La centralité populaire des tiers-espaces
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 52, Heft 2, S. 91-93
ISSN: 2553-615X
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In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 52, Heft 2, S. 91-93
ISSN: 2553-615X
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 57, Heft 1, S. 57-66
ISSN: 1776-2995
Résumé Considérer la culture populaire comme un tout unifié contribue à une vision folkloriste oscillant entre populisme et misérabilisme. La culture tend aujourd'hui vers une multitude de singularités ; il serait donc faux d'en réduire les formes populaires actuelles à un individualisme hédoniste. La sociologie de la culture doit se réinventer au fur et à mesure que cette dernière se transforme. Il existe toujours le même besoin d'émancipation et de création, y compris dans la rencontre entre la dimension individuelle et la dimension sociale. Mais celui-ci passe moins par un ancrage communautaire et une histoire incise dans un territoire que par des zones temporaires d'expérimentations interdisciplinaires. On parlera donc davantage d'espaces populaires d'expérimentation que de cultures populaires. Ces nouveaux horizons ouvrent sur une culture de la mobilité pouvant se situer aussi bien à la marge qu'au centre, dans l'institution que dans la rue, dans les médias que dans l'atelier, se dérobant du même coup au déterminisme social et à l'assignation identitaire. Hugues Bazin tente ici de préciser quels sont ces nouveaux espaces en s'appuyant sur une démarche de recherche-action. Il travaille avec un réseau d'acteurs faisant le lien entre ces « espaces populaires de création culturelle. »
In: Mouvements: des idées et des luttes, Heft 57, S. 57-66
ISSN: 1291-6412
In: Agora: débats, jeunesses, Band 29, Heft 1, S. 16-27
ISSN: 1968-3758
Les espaces populaires urbains, depuis le début des années quatre-vingt, restent décrits avant tout comme des «non-lieux» où l'événement est interprété au mieux comme un bricolage culturel (cultures de la rue), au pire comme un désordre social (émeutes), dans tous les cas, des mouvements sans enjeux, des «non-événements». Nous prétendons ici que le bricolage et le désordre non seulement ne sont pas des «problèmes» mais génèrent des espaces vitaux et participent aux mouvements de réappropriation historique. Éclairée par des expressions artistiques, la création culturelle de minorités actives replace l'espace populaire dans sa forme dynamique en tant que rapport conflictuel à la société, et les jeunesses dans leur portée messianique.
In: Informations sociales, Band 182, Heft 2, S. 68-74
Paris connaît la résurgence d'une pratique de récupération-vente sous la forme de « marchés biffins ». L'article présente une étude qui a tenté de mesurer la présence effective des biffins à l'échelle régionale et de caractériser les processus sociaux qui s'articulent dans le cadre de cette économie informelle. Les récupérateurs-vendeurs forment aujourd'hui une nouvelle catégorie sociale comprenant différents acteurs : biffins, vendeurs à la sauvette et fripiers. Si l'entrée dans la biffe est souvent liée à la précarité, le fait d'y rester peut être un choix qui dessine les contours d'une sociabilité et d'une professionnalité. Les biffins forment une socioculture en ce que l'activité de la biffe appartient à un écosystème qui articule des questions de la politique de la ville, de développement économique et d'action sociale...
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 49, S. 123-145
ISSN: 1923-5771
Ce texte est le fruit d'un travail collaboratif où des acteurs-chercheurs développent leur capacité d'analyse à partir de leurs propres matériaux de vie. Le principe de la recherche-action est de répondre par l'expérimentation aux défis actuels d'une approche complexe des situations humaines tout en produisant de nouvelles connaissances. Ainsi nous n'exposons pas simplement dans ce texte des problématiques sur les enjeux d'un « art et d'une culture populaire », nous y apportons des éléments de réponse dans la manière même dont s'est élaboré ce travail. Nous avons essayé de systématiser cette approche au sein d'un « Laboratoire d'Innovation Sociale par la Recherche-Action ». Le LISRA est une plate-forme autonome et évolutive de travail coopératif et de mutualisation d'outils mis à la disposition des personnes désirant développer une démarche de recherche-action.
In: Territoires: le mensuel de la démocratie locale ; mensuel publié par l'Adels, Heft 457, S. 1-44
ISSN: 0223-5951
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