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International audience ; Dans cet article, nous partons du constat que « la fabrique de la ville », entendue comme le processus par lequel est visée la transformation intentionnelle des espaces, est une situation propice à l'analyse de la gouvernance des imaginaires urbains. Le projet, figure imposée de l'action publique urbaine 1 est en effet le lieu privilégié d'une fabrique symbolique de la ville, puisqu'il s'agit pour les acteurs mobilisés dans cette action collective d'assigner une signification et un destin à un espace encore virtuel. La production d'images de l'espace en projet est l'outil privilégié de cette fabrique imaginaire, permettant de créer des supports efficaces pour transmettre et médiatiser l'imagination créatrice des concepteurs. Cependant la production des images se déroule dans un contexte de concertation et de participation des habitants au projet, qui vient ajouter un niveau de complexité à cette fabrique de l'imaginaire. En effet nous verrons dans cet article que la fabrique des images se réalise dans un contexte multiactoriel qui sous-entend une gouvernance particulière. C'est en ce sens que le projet urbain est une situation propice à l'analyse de la gouvernance des imaginaires urbains, négociés et partagés entre des acteurs à la plus ou moins grande légitimité. Nous empruntons le terme de « fabrique » à la recherche de Laurent Devisme sur la fabrique urbaine de l'ile de Nantes 2. Derrière cette désignation de « petite et grande fabrique urbaine » les auteurs révèlent une mise en tension permanente, dans la praxis aménagiste, de l'intention, référant au domaine de la volonté et de la rationalité, et du bricolage, renvoyant à l'adaptation permanente et à l'incertitude. De notre côté, la « petite et la grande fabrique des images de la ville » est aussi une manière de révéler la pluralité des rationalités en présence dans la représentation de la ville en projet. Mais nous ajoutons dans cet emploi l'idée d'une fabrique légitime, celle opérée par les acteurs de l'aménagement et de la communication territoriale, renvoyant à la grande fabrique ; et d'une fabrique du quotidien, issue de ce que les urbanistes appellent la maîtrise d'usage, et renvoyant au rapport sensible des habitants à leur espace de vie. La médiation entre petite et grande fabrique d'images est l'un des nouveaux enjeux de la gouvernance des projets contemporains.

International audience ; Dans cet article, nous partons du constat que « la fabrique de la ville », entendue comme le processus par lequel est visée la transformation intentionnelle des espaces, est une situation propice à l'analyse de la gouvernance des imaginaires urbains. Le projet, figure imposée de l'action publique urbaine 1 est en effet le lieu privilégié d'une fabrique symbolique de la ville, puisqu'il s'agit pour les acteurs mobilisés dans cette action collective d'assigner une signification et un destin à un espace encore virtuel. La production d'images de l'espace en projet est l'outil privilégié de cette fabrique imaginaire, permettant de créer des supports efficaces pour transmettre et médiatiser l'imagination créatrice des concepteurs. Cependant la production des images se déroule dans un contexte de concertation et de participation des habitants au projet, qui vient ajouter un niveau de complexité à cette fabrique de l'imaginaire. En effet nous verrons dans cet article que la fabrique des images se réalise dans un contexte multiactoriel qui sous-entend une gouvernance particulière. C'est en ce sens que le projet urbain est une situation propice à l'analyse de la gouvernance des imaginaires urbains, négociés et partagés entre des acteurs à la plus ou moins grande légitimité. Nous empruntons le terme de « fabrique » à la recherche de Laurent Devisme sur la fabrique urbaine de l'ile de Nantes 2. Derrière cette désignation de « petite et grande fabrique urbaine » les auteurs révèlent une mise en tension permanente, dans la praxis aménagiste, de l'intention, référant au domaine de la volonté et de la rationalité, et du bricolage, renvoyant à l'adaptation permanente et à l'incertitude. De notre côté, la « petite et la grande fabrique des images de la ville » est aussi une manière de révéler la pluralité des rationalités en présence dans la représentation de la ville en projet. Mais nous ajoutons dans cet emploi l'idée d'une fabrique légitime, celle opérée par les acteurs de l'aménagement et de la communication territoriale, renvoyant à la grande fabrique ; et d'une fabrique du quotidien, issue de ce que les urbanistes appellent la maîtrise d'usage, et renvoyant au rapport sensible des habitants à leur espace de vie. La médiation entre petite et grande fabrique d'images est l'un des nouveaux enjeux de la gouvernance des projets contemporains.

