissions directes de gaz à effet de serre affectées par les changements au sein des systèmes de production est réalisée. L'étude repose sur les résultats obtenus avec le couplage d'un modèle de culture (STICS) et d'un modèle agro-économique (AROPAj), sous différents scénarios climatiques résultant de simulations du climat à long terme (scénarios "A2H2" et "B1H2" de l'AR41 de l'IPCC). Les résultats obtenus montrent que l'adaptation des pratiques agricoles dans le futur lointain atténue voire renverse les effets négatifs que pourrait causer le changement climatique sur les systèmes de culture. Lorsque l'on généralise cette analyse aux prairies et aux cultures fourragères, les résultats apparaissent plus mitigés et les systèmes d'élevage pourraient moins bien résister et évoluer moins favorablement que les systèmes de culture si les prairies devaient subir une diminution significative de leur surface. ; A crop farming model (STICS) and an agro-economic model (AROPAj) were coupled in order to assess the economic aspects and changes in farming practices induced by climate change on a European scale, based on different scenarios simulating long term climate changes. Forecasts were made for changes in land use and animal nutrition. Forage crops are expected to expand and take over grassland. In the long term, these new farming practices could increase direct greenhouse gas emissions due to a wider use of nitrogen fertilizers, a trend which could be reversed by taxing emissions. In this context of significantly reduced grassland, it may prove more difficult for livestock systems to subsist as opposed to crop farming systems.