International audience ; Les nouveaux principes d'une économie à la fois instable et en stagnation. Quand la productivité et le taux d'intérêt naturel sont en berne. La stagnation séculaire ou le cycle du crédit, une réconciliation. Pourtant les profits restent en haut du mât : la grande déconnexion. Où l'on voit le vieil antagonisme profits – salaires se réveiller quand la productivité ralentit. Les profits extra : finance, concentration et « monopoles ». Une crise de suraccumulation. Les États-Unis et la Chine ? Quand la question de la répartition se pose avec l'emballement des inégalités. Leurs conséquences morales, politiques et économiques. Une crise de réalisation. Coupable levez-vous ! ou la mondialisation sur la sellette. Libre-échange ou protectionnisme, les leçons ambigües de l'histoire. Les forces sociales, leurs conflits ou les réactions de la société.
International audience ; Les nouveaux principes d'une économie à la fois instable et en stagnation. Quand la productivité et le taux d'intérêt naturel sont en berne. La stagnation séculaire ou le cycle du crédit, une réconciliation. Pourtant les profits restent en haut du mât : la grande déconnexion. Où l'on voit le vieil antagonisme profits – salaires se réveiller quand la productivité ralentit. Les profits extra : finance, concentration et « monopoles ». Une crise de suraccumulation. Les États-Unis et la Chine ? Quand la question de la répartition se pose avec l'emballement des inégalités. Leurs conséquences morales, politiques et économiques. Une crise de réalisation. Coupable levez-vous ! ou la mondialisation sur la sellette. Libre-échange ou protectionnisme, les leçons ambigües de l'histoire. Les forces sociales, leurs conflits ou les réactions de la société.
International audience ; Les nouveaux principes d'une économie à la fois instable et en stagnation. Quand la productivité et le taux d'intérêt naturel sont en berne. La stagnation séculaire ou le cycle du crédit, une réconciliation. Pourtant les profits restent en haut du mât : la grande déconnexion. Où l'on voit le vieil antagonisme profits – salaires se réveiller quand la productivité ralentit. Les profits extra : finance, concentration et « monopoles ». Une crise de suraccumulation. Les États-Unis et la Chine ? Quand la question de la répartition se pose avec l'emballement des inégalités. Leurs conséquences morales, politiques et économiques. Une crise de réalisation. Coupable levez-vous ! ou la mondialisation sur la sellette. Libre-échange ou protectionnisme, les leçons ambigües de l'histoire. Les forces sociales, leurs conflits ou les réactions de la société.
International audience ; Les nouveaux principes d'une économie à la fois instable et en stagnation. Quand la productivité et le taux d'intérêt naturel sont en berne. La stagnation séculaire ou le cycle du crédit, une réconciliation. Pourtant les profits restent en haut du mât : la grande déconnexion. Où l'on voit le vieil antagonisme profits – salaires se réveiller quand la productivité ralentit. Les profits extra : finance, concentration et « monopoles ». Une crise de suraccumulation. Les États-Unis et la Chine ? Quand la question de la répartition se pose avec l'emballement des inégalités. Leurs conséquences morales, politiques et économiques. Une crise de réalisation. Coupable levez-vous ! ou la mondialisation sur la sellette. Libre-échange ou protectionnisme, les leçons ambigües de l'histoire. Les forces sociales, leurs conflits ou les réactions de la société.
Les travaux de Paul Boccara consistent d'abord en une relecture des trois Livres du Capital de Marx, afin d'aboutir à une histoire de la pensée économique sur les crises, la suraccumulation et la dévalorisation du capital. C'est aussi une analyse originale des théories sur les crises systémiques nourrie de la théorie des cycles longs, à partir notamment de Kondratieff. Ce sont les analyses fines des transformations du système capitaliste. Cela conduit Paul à sa Théorie du capitalisme monopoliste d'état puis de sa crise systémique en cours, repérée dès novembre 1967. Ce sont encore ses travaux sur la régulation dès 1971 et ses recherches pour une nouvelle régulation systémique en économie et en anthroponomie, nouveau concept qu'il a forgé. Enfin ce sont ses analyses sur la civilisation et pour une nouvelle civilisation.