This study's objective is to contribute to the further development of the early childhood education and care (ECEC)-relevance of the Continental Didaktik tradition, as a response to postmodernistic challenges. Didaktik is a body of theories that conceptualize and structure thinking about, planning, executing, and evaluating Bildung-centered formative teaching. Bildung is about formation: Traditionally, it refers to the individual's self-formation (as in comprehensive personal development), but the study develops a postmodern variant concerned with Bildung as the formation of contextualized relationships. Literacy (as a field of policy, research, and practice) is exemplary with regards to studying the influence of contemporary educational policies that overemphasize skills and testing in ECEC. Didaktik must respond simultaneously to both 1) these policies and their social, practical, and theoretical consequences, and 2) serious challenges from postmodernism regarding its ideas about objectives, content, and a legitimizing base. The study finds that Didaktik remains possible on a postmodern basis. Bildung (as formation) is reconceptualized from self-formation to relation-formation. Postmodern Didaktik thus operates with the relation as the fundamental category. Postmodern Didaktik can move from a legitimizing base of humanism and/or critical/unclouded consciousness to contextualized bricolages of the professional, the political, and the personal. The study concludes that Didaktik (on the Threshold between critical and postmodern Bildung) can inform contemporary issues related to teaching and researching literacy in ECEC in the following ways: • The Bildung concept still provides the practitioners of Didaktik (the Didaktikers) with thinking tools to construct a critical position inside ECEC literacy. Teacher and pedagogue alike can use Bildung to work outside skill-rationales for teaching literacy and thus to experiment with project work wherein literacy competences are developed, as the children participate in- and contribute to meaningful projects. • Didaktik calls on the teacher and the pedagogue as a Didaktiker to take responsibility for his/her literacy teaching by reflecting on the general relationship between the state, the Lehrplan (the state's open curriculum), and Bildung. The Didaktik researcher can contribute to the literacy curriculum's repoliticization by working with emergent methods, along with postmodern approaches to knowledge and power.

PurposeThis paper sets out to reveal the extent to which the experience of senior managers as organizational change leaders in a time of contemporary crisis may be discerned to reflect strands of earlier globalization theories; to consider any implications for leadership and management learning.Design/methodology/approachThe authors proceed from the colloquium model for knowledge exchange outlined in the editorial introduction to this special issue. In the spirit of reflexive management research the authors bring an epistemological subjectivism – the context of indicative globalization literature ("research") – to bear upon and interpret ontological realism as revealed by the experiences of senior managers through a contemporary survey of global firms ("practice"). This methodology enlists an ontology informed by critical theory; it proceeds through process denaturalization to potentially transformational knowledge development.FindingsThe authors interpret globalization literature to reveal one strand as historically predictive of the insecurity and complexity we have recently experienced in the global economies. An informal and experimental survey along with a range of interviews with senior managers in global firms is undertaken in the wake of a market meltdown (September 2008). Interpreting the experience of these managers in the light of selected globalization literature, we find economic reasoning is more implicit in managers' experiences of globalization, while sociological experience or feeling is more explicit in the same discourses. This epistemological distinction – vocalized as a performance gap – has profound implications for leadership and management education and learning.Research limitations/implicationsThe empirical survey was exploratory in nature and not designed to test any particular hypothesis. The theoretical framework and interpretive account were reflexive afterthoughts – an informal, initial take on some results from a survey. Such methodological bricolage is envisaged in reflexive management research and not limited by compliance with normal standards of academic rigor. Beyond the similarities in conceptualization as between selected readings and selected practice, the authors suggest that management learning and education will need to be organized more structurally and systemically if we are to reproduce a more sustainable organizational future.Practical implicationsSenior managers are clearly aware of the problems resulting from systemic failure – they may need to consider a systemic and not a linear solution. This has consequences for management learning and the business school.Originality/valueThis is the first empirical in‐crisis survey interpreted through lenses of economic and sociological dimensions of globalization.

Rooted in two qualitative research studies of stay-at-home fathers (70 Canadian and 21 Belgian) at the beginning of the twenty-first century, this article explores the innovative ways that families seek to create work-family balance in two countries where relevant social policies are still focused on the encouraging of private family-based solutions to balancing paid and unpaid work. At the level of work-family policy, we note that both Canada and Belgium remain relatively weak in the provision of childcare, especially for children under the age of three, as well as in flexible working options that would allow families to effectively balance work and home. In light of these limited options, some fathers who have a weaker employment position than their female partners, or who are reconsidering their current careers, may opt out of the labor market for months or years in order to provide a private solution to an issue which still has little policy support. Nevertheless, while fathers are at home, they only partially 'trade cash for care'; that is, they also remain connected to traditionally masculine sources of identity such as part-time paid work, unpaid masculine self-provisioning work, and community work that builds on traditional male interests. ; Ancré dans deux recherches qualitatives portant sur les pères au foyer (70 installés au Canada et 21 en Belgique) au début du 21ème siècle, cet article explore les stratégies innovantes adoptées par les pères pour équilibrer vie professionnelle et vie familiale dans deux pays o[ugrave] les politiques sociales sont encore largement centrés à cet égard sur l'encouragement de solutions privées. Certains pères ayant une position professionnelle moins avantageuse que leur partenaire, ou qui souhaitent revoir leur implication professionnelle se retirent du marché du travail pour quelques mois ou quelques années afin de fournir une solution privée à une question qui reste peu prise en compte par les pouvoirs publics. Au niveau familial, ces pères ne renoncent que partiellement au travail professionnel au profit du soin des enfants; autrement dit, alors qu'ils sont au foyer, ils entretiennent un lien avec les ressources identitaires traditionnellement masculines comme le travail à temps partiel, le bricolage à la maison, et le travail communautaire fondé sur des intérêts masculins.

