Single crossing Lorenz curves and inequality comparisons
In: Mathematical social sciences, Volume 47, Issue 1, p. 21-36
18 results
Sort by:
In: Mathematical social sciences, Volume 47, Issue 1, p. 21-36
In: Revue d'économie politique, Volume 111, Issue 5, p. 683-719
ISSN: 2105-2883
Résumé La recherche d'une mesure objective des inégalités, sur le modèle des mesures des grandeurs physiques est vaine : la mesure des inégalités dépend, en effet, de l'opinion des membres de la société en matière de justice distributive. Il est donc souhaitable que les opinions qui sous-tendent les mesures des inégalités soient aussi explicites que possible. Nous nous attachons, dans cette note, à présenter et à discuter en détail les conséquences des opinions sur lesquelles est susceptible de se fonder une mesure des inégalités. Nous distinguons deux classes d'indices d'inégalités, selon qu'ils respectent, ou non, l'axiome d'indépendance. Les premiers sont les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité de von Neumann et Morgenstern. Les second sont les indices de Gini, Gini généralisés et Gini super-généralisés, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité dépendant du rang de Yaari ou de Quiggin. Les indices de Gini et ses généralisations permettent une description beaucoup plus fine des opinions en matière de justice redistributive que les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, puisqu'ils reposent sur des axiomes plus faibles. Ces indices semblent donc particulièrement bien adaptés pour évaluer l'adéquation des politiques redistributives à des objectifs en matière de justice sociale.
National audience ; La recherche d'une mesure objective des inégalités, sur le modèle des mesures des grandeurs physiques est vaine : la mesure des inégalités dépend, en effet, de l'opinion des membres de la société en matière de justice distributive. Il est donc souhaitable que les opinions qui sous-tendent les mesures des inégalités soient aussi explicites que possible. Nous nous attachons, dans cette note, à présenter et à discuter en détail les conséquences des opinions sur lesquelles est susceptible de se fonder une mesure des inégalités. Nous distinguons deux classes d'indices d'inégalités, selon qu'ils respectent, ou non, l'axiome d'indépendance. Les premiers sont les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité de von Neumann et Morgenstern. Les second sont les indices de Gini, Gini généralisés et Gini super-généralisés, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité dépendant du rang de Yaari ou de Quiggin. Les indices de Gini et ses généralisations permettent une description beaucoup plus fine des opinions en matière de justice redistributive que les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, puisqu'ils reposent sur des axiomes plus faibles. Ces indices semblent donc particulièrement bien adaptés pour évaluer l'adéquation des politiques redistributives à des objectifs en matière de justice sociale.
BASE
National audience ; La recherche d'une mesure objective des inégalités, sur le modèle des mesures des grandeurs physiques est vaine : la mesure des inégalités dépend, en effet, de l'opinion des membres de la société en matière de justice distributive. Il est donc souhaitable que les opinions qui sous-tendent les mesures des inégalités soient aussi explicites que possible. Nous nous attachons, dans cette note, à présenter et à discuter en détail les conséquences des opinions sur lesquelles est susceptible de se fonder une mesure des inégalités. Nous distinguons deux classes d'indices d'inégalités, selon qu'ils respectent, ou non, l'axiome d'indépendance. Les premiers sont les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité de von Neumann et Morgenstern. Les second sont les indices de Gini, Gini généralisés et Gini super-généralisés, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité dépendant du rang de Yaari ou de Quiggin. Les indices de Gini et ses généralisations permettent une description beaucoup plus fine des opinions en matière de justice redistributive que les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, puisqu'ils reposent sur des axiomes plus faibles. Ces indices semblent donc particulièrement bien adaptés pour évaluer l'adéquation des politiques redistributives à des objectifs en matière de justice sociale.
