Le difficile relogement. Entretien avec Ronald TUMAHAI
In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, S. 62-69
ISSN: 0223-5439
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In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, S. 62-69
ISSN: 0223-5439
In: Actuel développement: revue bimestrielle, S. 52-56
ISSN: 0395-9481
In: Actuel développement: revue bimestrielle, S. 25-28
ISSN: 0395-9481
International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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International audience ; En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.
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In: L' année sociologique, Band 68, Heft 1, S. 155-184
ISSN: 1969-6760
Alors que le Programme national pour la rénovation urbaine est souvent analysé, en France, à travers le prisme des politiques de relogement et de mixité sociale, cet article se focalise sur les effets sociaux d'un processus qui inclut le délogement des locataires et la démolition des immeubles de logement social dans lesquels ils résident. À partir d'une enquête par questionnaires et entretiens, réalisée auprès de la population relogée d'une tour d'habitation située dans un grand ensemble d'Île-de-France, l'article montre que, même balisé par des garanties de relogement dans la commune, le délogement est un processus d'éviction dont les traces demeurent prégnantes bien après que les locataires aient intégré un nouveau logement social. En effet, à la différence des procédures d'expulsion qui, en France, se fondent sur l'illégalisme de la situation résidentielle, l'éviction concerne des résidents en titre, privés de leur droit à résider en raison d'une rationalité exogène. Après s'être intéressé aux éléments de fabrication de l'insécurité résidentielle, l'article en explore les différentes conséquences dans le temps en croisant la perte de la protection résidentielle avec les éléments qui fabriquent de l'attachement. Il examine également les modalités du détachement progressif du précédent lieu de vie en soulignant sa dimension expérientielle nouvelle et la façon dont elle est surmontée par les ménages.
In: Naqd: revue d'études et de critique sociale, Band 38-39, Heft 1, S. 287-306
Bien que célébrée pour son site, son urbanisme ou son architecture, et pour ses hautes valeurs symboliques de résistance à la colonisation, le centre historique d'Alger, la Casbah pour les Algérois, n'en finit pas de se dégrader. Les premières grandes mesures annoncées en 1972 par le Comedor en vue de sa réhabilitation en tant que patrimoine, offrant à ses habitants un relogement – en partie sur place – dans des conditions décentes, ont vite laissé place à deux modes principaux d'intervention : classer les monuments et le site, d'une part, et reloger les habitants menacés par les effondrements de leurs habitations, de l'autre. Par la portée mesurée de leurs actions de protection juridique sans mise en valeur effective, et en raison de leur méconnaissance de leur propre société, les autorités sont allées, par leur choix systémique de reloger les « sinistrés », à la rencontre de mécanismes sociaux préexistants, enracinés, par lesquels une grande partie des habitants assure sa survie et sa reproduction familiale et sociale. Elles ont ainsi favorisé l'activité des réseaux spécialisés dans l'exploitation de ce gisement de rente, alimentant et accélérant de ce fait le processus auto-alimenté de dégradation.
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 94, Heft 1, S. 59-69
ISSN: 1149-1590
Jusqu'en 1993, la vie en situation de polygamie en France n'était pas interdite aux ressortissants de pays autorisant ce régime matrimonial, au titre de la protection du statut individuel des personnes. En 1980, l'arrêt Montcho (Conseil d'État, 11 juillet 1980) permet ainsi à une famille polygame béninoise de s'installer en France, au nom du droit à mener une vie familiale normale, droit défini et garanti par l'article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. Mais le 24 août 1993, la loi sur la maîtrise de l'immigration et sur les conditions d'entrée et de séjour des étrangers modifie l'ordonnance du 2 novembre 1945 et interdit la polygamie effective sur le territoire français. À partir de cette date, les personnes vivant en état de polygamie en France ont vu leur droit au séjour restreint, et ont été invitées à mettre fin à cette situation. Parmi les solutions pour se conformer à la nouvelle législation, la décohabitation constitue une possibilité. Toutefois, elle se heurte à de nombreux obstacles : manque de grands logements ou encore difficultés d'accès au logement des ménages originaires d'Afrique noire. Si la décohabitation des familles polygames a été facilitée à partir de 2001 par la mise en place d'un dispositif d'accompagnement, ces blocages, particulièrement délicats, restent à surmonter. De fait, de nombreuses familles se retrouvent dans une véritable impasse.
International audience ; Mots clés Relogement, rénovation urbaine, Tourcoing, mobilité résidentielle, accessibilité, politique d'attribution des logements, enquête qualitative. Résumé Un relogement produit du changement. Notre contribution se focalise sur les changements de repères sociaux et spatiaux qui peuvent en découler et affecter la vie quotidienne des ménages concernés au premier chef par la politique publique de renouvellement urbain. Le changement de localisation résidentielle occasionne tout d'abord une évolution des distances spatiales suscitant potentiellement des mises à distance sociales en ce qu'elles séparent le ménage de ses voisins voire de ses proches. La première partie s'intéresse donc à l'évolution des routines de visites des réseaux de sociabilité concomitante du relogement. La seconde partie s'intéresse aux impacts du relogement sur les routines spatiales en pointant le blanc-seing accordé aux modes de vie construits autour de l'accès à l'automobile. Lorsque on opte pour le point de vue des ménages, on constate que le relogement génère potentiellement de nouvelles routines, c'est-à-dire une « mise à distance » sociale de certains réseaux sociaux et un temps d'acclimatation à un nouveau réseau de voisinage mais aussi de nouveaux itinéraires, de nouveaux repères et représentations mentales des territoires ou de nouveaux modes de transport venant modifier les niveaux et conditions d'accessibilité aux emplois ainsi qu'aux aménités. En somme, le relogement requiert une reconfiguration mentale du territoire.
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