International audience ; Le programme de protection insecticide "Lutte étagée ciblée" (LEC) repose sur l'utilisation de seuils d'intervention contre les ravageurs du cotonnier. Après avoir été vulgarisée au Cameroun sur 70% des superficies en 1994, la LEC est depuis progressivement abandonnée. Cette disparition est due à trois causes principales: (1) l'utilisation d'observateurs salariés pour réaliser les comptages d'insectes, (2) la lourdeur des opérations de suivi et de contrôle par l'encadrement et (3) la faiblesse des économies réalisée, liée au faible coût actuel des insecticides. Des propositions sont faites afin de permettre de re-dynamiser le développement de la LEC; elles tiennent principalement dans l'évolution vers une mise en oeuvre individuelle de la LEC par les paysans. Au Tchad, les performances techniques de la LEC ont été évaluées en 1999. La LEC a été comparée au programme recommandé sur quatre terroirs, chez 25 paysans par terroir. L'économie d'insecticide permise par la LEC est de 30%. Le rendement moyen obtenu en LEC est de 722 kg/ha, contre 560 kg/ha pour le programme recommandé. En Centrafrique, les performances techniques de la LEC ont été évaluées en 1998 dans huit villages. La LEC a permis une économie moyenne de 10% à 44% des quantités d'insecticides. L'avenir du développement de la LEC en Afrique centrale est discuté. (Résumé d'auteur)
In the Democratic Republic of Congo (DRC), caterpillars provide up to 40% of all animal protein consumed and contributes to addressing the problems of food insecurity and poverty in the country. A great proportion of western part population of the DRC consumes caterpillars on a daily basis in their feeding habits. In this region of the country, the edible caterpillar called Mikombidila is also consumed by the inhabitants and are highly appreciated for its excellent taste. Nevertheless, this species is only available in small quantities. This species naturally feeds on a semi-recumbent annual grassy plant with ascending or erect stems up to 60 cm high, called Boerhavia diffusa L., belonging to the Nyctaginaceae family. Research on this caterpillar species is almost non-existent. Very few authors have described its life cycle. After rearing them under laboratory conditions, an identification of the adults has been carried out. This identification indicates that individuals belong to the Noctuidae family and Agaristinae subfamily and represents potentially the Aegocera rectilinea Boisduval 1836 species. The preliminary data on the biology of this species obtained at the end of the observation phase are as follows: it is a multivoltine species with a developmental cycle of ≈30 days (egg incubation ≈ 3 days, larval development ≈ 15 days, pupation ≈ 12 days) and an adult life span of≈ 6 days. Therefore, furthers studies are currently under process to characterize precisely its life cycle parameters and feeding preferences in order to set up a efficient and inexpensive breeding system for a rural and sustainable exploitation of the Mikombidila caterpillar in DRC. ; Peer reviewed
Bruchus rufimanus Boheman 1833 (Coleoptera : Chrysomelidae) is a serious pest of Vicia faba L. (Fabaceae) preventing the valuation of crop products due to its post-embryonic development taking place inside forming seeds. However, the European Union, concerned about the sustainable development of its agriculture, promotes V. faba crops for its multiple services provided to cropping systems, and restricts at the same time the use of effective pesticides against B. rufimanus. This suggests the finding of alternative control methods, such as the use of semiochemicals. To date, some volatile organic compounds (VOCs) involved in the field colonization, feeding, mating and oviposition of B. rufimanus, taking place on different parts of V. faba and following its phenological stage, have already been identified. Further studies would, however, provide insight into other pheromonal means of communication that could be implemented in the semiochemical-based management of this pest, such as the assessment of oviposition or aggregation pheromones. Concerning the semiochemical-based control methods, only one study has been trying to implement a mass-trapping method; and no studies investigated other methods, such as the push-pull or attract-and-kill methods, in IPM strategy including new insight into pheromone identification, entomopathogenic agents or specific parasitoids. In this context, preliminary experimentations of entomopathogenic tests and odor samplings for the identification of new pheromones (aggregation or oviposition deterring pheromone) were carried out within the "FEVERPRO project", and could suggest the implementation of innovative control methods of this specific pest in alternative to the use of pesticides. ; Peer reviewed
The geographical distribution, the phenology and the prosperity's level of six Macrophya species living in Belgium and Grand Duchy of Luxembourg are described and discussed. The available data support the hypothesis that M. militaris (KLUG) and M. rufipes (LINNE) are less prosperous actually than before 1950. ; La répartition spatiale, la phénologie des adultes ainsi que la degré de prospérité de six espèces de Macrophya : M. montana (SCOPOLI), militaris (KLUG), rufipes (LINNE), sanguinolenta (GMELIN), teutona (PANZER) et punctumalbum (LINNE) sont décrits et analysés à partir des données recueillies en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. On retient l'hypothèse que M. militari et rufipes seraient devenues moins prospères.