Rooted in two qualitative research studies of stay-at-home fathers (70 Canadian and 21 Belgian) at the beginning of the twenty-first century, this article explores the innovative ways that families seek to create work-family balance in two countries where relevant social policies are still focused on the encouraging of private family-based solutions to balancing paid and unpaid work. At the level of work-family policy, we note that both Canada and Belgium remain relatively weak in the provision of childcare, especially for children under the age of three, as well as in flexible working options that would allow families to effectively balance work and home. In light of these limited options, some fathers who have a weaker employment position than their female partners, or who are reconsidering their current careers, may opt out of the labor market for months or years in order to provide a private solution to an issue which still has little policy support. Nevertheless, while fathers are at home, they only partially 'trade cash for care'; that is, they also remain connected to traditionally masculine sources of identity such as part-time paid work, unpaid masculine self-provisioning work, and community work that builds on traditional male interests. ; Ancré dans deux recherches qualitatives portant sur les pères au foyer (70 installés au Canada et 21 en Belgique) au début du 21ème siècle, cet article explore les stratégies innovantes adoptées par les pères pour équilibrer vie professionnelle et vie familiale dans deux pays o[ugrave] les politiques sociales sont encore largement centrés à cet égard sur l'encouragement de solutions privées. Certains pères ayant une position professionnelle moins avantageuse que leur partenaire, ou qui souhaitent revoir leur implication professionnelle se retirent du marché du travail pour quelques mois ou quelques années afin de fournir une solution privée à une question qui reste peu prise en compte par les pouvoirs publics. Au niveau familial, ces pères ne renoncent que partiellement au travail professionnel au profit du soin des enfants; autrement dit, alors qu'ils sont au foyer, ils entretiennent un lien avec les ressources identitaires traditionnellement masculines comme le travail à temps partiel, le bricolage à la maison, et le travail communautaire fondé sur des intérêts masculins.

Gaze Regimes is a bricolage of essays and interviews showcasing the experiences of women working in film, either directly as practitioners or in other areas such as curators, festival programme directors or fundraisers. It does not shy away from questioning the relations of power in the practice of filmmaking and the power invested in the gaze itself. Who is looking and who is being looked at, who is telling women's stories in Africa and what governs the mechanics of making those films on the continent? The interviews with film practitioners such as Tsitsi Dangarembga, Taghreed Elsanhouri, Jihan El-Tahri, Anita Khanna, Isabel Noronhe, Arya Lalloo and Shannon Walsh demonstrate the contradictory points of departure of women in film – from their understanding of feminisms in relation to lived-experiences and the realpolitik of women working as cultural practitioners. ; Katharina von Ruckteschell: Foreword Jyoti Mistry and Antje Schuhmann: Introduction: By Way of Context and Content Beti Ellerson: African Women in Cinema: An overview Ines Kappert: 'I am a feminist only in secret'. Interview with Taghreed Elsanhouri and Christina von Braun Christina von Braun: Staged Authenticity: Femininity in photography and film Jyoti Mistry and Antje Schuhmann: 'Power is in your own hands': Why Jihan El-Tahri does not like movements. Interview with Jihan El-Tahri Antje Schuhmann and Jyoti Mistry: Aftermath – A focus on collective trauma. Interview with Djo Tunda wa Munga and Rumbi Katedza Antje Schuhmann: Shooting Violence and Trauma: Traversing visual and social topographies in Zanele Muholi's work Antje Schuhmann and Jyoti Mistry: PUK NINI – A Filmic Instruction in Seduction: Exploring class and