BASE
National audience ; La recherche d'une mesure objective des inégalités, sur le modèle des mesures des grandeurs physiques est vaine : la mesure des inégalités dépend, en effet, de l'opinion des membres de la société en matière de justice distributive. Il est donc souhaitable que les opinions qui sous-tendent les mesures des inégalités soient aussi explicites que possible. Nous nous attachons, dans cette note, à présenter et à discuter en détail les conséquences des opinions sur lesquelles est susceptible de se fonder une mesure des inégalités. Nous distinguons deux classes d'indices d'inégalités, selon qu'ils respectent, ou non, l'axiome d'indépendance. Les premiers sont les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité de von Neumann et Morgenstern. Les second sont les indices de Gini, Gini généralisés et Gini super-généralisés, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité dépendant du rang de Yaari ou de Quiggin. Les indices de Gini et ses généralisations permettent une description beaucoup plus fine des opinions en matière de justice redistributive que les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, puisqu'ils reposent sur des axiomes plus faibles. Ces indices semblent donc particulièrement bien adaptés pour évaluer l'adéquation des politiques redistributives à des objectifs en matière de justice sociale.
BASE
National audience ; La recherche d'une mesure objective des inégalités, sur le modèle des mesures des grandeurs physiques est vaine : la mesure des inégalités dépend, en effet, de l'opinion des membres de la société en matière de justice distributive. Il est donc souhaitable que les opinions qui sous-tendent les mesures des inégalités soient aussi explicites que possible. Nous nous attachons, dans cette note, à présenter et à discuter en détail les conséquences des opinions sur lesquelles est susceptible de se fonder une mesure des inégalités. Nous distinguons deux classes d'indices d'inégalités, selon qu'ils respectent, ou non, l'axiome d'indépendance. Les premiers sont les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité de von Neumann et Morgenstern. Les second sont les indices de Gini, Gini généralisés et Gini super-généralisés, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité dépendant du rang de Yaari ou de Quiggin. Les indices de Gini et ses généralisations permettent une description beaucoup plus fine des opinions en matière de justice redistributive que les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, puisqu'ils reposent sur des axiomes plus faibles. Ces indices semblent donc particulièrement bien adaptés pour évaluer l'adéquation des politiques redistributives à des objectifs en matière de justice sociale.
BASE
National audience ; La recherche d'une mesure objective des inégalités, sur le modèle des mesures des grandeurs physiques est vaine : la mesure des inégalités dépend, en effet, de l'opinion des membres de la société en matière de justice distributive. Il est donc souhaitable que les opinions qui sous-tendent les mesures des inégalités soient aussi explicites que possible. Nous nous attachons, dans cette note, à présenter et à discuter en détail les conséquences des opinions sur lesquelles est susceptible de se fonder une mesure des inégalités. Nous distinguons deux classes d'indices d'inégalités, selon qu'ils respectent, ou non, l'axiome d'indépendance. Les premiers sont les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité de von Neumann et Morgenstern. Les second sont les indices de Gini, Gini généralisés et Gini super-généralisés, et s'inscrivent dans le cadre du modèle d'espérance d'utilité dépendant du rang de Yaari ou de Quiggin. Les indices de Gini et ses généralisations permettent une description beaucoup plus fine des opinions en matière de justice redistributive que les indices à la Atkinson-Kolm-Sen, puisqu'ils reposent sur des axiomes plus faibles. Ces indices semblent donc particulièrement bien adaptés pour évaluer l'adéquation des politiques redistributives à des objectifs en matière de justice sociale.
BASE
National audience ; Les mesures traditionnelles des inégalités considèrent l'aversion collective à l'égard des inégalités comme un paramètre déterminé a priori. En particulier, ce paramètre est maintenu constant lorsqu'on effectue des comparaisons internationales ou intertemporelles. Nous proposons ici d'utiliser les données fiscales pour construire un indicateur d'inégalités qui tienne compte de l'attitude collective à l'égard des inégalités. Nous utilisons cet indicateur pour mesurer l'évolution des inégalités de revenus en France entre 1990 et 1997, à partir des données du modèle de micro-simulation construit par la division ''Etudes Sociales'' de l'INSEE. Il ressort de notre analyse que l'aversion collective à l'égard des inégalités a notablement augmenté au cours de cette période, ce qui s'est essentiellement manifesté par une modification de la politique de prélèvements sociaux. Ainsi, bien que la dispersion des revenus disponibles soit restée à peu près constante sur la période considérée, les inégalités perçues auraient augmenté.