Pour nombre d'économistes académiques, la déflation résulterait des excès financiers du capitalisme. Il s'agirait alors, pour la conjurer, d'anticiper son occurrence très en amont du « cycle financier » et de « stabiliser » en permanence les marchés financiers. Pour Paul Boccara et l'école néo-marxiste de la régulation systémique, la déflation trouverait ses origines dans le type même de croissance capitaliste de la productivité du travail et la suraccumulation cyclique de capital qu'il engendre avec le recours massif au crédit et à l'endettement pour la rentabilité financière. De nos jours ce phénomène, si menaçant en zone euro, exprimerait un besoin de dépassement du capitalisme, en crise systémique, confronté aux immenses défis d'économies de travail et de partages pour développer toutes les capacités humaines propres à la révolution informationnelle.
La globalisation financière de la fin des années 1970 a profondément marqué l'histoire récente du capitalisme. Elle fut une réponse néolibérale à la crise de suraccumulation intervenant dès la fin des années 1960. Elle se caractérise par d'importantes quantités d'argent injectées dans l'économie par l'action des banques centrales pour restaurer la rentabilité du capital. Nourris par cette création monétaire, les marchés financiers vont passer sous l'influence des grands investisseurs institutionnels qui vont alors pouvoir exercer une domination inédite sur les entreprises. À l'aide de critères de gestion capitalistes toujours plus sophistiqués, les entreprises se transforment en marchandises financières devant être valorisées toujours plus au prix d'un épuisement des deux sources de richesse que sont les travailleurs et la nature. Cette globalisation financière, à l'origine d'une crise globale de civilisation, place ainsi l'humanité dans une situation dans laquelle la seule issue possible et durable est le dépassement de la démocratie bourgeoise et de ses institutions économiques.
International audience ; Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique. JEL : E32, N58, P16
International audience ; Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique. JEL : E32, N58, P16
Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61). ; Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique.
Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61). ; Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique.
Cet article poursuit deux buts. essentiels. D'un côté, il vise à identifier les principaux facteurs à l'origine de la dynamique du régime de croissance chinois. De l'autre, il entend mettre en relief le coût de ce régime de croissance pour les différents acteurs économiques. Pour avancer dans ces deux directions, la réflexion s'articule autour de trois axes principaux. Dans une première partie, on s'intéresse aux déterminants financiers du modèle d'accumulation en place en insistant sur le rôle nouveau et en même temps prééminent du crédit bancaire dans le financement du capital fixe des firmes. La deuxième partie montre que derrière la cohésion apparente de ce modèle d'accumulation se dissimulent des tensions profondes qui se spécifient par la combinaison de la suraccumulation du capital fixe des entreprises étatiques et la chute de leur taux de profit. La dernière partie souligne en quoi l'inflation revêt en Chine une nature ambivalente. D'une part, elle permet aux entreprises étatiques d'échapper provisoirement aux pertes qu'elles subissent en rendant possible la poursuite de la dynamique des investissements et de la croissance. D'autre part, elle ne fait que déplacer vers le système bancaire ainsi que vers l'Etat les pertes subies par ces entreprises. Ce qui ne peut que compromettre la stabilité du nouveau modèle économique chinois.
Quarterly letter from Espaces Marx Aquitaine (January-March 2010: 41-61). The purpose of this article is to identify how the specificities of the current crisis express the structural contradictions of capitalism. First, we are discussing the hypothesis that the onset of the crisis is paradoxically based on the components of the relatively long growth period between 2002 and 2006, the specificity of which is that it was not based on an increase in general well-being. We present the way in which the explosion of the property bubble in the summer of 2007 turned into a financial crisis and then into a global economic downturn, as an expression of a phenomenon of capital over-accumulation and devaluation and the downward trend in the rate of profit. We then look at the measures taken by the various actors to respond to this crisis. Finally, we question the relevance of the speeches presenting an economic recovery, stressing that the relative stabilisation of economic indicators was first based on public intervention. ; Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61). Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la ...