Religion, dynamique sociale et dépendance. Les mouvements protestants en Argentine et au Chili
In: Interaction 4
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In: Interaction 4
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 32 / n° 130, Heft 3, S. 31-56
ISSN: 2101-0218
Au grand âge, quand la fragilisation affaiblit et transforme le corps et l' esprit,quand la vie impose un combat quotidien pour préserver son intégrité(E. Erikson), quand le « présent du futur » (St Augustin) n'est plus espérancede vie mais attente de la mort, la remémoration autobiographique est lourded'un enjeu spécifique : celui de parvenir à insérer sa vie passée au coeur de sacondition présente, et ainsi de préserver son identité, en marquer la continuitéen dépit de son altération (au sens fort : devenir autre). Loin de manifesterun abandon désœuvré et nostalgique aux souvenirs du passé, ce travail demémoire (P. Ricœur) exprime la tentative d'assumer sa propre vie, de sedonner le droit de dire : « j'ai vécu ! » alors que la mort se fait imminente.Dans la première partie de ce texte, en s'inspirant plus particulièrement deRicœur, Saint Augustin et Erikson, l'auteur esquisse une théorie de l'identitéet dessine les contours de l'enjeu identitaire au cours de la grande vieillesse.Dans la deuxième partie, il présente et analyse trois récits de vieillards, quisont trois variantes de reconstruction identitaire à l'âge de la fragilisation.
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Cahiers internationaux de sociologie, Band 118, Heft 1, S. I-I
ISSN: 1969-6787
In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, Band 42, Heft 1, S. 173-177
ISSN: 1777-5825
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 32 / n° 130, Heft 3, S. 127-144
ISSN: 2101-0218
Quels sont les événements et changements socio-historiques survenus durantle courant de leur vie que les personnes vieillissantes retiennent commeparticulièrement saillants ? A partir des données suisses de la recherche CEVI(Changements et Evénements au cours de la Vie), les auteurs analysent les résultatsobtenus auprès des personnes de trois classes d'âge : 50-54 ans, 65-70 ans et80-85 ans. Ils testent l'hypothèse de Mannheim selon laquelle, dans les sociétéscontemporaines, la mémoire historique se formerait au cours de l'adolescence et del'entrée dans la vie adulte, avec la prise de conscience du monde et de l'histoire,de ce fait elle serait l'un des principes actifs de la différentiation générationnelle.En associant au concept de génération celui de mémoire collective (Halbwachs),ils scrutent le degré de convergence des choix des membres de chaque cohorte.Leur troisième question porte sur la part laissée aux événements survenus dans lesphases ultérieures de la vie ; la quatrième sur le degré de convergence (mémoirecollective) ou de divergence (mémoires individualisées) qui sous-tend ces choix.Dans la partie finale, les auteurs confrontent leurs résultats avec ceux qui ont étéobtenus en Argentine. Cette confrontation permet d'introduire la distinction entremémoire générationnelle et mémoire nationale (trans-générationnelle) et ainsid'élaborer des hypothèses sur les conditions d'émergence de cette dernière.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 30 / n° 123, Heft 4, S. 31-54
ISSN: 2101-0218
Les auteurs présentent un survol de la recherche pluridisciplinaire sur la grande vieillesse, avec ses tâtonnements, ses élaborations théoriques et ses principaux acquis. Ce domaine de recherche s'est constitué très récemment, dans la seconde moitié des années 1980, avec la prise de conscience de certaines implications de la longévité croissante, en particulier de la forte poussée démographique de la population très âgée. L'«agenda» initial de la recherche focalisait essentiellement les pathologies du grand âge et leurs implications en termes de politique de la vieillesse et de coûts de la santé. Au fil des années, la perspective s'est élargie et enrichie, l'intérêt se tournant également vers le vieillard «robuste», l'interrogation portant sur les différentes formes et trajectoires de vieillissement. Après à peine un quart de siècle, la «géographie» de la grande vieillesse comme l'étude de l'organisation de son déroulement sont assez bien balisés; la description est solide, mais l'explication demeure balbutiante. Une piste d'avenir pourrait résider dans un examen des trajectoires de vie des vieillards basé sur l'analyse combinée de données génétiques et d'informations biographiques.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 30 / n° 121, Heft 2, S. 45-60
ISSN: 2101-0218
