Search results
Filter
15 results
Sort by:
World Affairs Online
L'art de la défaite: 1940 - 1944
In: L'univers historique
L'art entre 1940 et 1944
Qu'en fut-il de l'architecture pendant que la France vivait le «cauchemar sinistre et glacé», que fut, selon les termes de Roland Barthes, le régime de Vichy? Les politiques architecturales conduites par l'État français ne sauraient se mesurer à la seule quantité – infinitésimale – d'édifices réalisés pendant les quatre longues années de l'Occupation. Et l'abondance de la production textuelle, l'ampleur des réorganisations administratives et la complexité des politiques sectorielles méritent une analyse croisée. De surcroît, la destinée des architectes n'a fait l'objet d'aucune étude comparable à celles réalisées sur les hauts fonctionnaires, les avocats ou les médecins, ou encore sur les artistes et les écrivains. En particulier, l'application des lois raciales à la profession, telle qu'encadrée par l'Ordre créé le 31 décembre 1940, et à l'enseignement, reste inexplorée.Les politiques frappées au sceau de la nostalgie régionaliste, que détourne habilement le chantier 1425 du musée des Arts et Traditions populaires, furent contemporaines de celles conduites pour moderniser la conception et la production des bâtiments. Les comités d'organisation pressaient à la normalisation et à la standardisation, tandis que la réflexion sur la préfabrication s'engageait dans le cadre de la reconstruction. Les langages architecturaux préconisés pour les villes détruites étaient fort divers, du traditionalisme modernisé pratiqué à Gien au moderne classicisant d'Auguste Perret à Amiens.Purgée de ses professeurs juifs, l'École des beaux-arts poursuivit son activité à Paris et, sous la conduite d'Eugène Beaudouin, à Marseille, pendant que le projet d'une section des hautes études architecturales était longuement discuté. En revanche, un nouveau dispositif fut mis en place dans le champ de la presse, avec la création de L'Architecture française et de Techniques et architecture, où œuvrèrent des équipes que leurs positions opposaient. Le rôle d'instances comme le Conseil des bâtiments civils, et celui des multiples commissions créées ...
BASE
L'art entre 1940 et 1944
Qu'en fut-il de l'architecture pendant que la France vivait le «cauchemar sinistre et glacé», que fut, selon les termes de Roland Barthes, le régime de Vichy? Les politiques architecturales conduites par l'État français ne sauraient se mesurer à la seule quantité – infinitésimale – d'édifices réalisés pendant les quatre longues années de l'Occupation. Et l'abondance de la production textuelle, l'ampleur des réorganisations administratives et la complexité des politiques sectorielles méritent une analyse croisée. De surcroît, la destinée des architectes n'a fait l'objet d'aucune étude comparable à celles réalisées sur les hauts fonctionnaires, les avocats ou les médecins, ou encore sur les artistes et les écrivains. En particulier, l'application des lois raciales à la profession, telle qu'encadrée par l'Ordre créé le 31 décembre 1940, et à l'enseignement, reste inexplorée.Les politiques frappées au sceau de la nostalgie régionaliste, que détourne habilement le chantier 1425 du musée des Arts et Traditions populaires, furent contemporaines de celles conduites pour moderniser la conception et la production des bâtiments. Les comités d'organisation pressaient à la normalisation et à la standardisation, tandis que la réflexion sur la préfabrication s'engageait dans le cadre de la reconstruction. Les langages architecturaux préconisés pour les villes détruites étaient fort divers, du traditionalisme modernisé pratiqué à Gien au moderne classicisant d'Auguste Perret à Amiens.Purgée de ses professeurs juifs, l'École des beaux-arts poursuivit son activité à Paris et, sous la conduite d'Eugène Beaudouin, à Marseille, pendant que le projet d'une section des hautes études architecturales était longuement discuté. En revanche, un nouveau dispositif fut mis en place dans le champ de la presse, avec la création de L'Architecture française et de Techniques et architecture, où œuvrèrent des équipes que leurs positions opposaient. Le rôle d'instances comme le Conseil des bâtiments civils, et celui des multiples commissions créées pour encadrer la politique de l'urbanisme doit aussi être évoqué.Beaucoup des mesures arrêtées sous Vichy trouvèrent leur source dans les stratégies de réforme inabouties de l'entre-deux-guerres, et la plupart d'entre elles resteront en vigueur à la Libération, souvent mises en œuvre par ceux-là mêmes qui les avaient instaurées, car il n'y aura pas de France année zéro, pour paraphraser Roberto Rossellini. Sans prétendre mettre à jour toutes les continuités et les décalages entre les programmes d'avant et d'après l'été 1944, la discussion permettra d'en évoquer les plus marquants.