sexuality in gender relations Nobunye Levin: I am Saartjie Baartman Jyoti Mistry: Filmmaking at the Margins of a Community: On co-producing ELELWANI Jyoti Mistry: On Collective Practice and Collected Reflections. Interview with Shannon Walsh and Arya Lalloo Max Annas and Henriette Gunkel: 'Cinema of resistance'. Interview with Isabel Noronha Anita Khanna: Dark and Personal Antje Schuhmann and Jyoti Mistry: 'Change? This might mean to shove a few men out'. Interview with Anita Khanna Katarina Hedrén: Barakat! means Enough! Jyoti Mistry and Antje Schuhmann: 'Women, use the gaze to change reality'. Interview with Katarina Hedrén Dorothee Wenner: Post-colonial Film Collaboration and Festival Politics Jyoti Mistry and Antje Schuhmann: Tsitsi Dangarembga: A Manifesto. Interview with Tsitsi Dangarembga

A -- Adams Golf, Inc. -- Allders plc -- AmeriSource Health Corporation -- AnnTaylor Stores Corporation -- Arandell Corporation -- Association des Centres Distributeurs E. Leclerc -- Auchan -- B -- Bang & Olufsen Holding A/S -- Banner Aerospace, Inc. -- Boca Resorts, Inc. -- Boston Scientific Corporation -- Bristol-Myers Squibb Company -- Buderus AG -- C -- C-Cube Microsystems, Inc. -- The Canadian Broadcasting Corporation (CBC) -- Cap Gemini Ernst & Young -- Carmike Cinemas, Inc. -- Carriage Services, Inc. -- The Carsey-Werner Company, L.L.C. -- Championship Auto Racing Teams, Inc. -- Chateau Communities, Inc. -- The Children's Place Retail Stores, Inc. -- The Chubb Corporation -- Cleco Corporation -- Cleveland Indians Baseball Company, Inc. -- Columbus McKinnon Corporation -- Cominco Ltd. -- Cumulus Media Inc. -- Current, Inc. -- D -- DePuy Inc. -- Don Massey Cadillac, Inc. -- E -- Edelbrock Corporation -- Edison Schools Inc. -- Electric Lightwave, Inc. -- eToys, Inc. -- Euronext Paris S.A. -- Eurotunnel Group -- F -- FiberMark, Inc. -- Fimalac S.A. -- First Albany Companies Inc. -- Franklin Covey Company -- G -- The Gallup Organization -- The General Chemical Group Inc. -- Gerald Stevens, Inc. -- Gibraltar Steel Corporation -- Global Industries, Ltd. -- Granite State Bankshares, Inc. -- Grupo Industrial Durango, S.A. de C.V. -- H -- Half Price Books, Records, Magazines Inc. -- Harleysville Group Inc. -- Hibernia Corporation -- HOB Entertainment, Inc. -- Horizon Organic Holding Corporation -- I -- IBERIABANK Corporation -- Ibstock Brick Ltd. -- Ilitch Holdings Inc. -- International Brotherhood of Teamsters -- International Total Services, Inc. -- J -- The Jim Pattison Group -- L -- LaBranche & Co. Inc. -- Laura Ashley Holdings plc -- Logica plc -- Longview Fibre Company -- LTU Group Holding GmbH -- M -- McDermott International, Inc. -- Milwaukee Brewers Baseball Club -- MITROPA AG -- Mohegan Tribal Gaming Authority -- Mr. Bricolage S.A. -- MTS Inc. -- N -- National Rifle Association of America -- New Dana Perfumes Company -- Newman's Own, Inc. -- Nobel Learning Communities, Inc. -- NorthWestern Corporation -- Nutraceutical International Corporation -- O -- Offshore Logistics, Inc. -- O'Melveny & Myers -- Outlook Group Corporation -- P -- P.F. Chang's China Bistro, Inc. -- PC Connection, Inc. -- Philadelphia Eagles -- Premcor Inc. -- Q -- Qwest Communications International, Inc. -- R -- Racing Champions Corporation -- Razorfish, Inc. -- RENK AG -- Rock of Ages Corporation -- Roland Berger & Partner GmbH -- Roll International Corporation -- Royal Numico N.V. -- The Ryland Group, Inc. -- S -- SAGEM S.A. -- Santa Barbara Restaurant Group, Inc. -- Sensory Science Corporation -- Simco S.A. -- Sonic Corp. -- Spacehab, Inc. -- Stanadyne Automotive Corporation -- Steven Madden, Ltd. -- Stock Yards Packing Co., Inc. -- The Stride Rite Corporation -- T -- Ticketmaster Group, Inc. -- Tidewater Inc. -- Tom Brown, Inc. -- The Tranzonic Companies -- Travis Boats & Motors, Inc. -- U -- United Industrial Corporation -- Unitil Corporation -- V -- Valassis Communications, Inc. -- Viessmann Werke GmbH & Co. -- Villeroy & Boch AG -- W -- Wind River Systems, Inc. -- Y -- The Yankee Candle Company, Inc. -- Z -- Zoltek Companies, Inc.

