I was a teenage prostitute / Lisa Carver -- I am a prostitute and a writer / Anonymous -- Interview with a male sex worker / Cindy-Lou Dale -- Confessions of an ivy league call girl / Jeannette Angell -- Leaving prostitution behind / clandestine call girl -- The unionization of sex workers : interview with Ana Lopez from the International Union of Sex Workers -- Sex with prostitutes is exciting and honest / Sebastian Horsley -- The uneasy relationship between prostitutes and feminists / Teri Goodson -- A courtesan's spiritual calling / Amanda Brooks -- Sex workers are feminists : feminism and sex work -- Memoirs of a Hollywood prostitute / Daniel Maurer -- A downward spiral / Frederique Delacoste and Priscilla Alexander, editors -- Living as an HIV-positive porn star and escort / Tony Valenzuela -- A former prostitute finds God / Shelly Lubben -- Rescuing girls from prostitution / Somaly Mam
"Wie wird Prostitution im feministischen Diskurs verhandelt? Welche Interpretationen des sozialen Phänomens Prostitution werden in diesem Diskurs gegeben? Der Artikel gibt Einblicke in die Ergebnisse einer Diskursanalyse zu diesen Forschungsfragen. Methodisch wird mit dem Diskursbegriff Michel Foucaults, mit dem Konzept Deutungsangebote von Michael Schwab-Trapp sowie mit dem Rahmenkonzept von Jürgen Gerhards et al. gearbeitet. Fokus des Artikels sind insbesondere die diskursiven Verhandlungen zur Beziehung von Prostitution und der patriarchalen Ordnung der Gesellschaft in deutsch- und englischsprachigen Veröffentlichungen seit den 1960er Jahren. Dabei zeigen sich Deutungsangebote zur Frage, ob Prostitution diese Ordnung aufbrechen kann oder sie verfestigt sowie differente Sicht weisen auf Freiwilligkeit und Zwang. Es wird deutlich, wie vielschichtig und heterogen die Deutungen im betrachteten Diskurs sind. Der Beitrag schließt mit Überlegungen zu der Frage ,Was ist feministisch?' und mit Reflexionen zu individueller und kollektiver Verantwortung." (Autorenreferat)
ZusammenfassungIm Verhältnis von Kriminologie und Prostitution besteht schon mit Blick auf die Gefahr von Stigmatisierungen Klärungsbedarf. Zentrale Bedeutung hat dabei die Frage, ob das Anbieten oder die Inanspruchnahme von sexuellen Handlungen gegen Entgelt sowie damit im Zusammenhang stehende Verhaltensweisen als "Verbrechen" anzusehen sind. Aber auch die aktuelle Handhabung der Prostitution durch die Rechtsordnung oder der Umgang mit Reformforderungen stehen mit Tatsachen im Zusammenhang, die an eine kriminologische Zuständigkeit denken lassen. Insbesondere widmet sich die Kriminologie – wie auch andere (forensische) Wissenschaften – der Faktenbasis einer Freiverantwortlichkeit, auf die es nicht zuletzt im Zusammenhang mit dem Anbieten von sexuellen Handlungen gegen Entgelt ankommt.
International audience ; Au commencement était le stigmate. Concentré de préjugés, de fantasmes et d'émotions, la prostitution est une catégorie trouble qui, dans un même mouvement, désigne et disqualifie une relation ou une activité associée à la sexualité commerciale. Par là même, elle établit l'indignité de la personne qui l'exerce et participe d'un façonnement historique plus large de définition des comportements sexuels acceptables (ou non) dans une société donnée. Au-delà du lieu commun de ce qui serait « le plus vieux métier du monde », la catégorie « prostitution » relève d'une construction sociale et politique. Ainsi, les injures « putain » ou « pute » sont susceptibles de s'appliquer à toutes les femmes sans exception dès lors qu'elles transgressent les normes de genre et de sexualité prescrites par l'idéal de la féminité. Propre à l'énonciation de la prostitution, ce « stigmate de putain » est spécifiquement féminin, agissant « comme un fouet » pour rappeler à l'ordre les femmes prises en flagrant délit d'indépendance [Pheterson, 2001]. Le fait que la prostitution masculine-statistiquement marginale, et encore peu étudiée [Revenin, 2005]soit nettement moins stigmatisée indique combien la prostitution est révélatrice d'un système de domination de genre et des mécanismes de sa reproduction. La prostitution est donc une catégorie en tension qui, d'une part, exprime les rapports de pouvoir qui s'exercent sur la sexualité féminine et, d'autre part, constitue un instrument de conditionnement et d'imposition de ce pouvoir. Catégorie morale, la prostitution possède en outre la particularité d'être une « déviance » et une source de revenus par laquelle il est possible de subvenir à ses besoins. Elle recouvre un espace social hétérogène composé d'individus issus généralement de milieux modestes ou très modestes, parfois marginaux, qui trouvent dans cette activité un moyen d'existence et de subsistance. « Stigmate et métier » [Pryen, 1999], la prostitution est exclue du monde de l'effort laborieux et sa ...
