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This paper provides an in-depth and critical analysis of the current Belgian fiscal regime towards business research and development (R&D) expenditures. The paper clearly shows that what matters the most is the way a policy decision is implemented. In this respect the current R&D tax credit scheme is subject to several drawbacks. The first one is the very low level of support for 'additional' researchers. The second one is the 'nominative' aspect of each tax credit: the deduction is allowed for well-defined employees. The third main drawback is the non-permanent characteristic of the tax credit. Once a deduction is allowed for an employee, it must be validated for each subsequent year. These drawbacks are associated with a high level of complexity and a heavy administrative burden, for a weak or zero effectiveness of the scheme. We suggest several avenues for improvement, including a drastic simplification of the policy design and a much higher generosity, especially if the Lisbon objective is to be reached. ; info:eu-repo/semantics/published

International audience ; This article provides a review of critical studies on accounting, especially those adopting a foucauldian perspective. We argue that Foucault's perspective allows to scrutinize accounting, not merely as a technical discipline but as a social and a politicapractice. The main contribution of this paper lays in the emphasis of the power-knowledge effects of accounting discourses and practices which are considered as government technologies that define new objects and shape new agents, spaces and social relationships. These technologies produce a government at a distance that aimsto standardize and to normalize individual behaviors. ; Cet article propose une revue de littérature des études critiques en comptabilité et particulièrement celles ayant mobilisé la perspective foucaldienne. Cette perspective permet l'étude de la comptabilité non pas comme un exercice purement technique mais comme une pratique sociale et politique. L'article met en lumière les effets de pouvoir-savoir associés aux discours et aux pratiques comptables qui constituent des technologies de gouvernement qui définissent de nouveaux objets et participent à l'encadrement de nouveaux agents, espaces et relations sociales. Ces technologiespermettent un gouvernement à distance qui vise à standardiser et à normaliser les comportements dans l'entreprise.

International audience ; This article provides a review of critical studies on accounting, especially those adopting a foucauldian perspective. We argue that Foucault's perspective allows to scrutinize accounting, not merely as a technical discipline but as a social and a politicapractice. The main contribution of this paper lays in the emphasis of the power-knowledge effects of accounting discourses and practices which are considered as government technologies that define new objects and shape new agents, spaces and social relationships. These technologies produce a government at a distance that aimsto standardize and to normalize individual behaviors. ; Cet article propose une revue de littérature des études critiques en comptabilité et particulièrement celles ayant mobilisé la perspective foucaldienne. Cette perspective permet l'étude de la comptabilité non pas comme un exercice purement technique mais comme une pratique sociale et politique. L'article met en lumière les effets de pouvoir-savoir associés aux discours et aux pratiques comptables qui constituent des technologies de gouvernement qui définissent de nouveaux objets et participent à l'encadrement de nouveaux agents, espaces et relations sociales. Ces technologiespermettent un gouvernement à distance qui vise à standardiser et à normaliser les comportements dans l'entreprise.

À ce jour, près de 18 500 personnes ont succombé à l'infection provoquée par le virus de la Grippe A(H1N1) tandis qu'une grippe saisonnière entraîne le décès annuel de près de 500 000 individus. Comparaison vaut-elle pour autant raison ? Un peu plus d'un an après l'épisode pandémique, l'heure est au bilan et au retour d'expérience afin de tirer les leçons de cette crise. La pandémie semble avoir révélé certaines fragilités étatiques dans la gestion d'une crise : « principe de couverture » plutôt que principe de précaution, communication de crise en décalage avec la réalité de la perception citoyenne du phénomène, décalage qui explique également l'échec de la campagne de vaccination (seulement 7,9 % des français vaccinés selon l'InVS). Toutefois, selon les auteurs, cette crise n'aura pas été vaine. Outre qu'elle a inauguré une ère de coopération plus étroite entre l'État et les opérateurs privés dans la continuité d'activité, elle a permis aux entreprises de « mieux se connaître » : obligées de traiter la menace, elles ont eu l'occasion d'actualiser leur PCA (Plan de Continuité d'Activité), d'identifier des failles de sécurité, de nouer des relations plus étroites avec les autorités publiques. Autant de mesures coûteuses que seul un contexte de crise autorise.