A mesure que le Cameroun se modernise, la question des déchets dans la ville de Yaoundé occupe une place importante dans l'agenda des élites politico-dirigeantes. La croissance démographique rapide et l'industrialisation croissante sont productrices d'une quantité débordante des déchets dont les effets sur la santé et la sécurité des populations se font ressentir. Cet article se veut une réflexion critique du monopole octroyé à HYSACAM dans la gestion technique des déchets dans la ville de Yaoundé. Sur le plan méthodologique, cette réflexion s'appuie sur la recherche documentaire, l'investigation auprès des institutions directement concernées et sur un protocole d'enquête essentiellement qualitative dressé aux populations de Yaoundé. En s'encrant sur l'incrémentalisme, elle met en exergue le tâtonnement et le bricolage qui caractérisent la politique de gestion des déchets dans la ville de Yaoundé. Dit autrement, la politique de gestion des déchets dans la ville de Yaoundé s'inscrit dans un schéma de débrouillardise et de tâtonnement permanent, se caractérisant par des va-et-vient et des essais-recommencements infinis. Cette étude postule qu'on ne saurait envisager, en plein essor de la gouvernance décentralisée, une politique de gestion efficace des déchets en faisant abstraction au « marché » des partenaires techniques, qui suppose une démonopolisation d'HYSACAM dans la gestion technique des déchets dans la ville de Yaoundé. As Cameroon modernizes, the issue of waste in the city of Yaoundé occupies an important place on the agenda of the political-ruling elites. Rapid population growth and increasing industrialization are producing an overflowing quantity of waste, the effects of which are felt on the health and safety of populations. This article is a critical analysis of the monopoly granted to HYSACAM in the technical management of waste in the city of Yaoundé. Methodologically, the research is based on documentary analysis, investigation of the institutions directly concerned and on an essentially qualitative survey protocol drawn up to the populations of Yaoundé. By focusing on the public policy theory of incrementalism, it highlights the trial and error and tinkering that characterize the waste management policy in the city of Yaoundé. In other words, the waste management policy in the city of Yaoundé is part of a scheme of resourcefulness and permanent groping, characterized by back and forth and endless re-starts. This study argues that, in the boom of decentralized governance, an effective waste management policy cannot be envisaged by disregarding the "market" of technical partners, which presupposes a demonopolization of HYSACAM in the technical management of waste in the city of Yaoundé.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 nés, tous les deux03 RR non - mentalité des gens 'chiens d'Orléans' : pas aimables, francs ; comparaison autres villes françaises ; jeunesse a quand même changé la vie bourgeoise04 non, espère changé - climat ne lui convient pasT1 multigraphiste - toute l'imprimerie qui concerne l'EDF, GDFT2 demi-journée pour le moment (santé) - tirage stencil sur une machine d'imprimerieT3 avoir travail qui lui plaîtT4 RR difficile de trouver du travail, étant infirme : on l'a pris à l'essaiT5 dépend de ce que le mari gagne - pas d'accord quand il y a des enfantsL1 samedi réparations, visite de famille, commissions, emmène les enfantsL2 enfants partaient en colonie de vacances, préparationL3 vu la situation actuelle en France, ne croit pas partirL4 bricolage, arrangement des choses à la maison, ranger ses dossiers, courrier, n'a jamais aimé sortirE1 RR la politesse : jeunesse d'aujourd'hui un petit peu incorrecte et vulgaire - ses enfants apprennent des gros mots à l'écoleE2 pourrait pas répondreE3 (femme) : calcul (témoin) : premièrement fort physiquement ; qu'il soit aussi manuel, sache à 15 ans ce qu'il veut faire ; trop de diplômes, étudiants maintenantE4 trop surmenés - il y en a qui ne veulent pas travaillerE5 16 ans pas mal ; maintenant on mène une vie de fousE6 surtout pour les garçonsP1 la vie très chère à Orléans parce que c'est une ville bourgeoise ; comparaison ParisP2 s'occupe des personnes - père avait beaucoup de contactsP4 RR ouvriers ont profité de la révolte des étudiants ; désapprobation du scandale, massacre, incendie fait par les étudiants ; ça vient de l'extérieur parce qu'en France ça marchait trop bien ; on n'obtient rien par la forceexplication ? syndicats mélangent la politique avec le bifteckP9 ingénieur pourrait payer des choses questions scolaires à son gosse, ouvrier nonP10 (ingénieur) tenue, façon de parler - cependant connaît des ingénieurs EDF qui sont des hommes simplesQuestionnaire sociolinguistique Branche langue et culture ; Identifiant du témoin : JR 327 Homme, 39 ans (né en 1930 à Orléans), agent EDF / tireur de plans / multigraphiste. Enregistré par Richard Crown, le 2 avril 1969 au domicile du témoin, intervention de la femme du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique questionnaire ouvert , branche langue et culture (questions 01 ; 03-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1-E6 ; P1-P2 ; P4 ; P9-P10). Classe politique du témoin : neutre. Remarque : interview à trois ; intérêt linguistique : français populaire. Acoustique : bonne : témoin très clair.