Objectif : Un essai de dix accessions de J. curcas a été installé au Centre Régional de Recherche Agronomique de Maradi au Niger, dans le but d'évaluer les performances des accessions de Jatropha curcas. Methodologie et resultats : Chaque accession est représentée par une ligne de quinze pieds. Il a été évalué, le taux de survie et les paramètres de croissances des individus mis en compétition. Les résultats obtenus montrent qu'il n'existe aucune différence significative entre les accessions testés sur la taille et leur diamètre au collet. Les accessions les mieux adaptées aux conditions du Niger sont celles d'origine malienne Katil 13 et GB 14 de Guinée Bisseau. Elles ont donnée un rendement de 511 et 445 kg par hectare respectivement en 2012, trois ans après leur semis. Les résultats de l'enquête montrent que J. curcas a été introduit au Niger en 2004 par le biais de l'ICRISAT avec un essai de provenance de 16 accessions. Conclusion et application des résultats : L'État s'est intéressé à cette culture par le lancement d'une plantation de pépinière à titre expérimentale de 150 ha à Guessalbodi. Les institutions de recherches nationales, les ONG et quelques privés se sont ensuite intéressés par la culture de J. curcas ; Objective: A trial of the ten accessions for J curcas was carried out at regional Agricultural Research Center of Maradi in Niger, with aim to evaluate the performance of Jatropha curcas accessions. Methodology and results: Each accession was represented by two rows and each row has 15 plant trees of J. curcas. Data on the rate of survival and growth parameters of each tree were collected. Results revealed that there is no significant difference between accessions tested for height and diameter. Accessions Katil 13 and GB 14 respectively originated from Mali and Bisseau Guinea were best adapted for the Niger conditions. The yield value of 511 and 445 kg per hectare respectively obtained from Katil 13 and GB 14 in 2012.Conclusion and application of results: The Government of Niger has drawn attention to this crop and has launched a J. curcas plantation for seed production of 150 ha at Guessalbodi. National Research Institution. NGOs are also involved in J. curcas plantation for biofuel use. ; Peer reviewed
Key to the afrotropical species of the genus Rhopalum Stephens, then pertinent comments and distribution data. Description of one sp. nov. from Cameroun: ruptor, and of three sp. nov. from the Democratic Republic of Congo: rejectum, rutshuru, rwankwi. ; Clé pour l'identification des espèces afrotropicales du genre Rhopalum Stephens, suivie de commentaires pertinents et de données chorologiques. Description d'une sp. nov. du Cameroun: ruptor, et de trois sp. nov. de la République Démocratique du Congo: rejectum, rutshuru, rwankwi. ; Peer reviewed
La macro faune du sol est régulièrement mise en avant pour son rôle sur les caractéristiques physiques et chimiques du sol, notamment des terres cultivées. De plus, la fréquence du travail du sol et l'intensité de l'exploitation culturale sont des facteurs importants à prendre en compte dans la gestion des sols agricoles. Le présent inventaire vise à étudier l'impact du changement d'usage des sols sur la faune lombricienne. Il présente la diversité et l'abondance des espèces de lombriciens dans des écosystèmes savanicoles et forestiers de la Réserve et Domaine de Chasse de Bombo-Lumene des plateaux Batéké en République Démocratique du Congo. A cet effet, six types d'environnements ont été explorés: les forêts denses semi-décidues, les galeries forestières, les recrûs forestiers, les savanes herbeuses, les savanes arborescentes, et les cultures. Les espèces lombriciennes récoltées sont présentées en fonction du biotope, du régime alimentaire, du type de prostomium et de la distribution géographique. ; Peer reviewed
