Les services à la personne
In: Rapport / Conseil de l'Emploi, des Revenus et de la Cohésion Sociale 8
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In: Rapport / Conseil de l'Emploi, des Revenus et de la Cohésion Sociale 8
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 245, S. 45-49
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
World Affairs Online
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 185-186, Heft 3, S. 197-221
Fortement soutenus par les pouvoirs publics dans le cadre de la politique de l'emploi, les services à la personne bénéficient de nombreuses subventions. Relevant de dispositifs multiples, le montant des aides est complexe à établir précisément mais une analyse approfondie des différents mécanismes permet cependant de mettre en évidence son coût très élevé, notamment en raison de l'importance des effets d'aubaine. Parallèlement, l'étude des bénéficiaires de ces transferts financiers souligne l'opposition entre services de confort très inégalitaires et services d'aides aux personnes âgées marqués par une réelle démocratisation depuis la création de l'APA. Ces deux constats permettent alors de questionner la signification de ces mesures : elles semblent relever d'une vision libérale du marché du travail et constituent une forme de marchandisation de la politique sociale.
Dans le cadre de la convention de collaboration de recherche avec le Pôle Services à la Personne sur : « Innovation sociale et innovation technologique : Les services à la personne, un terrain de réconciliation » ; L'ampleur de la crise actuelle favorise un regain d'intérêt pour l'innovation supposée à l'origine d'un nouveau régime de croissance. Dans ce contexte l'innovation sociale apparaît comme la nouvelle solution, susceptible de favoriser non seulement la croissance, mais une forme de partage de ses fruits plus équitable, voire de redéfinir les politiques sociales. Elle est souvent présentée comme une façon de combiner l'aspiration au changement (une avancée vers une nouvelle modernité) et une forme de garantie d'équité et de justice sociale qui s'appuierait sur la créativité des acteurs, et en particulier des acteurs privés. Mais sa définition reste encore floue et elle fait l'objet d'usages pluriels.A partir d'une revue de la littérature sur l'innovation sociale, nous présentons les trois principales conceptions de l'innovation sociale qui coexistent aujourd'hui, puis nous identifions trois questionnements dominants : la nature de l'innovation, le sens et le périmètre de la dimension « sociale » de l'innovation, et enfin, les caractéristiques de l'organisation porteuse de l'innovation, en lien avec la forme de gouvernance et celle de la participation d'une pluralité de parties prenantes. Nous voyons enfin comment l'innovation sociale s'appréhende dans un champ particulier, celui des services à la personne, qui nous parait emblématique des mutations profondes que connaît le secteur sanitaire et social. Nous retenons donc ici une approche de l'innovation sociale sectorielle. Ce secteur attire également l'attention des pouvoirs publics pour son potentiel de création d'emplois tout en étant souvent épinglé pour la piètre qualité des emplois qui y sont créés. Répondre aux nouveaux besoins sociaux tout en améliorant la qualité des emplois dans ce secteur dans un contexte de contraintes budgétaires, voilà ...
BASE
Dans le cadre de la convention de collaboration de recherche avec le Pôle Services à la Personne sur : « Innovation sociale et innovation technologique : Les services à la personne, un terrain de réconciliation » ; L'ampleur de la crise actuelle favorise un regain d'intérêt pour l'innovation supposée à l'origine d'un nouveau régime de croissance. Dans ce contexte l'innovation sociale apparaît comme la nouvelle solution, susceptible de favoriser non seulement la croissance, mais une forme de partage de ses fruits plus équitable, voire de redéfinir les politiques sociales. Elle est souvent présentée comme une façon de combiner l'aspiration au changement (une avancée vers une nouvelle modernité) et une forme de garantie d'équité et de justice sociale qui s'appuierait sur la créativité des acteurs, et en particulier des acteurs privés. Mais sa définition reste encore floue et elle fait l'objet d'usages pluriels.A partir d'une revue de la littérature sur l'innovation sociale, nous présentons les trois principales conceptions de l'innovation sociale qui coexistent aujourd'hui, puis nous identifions trois questionnements dominants : la nature de l'innovation, le sens et le périmètre de la dimension « sociale » de l'innovation, et enfin, les caractéristiques de l'organisation porteuse de l'innovation, en lien avec la forme de gouvernance et celle de la participation d'une pluralité de parties prenantes. Nous voyons enfin comment l'innovation sociale s'appréhende dans un champ particulier, celui des services à la personne, qui nous parait emblématique des mutations profondes que connaît le secteur sanitaire et social. Nous retenons donc ici une approche de l'innovation sociale sectorielle. Ce secteur attire également l'attention des pouvoirs publics pour son potentiel de création d'emplois tout en étant souvent épinglé pour la piètre qualité des emplois qui y sont créés. Répondre aux nouveaux besoins sociaux tout en améliorant la qualité des emplois dans ce secteur dans un contexte de contraintes budgétaires, voilà ...