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 nés, tous les deux03 RR non - mentalité des gens 'chiens d'Orléans' : pas aimables, francs ; comparaison autres villes françaises ; jeunesse a quand même changé la vie bourgeoise04 non, espère changé - climat ne lui convient pasT1 multigraphiste - toute l'imprimerie qui concerne l'EDF, GDFT2 demi-journée pour le moment (santé) - tirage stencil sur une machine d'imprimerieT3 avoir travail qui lui plaîtT4 RR difficile de trouver du travail, étant infirme : on l'a pris à l'essaiT5 dépend de ce que le mari gagne - pas d'accord quand il y a des enfantsL1 samedi réparations, visite de famille, commissions, emmène les enfantsL2 enfants partaient en colonie de vacances, préparationL3 vu la situation actuelle en France, ne croit pas partirL4 bricolage, arrangement des choses à la maison, ranger ses dossiers, courrier, n'a jamais aimé sortirE1 RR la politesse : jeunesse d'aujourd'hui un petit peu incorrecte et vulgaire - ses enfants apprennent des gros mots à l'écoleE2 pourrait pas répondreE3 (femme) : calcul (témoin) : premièrement fort physiquement ; qu'il soit aussi manuel, sache à 15 ans ce qu'il veut faire ; trop de diplômes, étudiants maintenantE4 trop surmenés - il y en a qui ne veulent pas travaillerE5 16 ans pas mal ; maintenant on mène une vie de fousE6 surtout pour les garçonsP1 la vie très chère à Orléans parce que c'est une ville bourgeoise ; comparaison ParisP2 s'occupe des personnes - père avait beaucoup de contactsP4 RR ouvriers ont profité de la révolte des étudiants ; désapprobation du scandale, massacre, incendie fait par les étudiants ; ça vient de l'extérieur parce qu'en France ça marchait trop bien ; on n'obtient rien par la forceexplication ? syndicats mélangent la politique avec le bifteckP9 ingénieur pourrait payer des choses questions scolaires à son gosse, ouvrier nonP10 (ingénieur) tenue, façon de parler - cependant connaît des ingénieurs EDF qui sont des hommes simplesQuestionnaire sociolinguistique Branche langue et culture ; Identifiant du témoin : JR 327 Homme, 39 ans (né en 1930 à Orléans), agent EDF / tireur de plans / multigraphiste. Enregistré par Richard Crown, le 2 avril 1969 au domicile du témoin, intervention de la femme du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique questionnaire ouvert , branche langue et culture (questions 01 ; 03-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1-E6 ; P1-P2 ; P4 ; P9-P10). Classe politique du témoin : neutre. Remarque : interview à trois ; intérêt linguistique : français populaire. Acoustique : bonne : témoin très clair. ; Discourse type: dialogue

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 16/17 ans02 RR était dans culture (Loiret) - commençait à lâcher - rentré dans centre professionnel pour apprendre couvreur-plombier ; a repris sucession de son patron03 ne se déplaît pas - évolution de la ville - aime les alentours04 certainement - toujours travail assuréT1 RR couverture, plomberie-chauffage - installation salles d'eau etc., réparationsT2 RR (coup de fil) placer les ouvriers, préparer matériel, leur caser le travail, etc.T3 RR discuter avec le client - transformation vieilles pièces ; plus déplaisant, les ramonages, changements de plomberie, couverture toujours la même choseT4 quelque chose dans le bâtimentT5 RR sa femme s'occupe du bureau - ouvrières martyres d'une usine qu'il a visitée - contre les gros travauxL1 dimanche promenade aux alentours ; soirée au bureau jusqu'à 8H, facturesL2 bricolage, petit tour aux jonquilles, amis, beloteL3 RR modifier atelier, 8 jours merL4 pêche, ferronnerie, chaudronnerieE1 RR jeunes ne s'intéressent pas au travail manuel - son apprentissage - Centres de Formation Professionelle - faut savoir se débrouiller dans son métierE2 pas beaucoup d'utilité - serait bien si tout le monde le parlaitE3 RR anglais, espagnol - si on avait un garçon mécaniqueE4 RR question de cerveau - épreuves de son apprenti; cas personnelE5 17/18 ansE6 RR non - (pour fille) c'est pas son avenir; fille pourrait faire davantage d'études, garçon devrait gagner sa croûteP1 oui, ça a vraiment changé depuis 10 ansP2 la ville d'Orléans, les conseillers; les patentes chèresP3 M. SécretainP4 RR ceux qui avaient déjà des salaires élevés en ont profité; explication? c'est un peu politique - devrait être un seul syndicat patronal - ses ouvriers pas syndiqués, on travaille ensembleP9 pas très importantesP10 (milieux différents) patrons: ça se voit automatiquementP12 à augmenter - les charges sont duresRR Q. bourgeois = ? vrai bourgeois ne fait absolument rien, maintenant leurs enfants travaillentrep P12 avec tous les frais sociauxQuestionnaire sociolinguistiqueQuestionnaire ferméQuelques propos sur problèmes de l'artisanat ; Identifiant du témoin : CO 702 Homme 40 ans (né en 1929 à La Chapelle Onzerain ; Loiret), couvreur plombier Enregistré par Bernard Vernier, le 26 mars 1969 dans l'arrière-boutique du témoin ; intervention de la femme du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert(questions 01-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1E6 ; P1-P4 ; P9-P12) ; questionnaire fermé. Classe politique du témoin : indépendant socialiste Acoustique : assez bonne, plutôt sourde ; des voix venant du magasin de temps en temps.

