Dictionnaire des mondialisations
In: Transfer: the European review of labour and research ; quarterly review of the European Trade Union Institute, Volume 14, Issue 2, p. 367-368
ISSN: 1996-7284
7182 results
Sort by:
In: Transfer: the European review of labour and research ; quarterly review of the European Trade Union Institute, Volume 14, Issue 2, p. 367-368
ISSN: 1996-7284
en ligne sur : http://www.ci-philo.asso.fr/pdf/RD49/Compl_Gilardone.pdf ; L'essence de la mondialisation est-elle purement économique ? Répondre par l'affirmative donne lieu à des attitudes naïves, soit le rejet - l'anti-mondialisation, l'antiéconomie -, soit l'acceptation inconsidérée – le mondialisme, l'ultralibéralisme. On peut certes percevoir les effets de la mondialisation sur l'économie, et de l'économie sur la mondialisation. Mais l'essence de la mondialisation semble autre. Finalement, avec la mondialisation en cours, c'est la question du monde (c'est-à-dire de son fondement) elle-même qui doit être interrogée.
BASE
en ligne sur : http://www.ci-philo.asso.fr/pdf/RD49/Compl_Gilardone.pdf ; L'essence de la mondialisation est-elle purement économique ? Répondre par l'affirmative donne lieu à des attitudes naïves, soit le rejet - l'anti-mondialisation, l'antiéconomie -, soit l'acceptation inconsidérée – le mondialisme, l'ultralibéralisme. On peut certes percevoir les effets de la mondialisation sur l'économie, et de l'économie sur la mondialisation. Mais l'essence de la mondialisation semble autre. Finalement, avec la mondialisation en cours, c'est la question du monde (c'est-à-dire de son fondement) elle-même qui doit être interrogée.
BASE
en ligne sur : http://www.ci-philo.asso.fr/pdf/RD49/Compl_Gilardone.pdf ; L'essence de la mondialisation est-elle purement économique ? Répondre par l'affirmative donne lieu à des attitudes naïves, soit le rejet - l'anti-mondialisation, l'antiéconomie -, soit l'acceptation inconsidérée – le mondialisme, l'ultralibéralisme. On peut certes percevoir les effets de la mondialisation sur l'économie, et de l'économie sur la mondialisation. Mais l'essence de la mondialisation semble autre. Finalement, avec la mondialisation en cours, c'est la question du monde (c'est-à-dire de son fondement) elle-même qui doit être interrogée.
BASE
In: Que sais je? 1687
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique, p. 3-48
ISSN: 0003-7176
Effects of globalization on national economies, trade, communications, and international law; 24 articles. Some focus on conflicting interests in the European Union of policies in favor of a market economy and a liberal social policy; ways in which globalization can impede the free movement of persons and information.
La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques.Au plan symbolique, elle renvoie au déclin relatif des pays riches et, en ce sens, constitue une bonne nouvelle puisqu'elle signifie que les pays pauvres se développent.Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires, tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inégalités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées. Mais, affirme Jean-Paul Fitoussi, les échanges financiers et commerciaux entre les pays du Nord et du Sud n'ont augmenté que faiblement depuis 20 ans et ne peuvent donc expliquer l'aggravation des inégalités qui, en fait, résultent essentiellement du niveau anormalement élevé des taux d'intérêt.Et c'est là qu'intervient la dimension idéologique qui colporte l'idée que les marchés seraient des lieux de coordination alors qu'ils sont des lieux de purs rapports de force et qu'ils peuvent se passer de règles du jeu que, du reste, les États seraient désormais incapables d'imposer.Nous sommes ainsi passés, écrit Jean-Paul Fitoussi, "d'une logique de croissance où l'expansion des uns entraînait celle des autres à une logique de parts de marché où la croissance des uns ne peut se faire qu'au détriment des autres" qui ne peut se traduire que par une paralysie totale et une dégradation de la situation sociale.Les marchés ne peuvent fonctionner sans règles du jeu qui relèvent de choix politiques, donc de la démocratie comme mode d'élaboration du contrat social. Le libéralisme, comme le communisme, en l'ignorant, pourraient s'effondrer. Nous vivons dans des "démocraties de marché", marquées par une tension permanente entre l'individualisme et l'inégalité d'une part, la société et l'égalité d'autre part ; seule l'action de l'État peut assurer la recherche permanente d'un "entre-deux".
BASE
La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques.Au plan symbolique, elle renvoie au déclin relatif des pays riches et, en ce sens, constitue une bonne nouvelle puisqu'elle signifie que les pays pauvres se développent.Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires, tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inégalités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées. Mais, affirme Jean-Paul Fitoussi, les échanges financiers et commerciaux entre les pays du Nord et du Sud n'ont augmenté que faiblement depuis 20 ans et ne peuvent donc expliquer l'aggravation des inégalités qui, en fait, résultent essentiellement du niveau anormalement élevé des taux d'intérêt.Et c'est là qu'intervient la dimension idéologique qui colporte l'idée que les marchés seraient des lieux de coordination alors qu'ils sont des lieux de purs rapports de force et qu'ils peuvent se passer de règles du jeu que, du reste, les États seraient désormais incapables d'imposer.Nous sommes ainsi passés, écrit Jean-Paul Fitoussi, "d'une logique de croissance où l'expansion des uns entraînait celle des autres à une logique de parts de marché où la croissance des uns ne peut se faire qu'au détriment des autres" qui ne peut se traduire que par une paralysie totale et une dégradation de la situation sociale.Les marchés ne peuvent fonctionner sans règles du jeu qui relèvent de choix politiques, donc de la démocratie comme mode d'élaboration du contrat social. Le libéralisme, comme le communisme, en l'ignorant, pourraient s'effondrer. Nous vivons dans des "démocraties de marché", marquées par une tension permanente entre l'individualisme et l'inégalité d'une part, la société et l'égalité d'autre part ; seule l'action de l'État peut assurer la recherche permanente d'un "entre-deux".
BASE
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Volume 63, Issue 3, p. 567-586
ISSN: 0032-342X
In: Défense nationale et sécurité collective. [Französische Ausgabe], Volume 62, Issue 7, p. 143-154
ISSN: 1950-3253, 0336-1489