Culture, médias et politique : perspectives LGBTI et queer
In: Genre, sexualité & société, Issue 28
ISSN: 2104-3736
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In: Genre, sexualité & société, Issue 28
ISSN: 2104-3736
In: Trajectoires: travaux des jeunes chercheurs du CIERA, Issue 14
ISSN: 1961-9057
International audience ; Cette communication se propose d'explorer la mise en oeuvre de politiques queer et féministes au sein de la scène musicale « do-it-yourself » allemande, en s'intéressant plus spécifiquement à un réseau de festivals en développement depuis 2003. Fortement inspirés du punk, bien que leur programmation se soit rapidement diversifiée pour inclure des formes de musiques électroniques et de hip hop, ces événements reprennent en fait le modèle de la Ladyfest d'Olympia, organisée en 2000, aux États-Unis, par un collectif lié au mouvement punk-féministe des Riot Grrrls. Ils en reprennent notamment l'organisation divisée entre journées consacrées à des discussions, débats et ateliers portant sur des questions politiques, et soirées dédiées à la musique et à la fête. En découle un format hybride, entre militantisme, espace communautaire, et scène musicale underground. C'est cette mise en relation d'une dimension politique, militante et d'une dimension musicale qui m'intéressera tout particulièrement ici. Je me demanderai en effet comment les politiques queer_féministes influencent-elles autant, d'une part, le festival comme événement à caractère social et militant et, d'autre part, les sonorités, les textes des musiques programmées et leur réception. Je montrerai notamment que ces deux aspects du festival sont en constante interaction, rendant impossible une séparation stricte entre musique et politique.
BASE
International audience ; Cette communication se propose d'explorer la mise en oeuvre de politiques queer et féministes au sein de la scène musicale « do-it-yourself » allemande, en s'intéressant plus spécifiquement à un réseau de festivals en développement depuis 2003. Fortement inspirés du punk, bien que leur programmation se soit rapidement diversifiée pour inclure des formes de musiques électroniques et de hip hop, ces événements reprennent en fait le modèle de la Ladyfest d'Olympia, organisée en 2000, aux États-Unis, par un collectif lié au mouvement punk-féministe des Riot Grrrls. Ils en reprennent notamment l'organisation divisée entre journées consacrées à des discussions, débats et ateliers portant sur des questions politiques, et soirées dédiées à la musique et à la fête. En découle un format hybride, entre militantisme, espace communautaire, et scène musicale underground. C'est cette mise en relation d'une dimension politique, militante et d'une dimension musicale qui m'intéressera tout particulièrement ici. Je me demanderai en effet comment les politiques queer_féministes influencent-elles autant, d'une part, le festival comme événement à caractère social et militant et, d'autre part, les sonorités, les textes des musiques programmées et leur réception. Je montrerai notamment que ces deux aspects du festival sont en constante interaction, rendant impossible une séparation stricte entre musique et politique.
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International audience ; De la rue à la scène : une analyse des interactions entre festivals punk-féministes et mouvements sociaux. Résumé Depuis le début des années 2000, tout un réseau de festivals répondant au nom de Ladyfest se développe à travers le monde. À son origine se trouve un premier événement, organisé à Olympia, Washington aux États-Unis en 2000, et inspiré par l'héritage du mouvement punk-féministe des Riot Grrrls. L'ensemble de ces événements se donne pour objectifs de visibiliser et valoriser le travail des femmes au sein de la scène punk ainsi que d'y propager des idées et des valeurs féministes. Ils sont ainsi généralement divisés en deux parties, avec des ateliers et des débats portant sur des questions politiques en journée, puis des concerts en soirée. Ils mêlent en fait concrètement musique, politique et militantisme, si bien que certains vont jusqu'à intégrer des manifestations à leur programmation. Cette présentation s'appuie sur mon corpus de thèse, c'est-à-dire l'analyse de la programmation d'une centaine de festivals punk-féministes qui se sont déroulés en France et en Allemagne depuis 2003. J'y proposerai de replacer ces événements dans l'histoire du féminisme depuis les années 1970, en interrogeant les influences politiques qui nourrissent leur conception, les interactions entre festival et mouvement social, ainsi que la mise en musique de leurs revendications.
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International audience ; De la rue à la scène : une analyse des interactions entre festivals punk-féministes et mouvements sociaux. Résumé Depuis le début des années 2000, tout un réseau de festivals répondant au nom de Ladyfest se développe à travers le monde. À son origine se trouve un premier événement, organisé à Olympia, Washington aux États-Unis en 2000, et inspiré par l'héritage du mouvement punk-féministe des Riot Grrrls. L'ensemble de ces événements se donne pour objectifs de visibiliser et valoriser le travail des femmes au sein de la scène punk ainsi que d'y propager des idées et des valeurs féministes. Ils sont ainsi généralement divisés en deux parties, avec des ateliers et des débats portant sur des questions politiques en journée, puis des concerts en soirée. Ils mêlent en fait concrètement musique, politique et militantisme, si bien que certains vont jusqu'à intégrer des manifestations à leur programmation. Cette présentation s'appuie sur mon corpus de thèse, c'est-à-dire l'analyse de la programmation d'une centaine de festivals punk-féministes qui se sont déroulés en France et en Allemagne depuis 2003. J'y proposerai de replacer ces événements dans l'histoire du féminisme depuis les années 1970, en interrogeant les influences politiques qui nourrissent leur conception, les interactions entre festival et mouvement social, ainsi que la mise en musique de leurs revendications.
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World Affairs Online