Extrait du corpus d'Orléans, réalisé dans le cadre de l'Enquête SocioLinguistique à Orléans à la fin des années 1960. ; 01 16/17 ans02 RR était dans culture (Loiret) - commençait à lâcher - rentré dans centre professionnel pour apprendre couvreur-plombier ; a repris sucession de son patron03 ne se déplaît pas - évolution de la ville - aime les alentours04 certainement - toujours travail assuréT1 RR couverture, plomberie-chauffage - installation salles d'eau etc., réparationsT2 RR (coup de fil) placer les ouvriers, préparer matériel, leur caser le travail, etc.T3 RR discuter avec le client - transformation vieilles pièces ; plus déplaisant, les ramonages, changements de plomberie, couverture toujours la même choseT4 quelque chose dans le bâtimentT5 RR sa femme s'occupe du bureau - ouvrières martyres d'une usine qu'il a visitée - contre les gros travauxL1 dimanche promenade aux alentours ; soirée au bureau jusqu'à 8H, facturesL2 bricolage, petit tour aux jonquilles, amis, beloteL3 RR modifier atelier, 8 jours merL4 pêche, ferronnerie, chaudronnerieE1 RR jeunes ne s'intéressent pas au travail manuel - son apprentissage - Centres de Formation Professionelle - faut savoir se débrouiller dans son métierE2 pas beaucoup d'utilité - serait bien si tout le monde le parlaitE3 RR anglais, espagnol - si on avait un garçon mécaniqueE4 RR question de cerveau - épreuves de son apprenti; cas personnelE5 17/18 ansE6 RR non - (pour fille) c'est pas son avenir; fille pourrait faire davantage d'études, garçon devrait gagner sa croûteP1 oui, ça a vraiment changé depuis 10 ansP2 la ville d'Orléans, les conseillers; les patentes chèresP3 M. SécretainP4 RR ceux qui avaient déjà des salaires élevés en ont profité; explication? c'est un peu politique - devrait être un seul syndicat patronal - ses ouvriers pas syndiqués, on travaille ensembleP9 pas très importantesP10 (milieux différents) patrons: ça se voit automatiquementP12 à augmenter - les charges sont duresRR Q. bourgeois = ? vrai bourgeois ne fait absolument rien, maintenant leurs enfants travaillentrep P12 avec tous les frais sociauxQuestionnaire sociolinguistiqueQuestionnaire ferméQuelques propos sur problèmes de l'artisanat ; Identifiant du témoin : CO 702 Homme 40 ans (né en 1929 à La Chapelle Onzerain ; Loiret), couvreur plombier Enregistré par Bernard Vernier, le 26 mars 1969 dans l'arrière-boutique du témoin ; intervention de la femme du témoin. Questionnaires enregistrés : questionnaire sociolinguistique; questionnaire ouvert(questions 01-04 ; T1-T5 ; L1-L4 ; E1E6 ; P1-P4 ; P9-P12) ; questionnaire fermé. Classe politique du témoin : indépendant socialiste Acoustique : assez bonne, plutôt sourde ; des voix venant du magasin de temps en temps. ; Discourse type: dialogue

While we were writing our book, Postsocialist Pathways, during the mid- 1990s, a friend in Budapest told us about a board game he had played as a child during the socialist period. Prior to the Second World War, Hungarians had played Monopoly, which they knew as Kapitaly. But the competitive game of capitalism was banned by communist authorities, who substituted another board game, Gazda´lkodj Okosan! or "Economize Wisely." In this goulash communist version of political correctness the goal was to get a job, open a savings account, and acquire and furnish an apartment. Our friend was too young to have had a Kapitaly board, but his older cousins from another part of the country knew the banned game and taught him the basic rules. You did not need to be a nine-yearold dissident to see that Monopoly was the more exciting game. And so they turned over the socialist board game, drew out the Kapitaly playing field from Start to Boardwalk on the reverse side, and began to play Monopoly—using the cards and pieces from Economize Wisely. But with the rules only intermittently regulated by the older cousins, the bricolaged game developed its own dynamics, stimulated by the cards and pieces from the "other side." Why, for example, be satisfied with simple houses and hotels when you could have furniture as well? And under what configurations of play would a Prize of Socialist Labor be grounds for releasing you from or sending you to jail? The notion of playing capitalism with