Avant-propos
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 4, Heft 4, S. 5-6
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In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 4, Heft 4, S. 5-6
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 46, Heft 4, S. 807-825
ISSN: 1953-8146
L'histoire du genre généalogique dans la société française d'Ancien Régime reste encore largement à faire même si, ces dernières années, quelques études générales ont posé certains jalons. Tout particulièrement, le sens, la fonction de l'entreprise généalogique n'ont pas été suffisamment éclairés. Deux voies s'offrent au chercheur. On pourrait faire la recension de toutes les productions généalogiques conservées (imprimées et manuscrites), les classer en ordre chronologique pour analyser ensuite l'évolution de leur contenu. Mais la richesse documentaire est très grande. Reste un deuxième type d'approche — celui qui a été retenu ici — qui consiste à scruter avec précision un petit corpus de généalogies voire une seule généalogie.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 45, Heft 2, S. 350-351
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 41, Heft 3, S. 657-681
ISSN: 1953-8146
C'est au cours de la dernière décennie du xive siècle que le nom de Forbin fit son apparition sur la scène provençale. Après un court séjour aixois, le maîtrepeaussier bourguignon Guillaume Forbin s'établit définitivement à Marseille dans les années 1392-1394; la cité phocéenne était alors un grand centre de traitement des cuirs et des peaux.Une cinquantaine d'années plus tard, les Forbin comptaient, au milieu du xve siècle, au nombre des plus puissantes familles marchandes marseillaises. Enrichis dans le commerce maritime méditerranéen — ils se consacrèrent tout aussi activement au grand négoce levantin qu'au trafic du cabotage avec la Catalogne, le Languedoc et la Riviera génoise, ou bien encore à la lucrative exploitation des bancs coralligènes sardes — les deux premiers leaders familiaux, les frères Jean et Bertrand purent alors s'affirmer comme assureurs ou bailleurs de fonds de la municipalité ou de la monarchie angevine ; leur fortune leur ouvrit également les portes de Pédilité marseillaise : chargés à plusieurs reprises du ravitaillement en blé et en armes de la ville, investis de nombreuses missions d'ambassade, ils devaient enfin accéder par trois fois, en 1431, 1435 et 1451, à la charge de syndic, magistrature suprême de la cité.