Eating edible insects in Republic Democratic of Congo is a tradition for centuries but a lack of knowledge remains about an actualized inventory of species consumed in the country. Moreover, a rigorous taxonomic matching of the used vernacular name of edible insects and a precise characterization of the sector of entomophagy are still needed. According to our studies focused on the city of Kinshasa, 14 edible species were inventoried as regularly consumed. They belong respectively and by degree of importance to the Lepidoptera (46.7%), Isoptera (18.6%), Orthoptera (17.6%), Coleoptera (9.7%) and Hymenoptera (3.7%) orders. Generally 80.0% of the Kinshasa population consumes at least one species of insects 5 days per month. The key peoples in the edible insect sector are mostly women. The incomes generated by this activity contribute to the well being of households, to reduce poverty and food insecurity in the capital Kinshasa. Future studies should focus on sustainable ways of harvesting wild populations, the use of improved conservation practices, the enhancement of cottage industries for farming insects and the development of economically feasible ways of mass-rearing edible species. ; Peer reviewed
The European Food Safety Authority concluded in February 2018 that "most uses of neonicotinoid insecticides represent a risk to wild bees and honeybees". In 2016, the French government passed a law banning the use of the five neonicotinoids previously authorized: clothianidin, imidacloprid, thiamethoxam, acetamiprid and thiacloprid. In the framework of an expert assessment conducted by the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health and Safety to identify possible derogations, we performed a thorough assessment of the available alternatives to the five banned neonicotinoids. For each pest targeted by neonicotinoids use, we identified the main alternative pest management methods, which we then ranked for (i) efficacy for controlling the target pest, (ii) applicability (whether directly useable by farmers or in need of further research and development), (iii) durability (risk of resistance in targeted pests), and (iv) practicability (ease of implementation by farmers). We identified 152 authorized uses of neonicotinoids in France, encompassing 120 crops and 279 pest insect species (or genera). An effective alternative to neonicotinoids use was available in 96% of the 2968 case studies analyzed from the literature (single combinations of one alternative pest control method or product×one target crop plant×one target pest insect). The most common alternative to neonicotinoids (89% of cases) was the use of another chemical insecticide (mostly pyrethroids). However, in 78% of cases, at least one non-chemical alternative method could replace neonicotinoids (e.g. microorganisms, semiochemicals or surface coating). The relevance of non-chemical alternatives to neonicotinoids depends on pest feeding habits. Leaf and flower feeders are easier to control with non-chemical methods, whereas wood and root feeders are more difficult to manage by such methods. We also found that further field studies were required for many promising non-chemical methods before their introduction into routine use by farmers. Our findings, transmitted to policymakers, indicate that non-chemical alternatives to neonicotinoids do exist. Furthermore, they highlight the need to promote these methods through regulation and funding, with a view to reducing pesticide use in agricultur ; Peer reviewed
The consumption of Imbrasia obscura (Butler, 1878) has been quoted in a dozen books and papers in five different countries, namely Cameroon, Central African Republic, Congo Republic, Democratic Republic of Congo and Angola. This study presents, for the first time, information concerning two unknown subjects, the chemical composition and the nutritional value of the species. The chemical composition shows that it is a good source of proteins and lipids with the presence of five essential amino-acids (threonine, tyrosine + phenylalanine, histidine and tryptophan) and important amounts of essential fatty acids. The mineral elements such as calcium, phosphorus, magnesium and potassium are also present in good amounts. There is little sodium for which human consumption is frequently excessive. The very high proportion of alpha-linoleic acid contributes very significantly to the low ω-6/ω-3 ratio. Consequently, this caterpillar is a food that may be recommended for human consumption. Farming this species could be encouraged because of its high nutritional value and its good commercial potential especially in areas where malnutrition is common. ; Peer reviewed