noncapitalist pieces strikes us as an apt metaphor for the postsocialist condition. The political upheavals of 1989 in Eastern Europe and 1991 in Russia turned the world upside down. Assuming that they were "starting from scratch,"Western advisors from the International Monetary Fund (IMF) and university-based institutes issued instructions for new "rules of the game." But the ruins of communism were not a tabula rasa, and so the new hybrid game was played with institutions cobbled together partly from remnants of the past that, by limiting some moves and facilitating other strategies, gave rise to a bricolage of multiple social logics. If from these coexisting and overlapping principles they are building a distinctively postsocialist capitalism, they share with all modern societies a common feature that the social fabric is woven with multiple, discrepant systems of value.

Embracing a constructed boundary : mapping qualitative research in organizational studies / Raza Mir and Sanjay Jain -- Theories -- Philosophical foundations of qualitative organizational research / Cristina Neesham -- Critical approaches to qualitative research / Thomas Greckhamer -- Doing feminist research qualitatively : a review of what interpretive feminist research means today / Marleen van der Haar -- Qualitative management research in the shadow of imperialism : some elementary remarks on its othering processes from a muslim perspective / Farzad Rafi Khan -- Traditions -- Challenge of rigor in theory-building from multiple case research / Kathleen M. Eisenhardt and Timothy E. Ott -- Single cases : the what, why and how / Pinar Ozcan, Suho Han, and Melissa E. Graebner -- Clio's toolkit : historical methods beyond theory building from cases / Dan Wadhwani and Stephanie Decker -- Stories as social action : rethinking narrative studies of organizing / Tammar B. Zilber -- Bricolage in the field : experimenting with different forms of ethnography / Anne-Laure Fayard -- Innovations in organizational ethnography : being them, even without trying / Alexandra Michel -- Ethnography as writing : how creative nonfiction can inspire organizational ethnographers / Chahrazad Abdallah -- Ethnographic images of work : lessons from journalism / Jinia Mukerjee and Anca Metiu -- Contexts -- Studying organizational cultural repertoires / Davide Ravasi, Violina Rindova, and Elena Dalpiaz -- Qualitative approaches for studying innovation as process / Raghu Garud, Hans Berends, and Philipp Tuertscher -- Whatddya' know? : qualitative methods in entrepreneurship / Ted Baker, Erin Powell, and Andrew E. F. Fultz -- Doing qualitative research on emerging fields and markets / Nina Granqvist, Galina Kallio, and Heli Nissilä -- Methodological guidelines in the study of materiality and affordances / Paul Leonardi -- Working, being, and researching in place : a mixed methodological approach for understanding digital experiences / Ingrid Erickson -- Methods and challenges of conducting research in subsistence environments / Srinivas Sridharan -- Journeys -- "Blinded by the light" or "seeing the light"? : journeys of positivist scholars into qualitative inquiry / Glen Kreiner, Derron Bishop and Aparna Joshi -- Appreciating emergence and serendipity in qualitative research : resisting the urge to follow set plans / Rene Wiedner and Shaz Ansari -- Reporting after the summit: getting ethnographic research into print katherine chen -- Reasoning with qualitative data : balancing a theoretical contribution / Saku Mantere -- "Standing on [transparent] shoulders" : applying open source approaches to qualitative management research / Andrew Nelson -- Frontiers and reflections -- Engaging with the visual : opportunities for qualitative organizational researchers / Catherine Cassell -- Building grounded theory with social media data / Emmanuelle Vaast and Cathy Urquhart -- Network models of organizational routines : tracing associations between actions / Brian T. Pentland and Peng Liu -- Rewriting the publishing narrative for grounded theory building / Deborah Dougherty -- The long, hard road to legitimacy for qualitative research : a personal-professional journey / Jenny Gioia -- Blind alleys and untold stories in qualitative research / Ann Langley