Le Registre national, un outil pertinent à l'heure de la mondialisation? Confrontation au contexte territorial bruxellois
Abstract
L'an dernier, la Région bruxelloise a lancé, à travers son programme de recherche Innoviris-Anticipate, un appel à projet intitulé « Populations cachées et politiques inclusives, comment rendre l'invisible visible ? ». Celui-ci souligne, entre autres, un besoin d'obtenir des données représentatives sur les populations et les groupes dits « cachés ». La puissance publique s'est constituée, dès le début de l'époque moderne, autour de savoirs spécifiques que sont la connaissance de sa population et la définition de son territoire. La statistique et la géographie sont devenus, au fil du temps, des outils de connaissance et de gouvernement. Plus que des simples relevés et comptages, ils ont été employés comme des instruments de savoir et de pouvoir au service du citoyen, de l'État et de la science. Face à la mondialisation, cette puissance déserte aujourd'hui l'État. Les moyens de contrôle de la population, tels que le Registre de la population, sont désormais confrontés à l'utilisation grandissante des données numériques et aux effets de la métropolisation des grandes villes, telles que Bruxelles.
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