BASE
Quand l'histoire rend fou
Comment les tumultes de l'Histoire affectent-ils la vie psychique des individus ? Laure Murat explore les liens entre folie et politique au XIXe siècle, s'intéressant aussi bien aux patients des asiles, dont beaucoup se prenaient pour Napoléon, qu'aux élites médicales et politiques qui s'efforçaient de les exclure ou les stigmatiser.
BASE
Quand l'Histoire rend fou
Comment les tumultes de l'Histoire affectent-ils la vie psychique des individus ? Laure Murat explore les liens entre folie et politique au XIXe siècle, s'intéressant aussi bien aux patients des asiles, dont beaucoup se prenaient pour Napoléon, qu'aux élites médicales et politiques qui s'efforçaient de les exclure et de les stigmatiser.
BASE
Quand l'Histoire rend fou
Comment les tumultes de l'Histoire affectent-ils la vie psychique des individus ? Laure Murat explore les liens entre folie et politique au XIXe siècle, s'intéressant aussi bien aux patients des asiles, dont beaucoup se prenaient pour Napoléon, qu'aux élites médicales et politiques qui s'efforçaient de les exclure et de les stigmatiser.
BASE
When does history render ; Quand l'Histoire rend fou
how tumultes in history affect people's mental life? Laure Murat explores the links between folia and politics in the 19th century, looking at both Asian patients, many of whom were for Napoleon, and medical and political elites who tried to exclude and stigmatise them. ; Comment les tumultes de l'Histoire affectent-ils la vie psychique des individus ? Laure Murat explore les liens entre folie et politique au XIXe siècle, s'intéressant aussi bien aux patients des asiles, dont beaucoup se prenaient pour Napoléon, qu'aux élites médicales et politiques qui s'efforçaient de les exclure et de les stigmatiser.
BASE
Quand l'histoire rend fou
Comment les tumultes de l'Histoire affectent-ils la vie psychique des individus ? Laure Murat explore les liens entre folie et politique au XIXe siècle, s'intéressant aussi bien aux patients des asiles, dont beaucoup se prenaient pour Napoléon, qu'aux élites médicales et politiques qui s'efforçaient de les exclure ou les stigmatiser.
BASE
L'Ordre des artistes et l'utopie corporatiste : les tentatives de régir la scène artistique française, juin 1940-août 1944
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Volume 37, Issue 1, p. 64-87
Le marché de l'art sous l'occupation: 1940-1944
Sous l'Occupation allemande, le marché de l'art a été florissant. Les marchandises affluent, certaines issues des spoliations des familles juives. Une semaine après l'entrée des troupes allemandes dans Paris commence la saisie des œuvres d'art leur appartenant. Le gouvernement de Vichy oblige les galeristes juifs à céder leurs tableaux aux administrateurs provisoires, tandis que les autorités occupantes en confisquent une partie. Dès lors, l'hôtel des ventes de Drouot, qui a interdit « de manière absolue » son entrée aux Juifs, ne désemplit pas. Les ventes des objets d'art atteignent des prix records. Après une longue enquête en Europe et aux États-Unis, et grâce à des archives jusque-là inexploitées, Emmanuelle Polack dresse un tableau précis du marché de l'art sous l'Occupation. Sous sa plume se déploie une galerie impressionnante de protagonistes — marchands, commissaires-priseurs, antiquaires, experts, courtiers, acheteurs, conservateurs. Pour comprendre le rôle de chacun, on entre dans le lieu de leurs activités — appartements, galeries, salles de ventes aux enchères, palaces, banques. Une faune d'intermédiaires peu scrupuleux profite sans retenue de la confiscation des œuvres d'art. On découvre le destin tragique de galeristes juifs victimes de l'« aryanisation » du monde de l'art. Après la guerre, peu de sanctions seront prises. Aujourd'hui, de nombreuses oeuvres n'ont toujours pas été restituées à leurs propriétaires. Elles sont les témoins silencieux de l'Histoire. Un livre essentiel sur une page sombre de l'histoire française.
World Affairs Online
L' art en guerre: France 1938 - 1947 ; Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 12 octobre 2012 - 17 février 2013
Catalogue de l'exposition L'Art en guerre, France 1938-1947, présentée au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris du 12 octobre 2012 au 17 février 2013. Cet ouvrage montre comment, dans un contexte de pénurie et d'oppression, les artistes ont proposé des réponses nouvelles qui modifieront en profondeur le contenu et la forme de l'art jusqu'à aujourd'hui. Articulé en une dizaine de séquences fortes, l'exposition ouvre en 1938 avec l'Exposition internationale du Surréalisme dans l'atmosphère troublée de l'avant-guerre. Cet ouvrage de référence aborde sous un angle nouveau les enjeux artistiques des années 1940, intégrant l'histoire sociale et politique de cette décennie. Il sera composé d'une première partie présentant les oeuvres exposées (plus de 300 oeuvres de quatre-vingts artistes) et d'un abécédaire de plus de 200 entrées, rédigées par plus de 150 auteurs
World Affairs Online
World Affairs Online