Cet article porte sur la perception qu'ont les individus d'un côté des changements qui affectent leur vie actuelle et de l'autre des grands tournants qui ont marqué leur vie. On en analyse la fréquence, leur distribution selon l'âge et les domaines de vie concernés. Les données proviennent de deux études construites selon le même plan et portant chacune sur plus de 600 personnes distribuées en cinq classes d'âge couvrant l'entièreté de la vie adulte. L'analyse porte ici principalement sur les trois groupes les plus âgés (50-54,65-69 et 80-84 ans). Les résultats montrent que le caractère événementiel de la vie (changements récents) est plus marqué au début de la vie adulte mais que de la cinquantaine jusqu'à passés les quatre-vingts ans, il reste de même intensité, bien que les principaux domaines affectés changent. Dans la reconstruction autobiographique, s'observe une concentration de tournants survenus entre 10 et 40 ans, mais une majorité des personnes en situent également au cours de la seconde partie de la vie. L'étude met en lumière le rôle des décès d'êtres chers comme marqueurs de tournants; par ailleurs, contredisant la thèse dominante elle relativise celui de la retraite.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 29 / n° 116, Heft 1, S. 25-44
ISSN: 2101-0218
Les auteurs explorent le rapport que des personnes très âgées entretiennent avec la nuit à partir des données réunies dans le cadre de l'étude Swilso-o (Swiss Interdisciplinary Longitudinal Study on the Oldest Old). Contrairement à une idée largement répandue, la moitié des vieillards vivant à domicile déclarent jouir d'un bon sommeil, et cela sans prendre ni calmant ni somnifère. Il n'en va pas de même en institution. Les récits recueillis mettent en lumière que, lorsque la nuit est évoquée, celle-ci est le plus souvent le lieu de menaces: risques réels, réminiscences pénibles ou fantasmes. Certains lui confèrent pourtant une signification positive : moment privilégié de la conscience, occasion de se réconcilier avec son passé. Quand elle est associée à la mort – sa propre mort ou celle d'un proche – il s'agit de la bonne mort, de la mort sereine. L'expérience nocturne des vieillards reflète bien le statut anthropologique de la nuit: elle est avant tout le royaume du sauvage et des dangers, mais aussi, pour certains, le lieu de la réconciliation avec sa vie et du grand repos..
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 27 / n° 110, Heft 3, S. 121-129
ISSN: 2101-0218
L'incapacité lourde constitue-t-elle aujourd'hui la dernière étape de la vie? En s'appuyant sur trois études longitudinales et en explicitant la notion de fragilisation par une perte de résilience des personnes âgées face aux défis du vieillissement, cet article répond à la question posée et propose plusieurs «thèses fondées»: bien que le risque de traverser une période durable et terminale de dépendance lourde augmente avec l'âge et que ce risque affecte plus encore les femmes du fait de leur longévité plus élevée, la dépendance ne constitue pas aujourd'hui la dernière étape «normale» de la vie au grand âge. En revanche, le quatrième âge doit être considéré comme l'âge de la fragilisation.
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Gérontologie et société, Band 19 / n° 79, Heft 4, S. 155-174
Dans ce survol, on s'efforce de dégager le fil qui conduit du courant développementaliste aux actuels travaux sur le parcours de vie. Après un rappel des premières théories, trois moments ou repères sont mis en évidence. Au début des années 70, l'élaboration de la « théorie de la stratification selon l'âge » est une première contribution de marque de la gérontologie sociale à l'interprétation des sociétés postindustrielles. Dans la même période et de manière concomitante, l'interrogation méthodologique sur l'âge comme indicateur ou « variable indépendante » débouche sur une clarification conceptuelle, l'élaboration de divers dessins de recherches empiriques et la mise au point de techniques d'analyse. Enfin, au cours des années 80, sous l'impulsion de chercheurs souvent européens, les notions tant de cycle de vie que de stratification selon l'âge sont repensées à partir de l'étude sociohistorique du parcours de vie. Cet article ménage une place à la constellation assez chaotique des travaux qui, faisant la part belle aux méthodes qualitatives, rappellent les enjeux du sens et souvent explorent des situations en les saisissant comme des totalités. Dans la dernière partie, l'examen de la contribution européenne et francophone est l'occasion d'un contrepoint avec la situation nord-américaine et de poser une hypothèse sur une conséquence de l'héritage durkheimien.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 24 / n° 98, Heft 3, S. 141-158
ISSN: 2101-0218
La perte d'un être cher est considérée comme une perturbation majeure. Qu'en est-il quand cette perte affecte des vieillards? Sur la base du suivi sur cinq années (1994-1999) d'une cohorte d'octogénaires, on analyse l'impact du décès d'un parent proche et/ou d'un ami sur la santé et sur la vie relationnelle des vieillards. Les endeuillés sont comparés à deux groupes témoins (ne déclarent pas de changement important; déclarent une perte autre qu'un décès). On n'observe pas d'impact spécifique de la perte sur les échelles de santé fonctionnelle et troubles somatiques; de même, elle n'est pas un facteur d'isolement. Cependant, la disparition d'un parent est associée à une augmentation des symptômes dépressifs, celle d'un parent ou d'un ami aiguise le sentiment de solitude du survivant.