International audience ; Au commencement était le stigmate. Concentré de préjugés, de fantasmes et d'émotions, la prostitution est une catégorie trouble qui, dans un même mouvement, désigne et disqualifie une relation ou une activité associée à la sexualité commerciale. Par là même, elle établit l'indignité de la personne qui l'exerce et participe d'un façonnement historique plus large de définition des comportements sexuels acceptables (ou non) dans une société donnée. Au-delà du lieu commun de ce qui serait « le plus vieux métier du monde », la catégorie « prostitution » relève d'une construction sociale et politique. Ainsi, les injures « putain » ou « pute » sont susceptibles de s'appliquer à toutes les femmes sans exception dès lors qu'elles transgressent les normes de genre et de sexualité prescrites par l'idéal de la féminité. Propre à l'énonciation de la prostitution, ce « stigmate de putain » est spécifiquement féminin, agissant « comme un fouet » pour rappeler à l'ordre les femmes prises en flagrant délit d'indépendance [Pheterson, 2001]. Le fait que la prostitution masculine-statistiquement marginale, et encore peu étudiée [Revenin, 2005]soit nettement moins stigmatisée indique combien la prostitution est révélatrice d'un système de domination de genre et des mécanismes de sa reproduction. La prostitution est donc une catégorie en tension qui, d'une part, exprime les rapports de pouvoir qui s'exercent sur la sexualité féminine et, d'autre part, constitue un instrument de conditionnement et d'imposition de ce pouvoir. Catégorie morale, la prostitution possède en outre la particularité d'être une « déviance » et une source de revenus par laquelle il est possible de subvenir à ses besoins. Elle recouvre un espace social hétérogène composé d'individus issus généralement de milieux modestes ou très modestes, parfois marginaux, qui trouvent dans cette activité un moyen d'existence et de subsistance. « Stigmate et métier » [Pryen, 1999], la prostitution est exclue du monde de l'effort laborieux et sa ...
International audience ; Au commencement était le stigmate. Concentré de préjugés, de fantasmes et d'émotions, la prostitution est une catégorie trouble qui, dans un même mouvement, désigne et disqualifie une relation ou une activité associée à la sexualité commerciale. Par là même, elle établit l'indignité de la personne qui l'exerce et participe d'un façonnement historique plus large de définition des comportements sexuels acceptables (ou non) dans une société donnée. Au-delà du lieu commun de ce qui serait « le plus vieux métier du monde », la catégorie « prostitution » relève d'une construction sociale et politique. Ainsi, les injures « putain » ou « pute » sont susceptibles de s'appliquer à toutes les femmes sans exception dès lors qu'elles transgressent les normes de genre et de sexualité prescrites par l'idéal de la féminité. Propre à l'énonciation de la prostitution, ce « stigmate de putain » est spécifiquement féminin, agissant « comme un fouet » pour rappeler à l'ordre les femmes prises en flagrant délit d'indépendance [Pheterson, 2001]. Le fait que la prostitution masculine-statistiquement marginale, et encore peu étudiée [Revenin, 2005]soit nettement moins stigmatisée indique combien la prostitution est révélatrice d'un système de domination de genre et des mécanismes de sa reproduction. La prostitution est donc une catégorie en tension qui, d'une part, exprime les rapports de pouvoir qui s'exercent sur la sexualité féminine et, d'autre part, constitue un instrument de conditionnement et d'imposition de ce pouvoir. Catégorie morale, la prostitution possède en outre la particularité d'être une « déviance » et une source de revenus par laquelle il est possible de subvenir à ses besoins. Elle recouvre un espace social hétérogène composé d'individus issus généralement de milieux modestes ou très modestes, parfois marginaux, qui trouvent dans cette activité un moyen d'existence et de subsistance. « Stigmate et métier » [Pryen, 1999], la prostitution est exclue du monde de l'effort laborieux et sa ...
ZusammenfassungDer Beitrag vermittelt einen Überblick über die Strafvorschriften betreffend die Prostitution. Im Gegensatz zum sog. "Nordischen Modell" werden die Nachfrage und das Umfeld der Prostitution in Deutschland nicht umfassend kriminalisiert. Stattdessen orientiert sich die strafrechtliche Regulierung an der grundsätzlichen Akzeptanz eigenverantwortlich ausgeübter Prostitution. Kurz: Es geht nicht um den Schutz vor Prostitution, sondern um Schutz in der Prostitution. Gleichwohl fehlt immer noch ein systematisch stimmiges Gesamtkonzept. Abschließend wird der Reformbedarf aufgezeigt.
'Trotz weit gehender Legalisierung stellt das Feld der Prostitution in Deutschland immer noch eine tabuisierte Grauzone des Sozialen dar, die auch von der Wissenschaft lange weitgehend ausgegrenzt wurde. Hintergründe liegen dabei nicht nur in einer erschwerten Zugänglichkeit des Feldes, sondern auch in verbreiteten Wahrnehmungsmustern, die eine offene und kritische Auseinandersetzung in der Forschung erschweren. Aubauend auf ein ethnographisch orientiertes Forschungsprojekt zur Prostitution in Frankfurt am Main thematisiert der Beitrag sowohl Fragen des (konzeptionellen) Zugangs zum Feld als auch Fragen der forschungsmethodologischen Überwindung sozialer Konventionalisierungen, die Wahrnehmung und 'Wissen' nicht nur im Alltagserleben, sondern auch in der Forschung beeinflussen (können). Ins Blickfeld gerückt wird dabei u. a. die in sozialwissenschaftlichen Forschungsprozessen stets zu berücksichtigende Balance zwischen 'Engagement und Distanzierung' (Elias 1990), das heißt zwischen einem (notwendigen) empathischen Zugang auf der einen und einer (ebenso notwendigen) gezielten 'Befremdung' (Amann/ Hirschauer 1997) der in der Forschung (re)konstruierten sozialen Wirklichkeit auf der anderen Seite.' (Autorenreferat)