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Le changement social
In: Points 15
In: Sciences humaines
In: Introduction à la sociologie générale 3
Introduction à la sociologie générale, 2, L'organisation sociale
In: Points 14
In: Sciences humaines
Les cultures juridiques professionnelles et profanes
In: Sociologie et sociétés, Band 52, Heft 2, S. 61
ISSN: 0038-030X
Léon Gérin, mon « professeur » de sociologie, un hommage; Léon Gérin, my "teacher" of sociology — a tribute
In: Recherches sociographiques, Band 55, Heft 2, S. 223-226
ISSN: 1705-6225
Nouvellement inscrit comme étudiant à la Faculté des sciences sociales, j'appris l'existence d'un sociologue canadien-français qui nous avait précédés de plus d'un demi-siècle, Léon Gérin. C'est grâce à Jean-Charles Falardeau que je lus et connus ses recherches. Elles me révélaient la grande variété des familles paysannes du Québec. Elles m'apprenaient du même coup les exigences de la méthodologie scientifique dans la recherche qualitative. La lecture des oeuvres de Léon Gérin fut à l'origine de mon engagement en sociologie.
L'institutionnalisation universitaire de la sociologie québécoise francophone : entre le passé et l'avenir
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 30, S. 11-32
ISSN: 1923-5771
Les rapports entre la sociologie, les sociologues et les institutions d'enseignement supérieur, tout comme avec d'autres instances de pouvoir, ont été variés et complexes. La sociologie de l'institutionnalisation de la sociologie sert ainsi de fenêtre à la sociologie de la société d'accueil. Au Québec, la sociologie apparaît d'abord en dehors de toute institution, notamment avec l'oeuvre de Léon Gérin. Elle s'est ensuite institutionnalisée, dans un premier temps à l'Université McGill, sous l'égide d'hommes d'affaires. Dans les universités francophones, ce sont d'abord des membres du clergé qui ont ouvert la voie à l'enseignement des sciences sociales et de la sociologie, avant que celle-ci devienne autonome. Elle a par la suite connu une période de prestige, suivie d'une période de crise qui engage à réfléchir aujourd'hui sur les défis que fait surgir l'avenir de la discipline.
Pierre Guibentif, Foucault, Luhmann, Habermas, Bourdieu. Une génération repense le droit
In: Canadian journal of sociology: CJS = Cahiers canadiens de sociologie, Band 36, Heft 1, S. 110-113
ISSN: 1710-1123
L'idéologie du changement comme facteur de mutation sociale *: Présenté par Claude Beauchamp et Madeleine Gauthier
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Le droit et l'imaginaire social
In: Recherches sociographiques, Band 23, Heft 1-2, S. 65-74
ISSN: 1705-6225
Il peut paraître téméraire de vouloir relier le droit à l'imaginaire social. S'il est une institution d'où l'imaginaire semble absent, c'est bien le droit. Ne se caractérise-t-il pas par une froide rationalité, une logique interne que Max Weber a appelée «formaliste», un esprit d'analyse pratique, la recherche pragmatique d'arrangements acceptables en vue d'établir ou de rétablir une certaine harmonie des relations sociales ? De plus, une grande partie du droit est l'héritage d'un passé plus ou moins lointain ; il se nourrit abondamment de traditions, c'est-à-dire de solutions, laborieusement créées et longuement éprouvées, aux problèmes que rencontrent les membres d'une société dans leurs rapports, leurs échanges, leurs relations. Il est donc déjà cristallisé, solidifié, patiné par l'épreuve du temps. Enfin, on dit volontiers du droit qu'il est le reflet des conditions sociales existantes aussi bien que des rapports sociaux tels qu'ils se sont élaborés au cours des temps, des coutumes récentes aussi bien qu'anciennes.
Tout cela laisse bien peu de place à l'imaginaire. Tourné plus vers le passé que vers l'avenir par ses origines, orienté de par ses fonctions vers des objectifs pragmatiques du présent, le droit n'est-il pas l'antithèse de l'imaginaire? On pourrait même croire qu'il en est la contradiction permanente, puisqu'il est l'institué par excellence, et même l'institué écrit, ce qui le durcit, le cristallise, le pétrifie plus encore. Cette vue n'est pas sans fondement. Elle correspond effectivement à une partie du droit. Mais elle ne correspond pas à tout le droit.
La sociologie de l'éducation dans l'œuvre de Léon Gérin
In: Recherches sociographiques, Band 4, Heft 3, S. 291-312
ISSN: 1705-6225
« Le sentiment de malaise qui, depuis quelque temps déjà, s'est manifesté en divers quartiers et sous diverses formes, s'est affirmé de nouveau dernièrement sur la question de l'instruction publique. On n'est pas satisfait de la position qu'occupent les Franco-canadiens dans le monde agricole, industriel et commercial, et l'on s'en prend de cet état de choses à nos écoles et au clergé qui les contrôle. » Ces paroles, nous aurions pu les lire récemment dans un de nos journaux du Québec. Elles sont pourtant de Léon Gérin et servaient d'introduction à une série d'articles sur l'éducation dans le quotidien montréalais La Minerve du 31 octobre 1892. Mais elles peuvent encore être placées en exergue au début de cette communication.
Elles nous montrent en effet qu'à la fin du xix" siècle, le Canada français connaissait comme aujourd'hui une mise en question de sa position dans la Confédération. On s'inquiétait de la situation inférieure qu'occupaient les Canadiens français dans la vie économique canadienne. On cherchait à en analyser les causes et à en mesurer les conséquences. Comme aujourd'hui, le système d'enseignement était à cette occasion l'objet de critiques sévères : il apparaissait comme l'une des causes de la situation présente ; mais on y voyait aussi un espoir à la condition qu'il subisse une profonde réforme de structure.
On ne s'étonnera donc pas de voir Léon Gérin consacrer une partie de son œuvre aux problèmes de l'éducation. S'inspirant du cadre d'analyse de l'École de la Science sociale, particulièrement de de Tourville et Demolins, il a bien compris que l'éducation de la jeunesse posait des problèmes qui se situaient dans la ligne des monographies de familles qu'il avait entreprises. C'est ainsi qu'il fut conduit, d'une part à publier des études sociologiques et historiques sur l'enseignement dans la revue La Science sociale et dans le Bulletin des recherches historiques, d'autre part à exposer ses vues personnelles de façon plus simple et plus accessible dans les journaux du temps. On m'a demandé, pour faire suite à l'exposé d'ensemble de monsieur Falardeau, de présenter les recherches et la pensée de Léon Gérin sur cette question plus particulière de l'éducation. Moins connue que ses monographies, l'étude de Léon Gérin sur l'éducation n'en constitue pas moins, à mon sens, une des parties les plus importantes de son œuvre. C'est d'ailleurs sur cette question que Léon Gérin a proposé avec le plus de fermeté les réformes qu'il jugeait nécessaires. Car, en cette matière, il s'est affirmé réformateur tout autant que sociologue.
Aussi, pour rendre compte de la pensée de Léon Gérin telle qu'elle nous est apparue, nous analyserons, dans une première partie, l'interprétation sociologique qu'il a voulu donner de la situation de l'enseignement dans la province de Québec ; nous résumerons, dans une seconde partie, les réformes qu'il a proposées à la suite de ces études.
Les recherches sur les occupations et la stratification sociale
In: Recherches sociographiques, Band 3, Heft 1-2, S. 173-184
ISSN: 1705-6225
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