Supermarkets' food waste recovery: which innovations exist? ; Valoriser les produits invendus des grandes surfaces : quelles innovations possibles ?
Food waste is an important issue: one-third of the food produced globally is wasted each year. Even though more and more awareness campaigns exist, uneaten food generally ended in our trash bins as biowaste. Current policies try to implement ways to limit them and improve their use. Indeed, the increasing volume of our trashes trigger the need to collect separately and valorise these organic waste which have still an important value. Ways of valorisation were studied across the world and then adapted to one stage of the food supply chain: the supermarkets, around Rennes. These productors of biowaste are characterised by the important volume of waste they produced, the fact that there are a lot of plastic packagings, and the variability of the type of products wasted. The study of innovative initiatives used in various countries highlights the different existing ways of waste recovery: for human food (by processing it), for animal feed, and then to generate raw materials (molecules of interest, compost) or energy (biofuel, biogas). Their adaptation to supermarket's waste raises concrete difficulties to implement them and underlines the need for knowledge on which we must act to allowed the development of such ways of waste recovery. So, a better knowledge of the volume and the types of waste, the importance to connect the different actors of a territory, the role of the regulations or the raising awareness of households, are criteria to take into account in order to improve the use of the food which is wasted. ; Le gaspillage alimentaire est un phénomène important puisque 1/3 de la production mondiale est gaspillé chaque année. Même si de plus en plus de campagnes de sensibilisation se développent autour de cette thématique, les aliments non consommés finissent généralement dans nos poubelles en tant que biodéchets. Les politiques actuelles tentent de mettre en place des moyens pour les limiter et améliorer leur utilisation. En effet, devant l'augmentation du volume de nos poubelles, il devient important de séparer à la source et de valoriser ces déchets organiques possédant encore un potentiel important. Ainsi, des voies de valorisation ont été étudiées à travers le monde puis adaptées et mises en place à l'échelle d'un des maillons de la chaîne alimentaire : les grandes surfaces, ceci au niveau du bassin rennais. Ce qui caractérise ce gisement particulier c'est les volumes importants, la présence de beaucoup d'emballages plastiques et la variabilité en type de produits. L'étude d'initiatives innovantes utilisées dans différents pays a permis de dégager différentes voies de valorisation possible : pour l'alimentation humaine (grâce à la transformation), pour l'alimentation animale, puis pour générer des matières premières (molécules d'intérêt, compostage) et de l'énergie (biofuels, méthanisation). Leur adaptation au gisement de produits invendus des supermarchés a permis de soulever des difficultés de mises en place concrètes et des besoins de connaissances sur lesquels il faut agir pour permettre le développement de telles voies de valorisation. Une meilleure connaissance des volumes et des types de gisements, l'importance de mettre en relation les différents acteurs du territoire, le rôle de la réglementation, ou encore la sensibilisation des ménages, sont autant de critères à prendre en compte pour améliorer l'utilisation des produits issus du gaspillage.