La présente étude s'inscrit dans le cadre de la recherche d'une meilleure compréhension de la filière apicole en RDC, de l'influence de l'environnement sur la qualité de pains d'abeille et de miel pour la survie d'Apis mellifera adansonii, L. 1758 en RDC et de l'impact de la pollinisation des abeilles introduites (A. mellifera adansonii, L. 1758) sur la production de Cucumeropsis mannii (Naudin) à Kisangani. Trois approches ont été adoptées pour faire l'état de lieu de la filière apicole en RDC, dont (1) la distribution des questionnaires structurés aux apiculteurs, (2) des visites de ruchers et (3) des recherches documentaires. Dans le cadre de l'évaluation de la qualité de miels et pains d'abeilles, les échantillons de miels et de pollens ont été collectés dans trois sites écologiquement différents de la RDC. Les échantillons de miels ont été évalués suivant les critères et les protocoles établis par Codex Alimentarius; tandis que les pollens ont été évalués suivant les critères de teneur en protéines et en acides aminés essentiels. Les teneurs en protéines et en acides aminés essentiels de pains d'abeilles collectés ont été déterminées respectivement par la méthode Kjeldahl et par les hydrolyses acides et basiques. Les essais comparatifs de la pollinisation des abeilles domestiques ont été également conduits dans deux sites expérimentaux à Kisangani. Sur chaque site, deux champs d'un hectare séparés de 3 kilomètres ont été installés. Deux colonies d'abeilles ont été installées au milieu du champ expérimental de chaque site pendant la floraison (quand 10 % des plantes ont fleuri). Le second champ expérimental, sans colonies d'abeilles, a été considéré comme témoin. Les résultats obtenus après l'étude exploratoire sur l'apiculture en RDC montrent que l'apiculture congolaise reste encore semi traditionnelle; 54 % des apiculteurs congolais travaillent en coopérative; 100 % du cheptel apicole congolais est constitué d'A. mellifera adansonii, L. ; 96 % des apiculteurs utilisent les ruches Kenyanes; le nombre de ruches utilisé par un apiculteur congolais varie entre 2 et 120; la production d'une colonie par récolte oscille entre 1 et 25 litres de miel; la production annuelle par apiculteur est évaluée entre 10 et 900 litres de miel, le nombre de récoltes de miel effectué par an varie de 1 à 2. Cette étude a révélé que la teneur moyenne en protéines de pollens recueillies en RDC était 14,11 ± 5,27 %. Cette teneur en protéines était faible comparativement aux besoins alimentaires des abeilles en Europe. Tous les échantillons de pollen étaient constitués de dix acides aminés essentiels et leurs concentrations étaient dans la fourchette optimale des exigences alimentaires des abeilles en Europe. Les analyses des échantillons de miels ont révélé que la teneur en sucres réducteurs des échantillons de miel recueillies variait de 63,40 à 73,80 %, la teneur en saccharose était comprise entre 0,30 et 1,90 %, la teneur en eau oscillait entre 16,80 et 22,00 %, le pH des échantillons de miel analysés variait de 4,22 à 4,53, la moyenne de la conductivité électrique de miels récoltés a été ( 47,74 ± 13,93 ) S/cm et la concentration de HMF varié de 1,75 à 31,38 mg / kg de HMF miel. Les miels et les pollens collectés dans la forêt tropicale de Kisangani étaient moyennement plus nutritifs pour les abeilles que ceux de la savane de Kavwaya. Après les observations des essais comparatifs de pollinisation, il a révélé que la pollinisation des abeilles introduites a amélioré significativement le nombre de graines par fruit de 83,78 %, tandis que le nombre de fruits par plante et le poids de graines par fruit ont été améliorés respectivement de 422,89 % et 185,61 % par rapport au témoin. La taille de graine a été positivement influencée par la présence de colonie d'abeille dans le champ de C. mannii (Naudin). Dans cette étude, la distance par rapport aux ruches et l'orientation de vol des ouvrières n'ont pas influencé significativement le rendement et la taille des graines de C. mannii (Naudin)