BASE
National audience ; Les mesures traditionnelles des inégalités considèrent l'aversion collective à l'égard des inégalités comme un paramètre déterminé a priori. En particulier, ce paramètre est maintenu constant lorsqu'on effectue des comparaisons internationales ou intertemporelles. Nous proposons ici d'utiliser les données fiscales pour construire un indicateur d'inégalités qui tienne compte de l'attitude collective à l'égard des inégalités. Nous utilisons cet indicateur pour mesurer l'évolution des inégalités de revenus en France entre 1990 et 1997, à partir des données du modèle de micro-simulation construit par la division ''Etudes Sociales'' de l'INSEE. Il ressort de notre analyse que l'aversion collective à l'égard des inégalités a notablement augmenté au cours de cette période, ce qui s'est essentiellement manifesté par une modification de la politique de prélèvements sociaux. Ainsi, bien que la dispersion des revenus disponibles soit restée à peu près constante sur la période considérée, les inégalités perçues auraient augmenté.
BASE
National audience ; Les mesures traditionnelles des inégalités considèrent l'aversion collective à l'égard des inégalités comme un paramètre déterminé a priori. En particulier, ce paramètre est maintenu constant lorsqu'on effectue des comparaisons internationales ou intertemporelles. Nous proposons ici d'utiliser les données fiscales pour construire un indicateur d'inégalités qui tienne compte de l'attitude collective à l'égard des inégalités. Nous utilisons cet indicateur pour mesurer l'évolution des inégalités de revenus en France entre 1990 et 1997, à partir des données du modèle de micro-simulation construit par la division ''Etudes Sociales'' de l'INSEE. Il ressort de notre analyse que l'aversion collective à l'égard des inégalités a notablement augmenté au cours de cette période, ce qui s'est essentiellement manifesté par une modification de la politique de prélèvements sociaux. Ainsi, bien que la dispersion des revenus disponibles soit restée à peu près constante sur la période considérée, les inégalités perçues auraient augmenté.
BASE
National audience ; Les mesures traditionnelles des inégalités considèrent l'aversion collective à l'égard des inégalités comme un paramètre déterminé a priori. En particulier, ce paramètre est maintenu constant lorsqu'on effectue des comparaisons internationales ou intertemporelles. Nous proposons ici d'utiliser les données fiscales pour construire un indicateur d'inégalités qui tienne compte de l'attitude collective à l'égard des inégalités. Nous utilisons cet indicateur pour mesurer l'évolution des inégalités de revenus en France entre 1990 et 1997, à partir des données du modèle de micro-simulation construit par la division ''Etudes Sociales'' de l'INSEE. Il ressort de notre analyse que l'aversion collective à l'égard des inégalités a notablement augmenté au cours de cette période, ce qui s'est essentiellement manifesté par une modification de la politique de prélèvements sociaux. Ainsi, bien que la dispersion des revenus disponibles soit restée à peu près constante sur la période considérée, les inégalités perçues auraient augmenté.
BASE
National audience ; Les mesures traditionnelles des inégalités considèrent l'aversion collective à l'égard des inégalités comme un paramètre déterminé a priori. En particulier, ce paramètre est maintenu constant lorsqu'on effectue des comparaisons internationales ou intertemporelles. Nous proposons ici d'utiliser les données fiscales pour construire un indicateur d'inégalités qui tienne compte de l'attitude collective à l'égard des inégalités. Nous utilisons cet indicateur pour mesurer l'évolution des inégalités de revenus en France entre 1990 et 1997, à partir des données du modèle de micro-simulation construit par la division ''Etudes Sociales'' de l'INSEE. Il ressort de notre analyse que l'aversion collective à l'égard des inégalités a notablement augmenté au cours de cette période, ce qui s'est essentiellement manifesté par une modification de la politique de prélèvements sociaux. Ainsi, bien que la dispersion des revenus disponibles soit restée à peu près constante sur la période considérée, les inégalités perçues auraient augmenté.
BASE
In: Social choice and welfare, Volume 41, Issue 2, p. 427-452
ISSN: 1432-217X
In: Mathematical social sciences, Volume 73, p. 13-22
In: COGNIT-D-23-01239
SSRN