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Dans le cadre de la convention de collaboration de recherche avec le Pôle Services à la Personne sur : « Innovation sociale et innovation technologique : Les services à la personne, un terrain de réconciliation » ; L'ampleur de la crise actuelle favorise un regain d'intérêt pour l'innovation supposée à l'origine d'un nouveau régime de croissance. Dans ce contexte l'innovation sociale apparaît comme la nouvelle solution, susceptible de favoriser non seulement la croissance, mais une forme de partage de ses fruits plus équitable, voire de redéfinir les politiques sociales. Elle est souvent présentée comme une façon de combiner l'aspiration au changement (une avancée vers une nouvelle modernité) et une forme de garantie d'équité et de justice sociale qui s'appuierait sur la créativité des acteurs, et en particulier des acteurs privés. Mais sa définition reste encore floue et elle fait l'objet d'usages pluriels.A partir d'une revue de la littérature sur l'innovation sociale, nous présentons les trois principales conceptions de l'innovation sociale qui coexistent aujourd'hui, puis nous identifions trois questionnements dominants : la nature de l'innovation, le sens et le périmètre de la dimension « sociale » de l'innovation, et enfin, les caractéristiques de l'organisation porteuse de l'innovation, en lien avec la forme de gouvernance et celle de la participation d'une pluralité de parties prenantes. Nous voyons enfin comment l'innovation sociale s'appréhende dans un champ particulier, celui des services à la personne, qui nous parait emblématique des mutations profondes que connaît le secteur sanitaire et social. Nous retenons donc ici une approche de l'innovation sociale sectorielle. Ce secteur attire également l'attention des pouvoirs publics pour son potentiel de création d'emplois tout en étant souvent épinglé pour la piètre qualité des emplois qui y sont créés. Répondre aux nouveaux besoins sociaux tout en améliorant la qualité des emplois dans ce secteur dans un contexte de contraintes budgétaires, voilà ...
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In: La revue de l'IRES, Band 78, Heft 3, S. 25-49
Cet article s'interroge sur les raisons pour lesquelles le secteur des services à la personne résiste aux statistiques, tant sur le niveau d'emploi que sur les conditions de cet emploi. La visibilisation du champ est en effet un objet politique aux frontières débattues, et devient un enjeu majeur pour les politiques publiques comme pour les acteurs syndicaux. Nous analysons ce que les difficultés d'en capter statistiquement le périmètre et les réalités sociales « disent » de ce qui s'y expérimente. Comme le « secteur » des services à la personne a, un temps, nourri des perspectives de croissance de l'emploi et de résorption ambitieuse d'une partie du chômage, l'analyse critique de la mesure de son emploi et des conditions d'emploi – et de travail – permet de mettre en exergue certaines apories de la mesure, tout en soulignant les urgences de la mise en visibilité des spécificités de l'emploi du XXI e siècle.
In: Les Dossiers d'Octant, (décembre 2006) 49
World Affairs Online
In: Sociologie du travail, Band 52, Heft 4, S. 521-537
ISSN: 1777-5701
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 4, S. 134-157
ISSN: 0035-2985
Résumé Cet article met l'accent sur les interprétations, localement différenciées, de la politique nationale de développement des services à la personne de 2005, aussi appelée « plan Borloo ». L'article fournit d'abord des « connaissances situées », à partir d'une analyse statistique qui souligne la grande hétérogénéité des situations départementales en matière de services à la personne, que ce soit en termes de niveau d'emploi ou d'heures travaillées, ou de structure de l'offre de service (lucratif, associatif, emploi direct). Plusieurs variables socio-économiques sont mobilisées pour expliquer les écarts constatés. Celles-là apparaissent cependant insuffisantes pour saisir la diversité des réalités territoriales. C'est pourquoi l'article s'attache ensuite à décrire et à analyser les régulations mises en place par les acteurs locaux. Ces derniers disposent d'une marge importante d'interprétation dans la mise en œuvre de la politique nationale, ce qui explique des trajectoires très contrastées : les uns mettant l'exigence de l'emploi au cœur de leur projet, les autres celle de la qualité du service rendu.
In: Recma: revue internationale de l' économie sociale, Heft 314, S. 32
ISSN: 2261-2599
In: La revue de l'IRES, Band 78, Heft 3, S. 99-126
L'article propose une analyse de la structuration des relations professionnelles dans les services à la personne, au travers de la construction des champs conventionnels des branches (champs d'application des conventions collectives) et de leurs périmètres. Celle-ci est en effet porteuse d'enjeux forts pour les acteurs et pour la construction des emplois, qui sont à la fois d'ordres salarial, professionnel, économique et institutionnel. Sans retracer l'ensemble de l'histoire de la construction de ces branches, l'analyse est centrée sur les moments où leurs périmètres ont été questionnés, et où apparaissent alors plus clairement les critères structurants mobilisés pour justifier les périmètres existants – ou en promouvoir d'autres. Au terme de cette analyse, sont présentés un certain nombre d'enjeux que pose aux organisations syndicales la configuration actuelle des branches professionnelles dans ce champ.