Ce travail est une contribution à l'étude de la biodiversité et de l'abondance des termites dans la Réserve Forestière de Yoko à Kisangani. Au total six sorties de terrain ont été effectuées au cours d'une période de 3 mois, de mars à mai 2013. Les récoltes des spécimens se sont déroulées dans trois habitats différents, à savoir, la forêt primaire, la forêt secondaire et la jachère. Nous avons utilisé la méthode standardisée proposée par Jones et Eggleton (2000), qui consiste à tracer un transect de 100 m de long et 2 m de large pour un habitat donné. Au total, 497 spécimens de termites ont été récoltés. Ils appartiennent à une famille les Termitidae, 4 sous-familles, à savoir les Termitinae, Macrotermitinae, Amitermitinae, Nasutitermitinae, 24 espèces étant reconnues. Pour comparer la biodiversité, nous avons utilisé la méthode de Ramade (1984) où nous avons calculé les indices de biodiversité ci-après : Indice de Shannon Wienner (H'), Indice d'équitabilité (E) et Indice de Simpson (D). De la comparaison des données des trois micro-habitats, il résulte que la forêt primaire est l'habitat le plus diversifié et que la répartition des termites n'est pas équitable dans les trois micro-habitats. Parmi les espèces citées, Unguitermes acutifrons et Basidentitermes maleaensis sont récoltées et signalées pour la première fois pour la région de Kisangani. Concernant la répartition des espèces, la Réserve Forestière de Yoko héberge, dans le cadre de ce travail, 19 espèces en forêt primaire, 15 espèces en forêt secondaire et 13 espèces en jachère. ; Peer reviewed
Agri-environmental measures developed in the south part of Belgium illustrate the willingness of the rural society actors, farmers and political representatives, to manage the crop production in different ways than the conventional methods. More than the reduction of fertilisers and pesticides, the environment management allows to increase the pest biological control naturally occurring in crop fields. In 2002, the effect of an herbaceous flowered strip of 10 meters alongside the field edge was assessed in winter wheat and sugar beet plots. The evolution of Syrphidae populations was determined using water yellow traps placed in a triangle in the herbaceous strips and in the fields at 20 and 50 meters far from the strip. Syrphid density and diversity were discussed in relation to the agronomical interest of the Syrphidae insect family, focusing on the aphidophagous predator taxa. ; Les mesures agri-environnementales (MAE) illustrent le souci des intervenants du monde rural, agriculteurs et pouvoir politique, de se démarquer des méthodes de productions conventionnelles. En plus de la réduction des intrants, engrais et pesticides, l'aménagement du milieu permet d'accroître le contrôle biologique naturel des ravageurs des cultures. Durant la saison 2002, l'effet de l'introduction d'une bande enherbée fleurie de 10 mètres de large en bordure de champs de froment et de betteraves a été observé sur l'évolution des populations de Syrphidae. La capture des insectes a été réalisée en utilisant des pièges jaunes, disposés en triangle dans la tournière enherbée, dans le champ, à 20 et à 50 mètres de cette dernière. La densité et la diversité des espèces de syrphes sont discutées en fonction de l'éloignement de la bande non cultivée et en relation avec l'intérêt agronomique de cette famille entomologique en tant que prédateurs aphidiphages. ; Peer reviewed
In order to gain a better understanding of non-agricultural pesticide use and to prepare the legislative and technical dossiers required under the Water Framework Directive, between October 2006 and March 2007, two surveys were conducted of 97 Walloon communes and 65 districts of the Walloon Ministry of Public Works and Transport (MET) (General Directorates for Motorways and Roads and for Waterway Infrastructure). The questionnaire (26 questions on six topics) was sent by e-mail or fax, with a response rate of 60 out of 97 communes and 33 out of 65 districts. This article describes the environmental aspects of the surveys (health-related aspects are the subject of separate article). The surveys have brought to light a number of good practices (including zero pesticides) and a growing awareness of environmental issues among non-agricultural users. However, bad habits, legislation infringements and a failure to follow good plant protection practice are still a problem and pose major environmental risks (in the form of water pollution from pesticides). Information, awareness-raising and training therefore remain a priority for nonagricultural users. ; Peer reviewed
