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World Affairs Online
Problèmes et politiques migratoires au Japon
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 18, Heft 69, S. 77-99
ISSN: 1963-1359
L'UE est-elle prête pour les prochains défis migratoires ?
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Automne, Heft 3, S. 99-112
ISSN: 1958-8992
L'Union européenne a certes répondu à l'arrivée massive de migrants en 2015, mais avec des mesures de court terme, et qui ont creusé les divisions entre pays membres. Elle reste aujourd'hui divisée sur l'analyse même du problème migratoire pour l'avenir, et n'a pas mis en place les dispositifs qui permettraient de répondre à de nouvelles crises. Ce sont les mécanismes de décision de l'Union, les principes mêmes de son action, ainsi que sa crédibilité internationale, qui sont ainsi mis en cause.
Clandestini ou le problème de la politique migratoire en Italie
In: New Issues in Refugee Research Working Paper, No. 101
World Affairs Online
Les mouvements migratoires des argentins
In: Problèmes d'Amérique Latine, Heft 4822, S. 89-99
ISSN: 0765-1333
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Les mouvements migratoires des Argentins
In: Problèmes d'Amérique Latine, S. 89-99
ISSN: 0765-1333
Politiques migratoires en Amérique latine
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 75, Heft 1, S. 7-11
ISSN: 0765-1333
La logique de l'action publique globale: une critique de la gouvernance euro-africaine des questions migratoires
In: Collection Carrefours 10
Des migrations clandestines à l'action publique globale --De la régulation internationale des migrations aux politiques publiques internationales des migrations --L'hypothèse de la régulation internationale des migrations clandestines africaines vers l'Europe comme traceur de la logique de l'action publique globale --Pt. 1.L'imposition d'un agenda pluriel des migrations clandestines par les controverses transnationales --Nommer et mettre en récit le problème migratoire --La narration africaine de l'émigration clandestine --La publicisation du drame migratoire --L'internationalisation du drame migratoire --La réception européenne et multilatérale des discours africains sur l'émigration clandestine --La politisation du drame migratoire --La dépolitisation du drame migratoire --Imputer et contester la responsabilité du problème migratoire --L'expertise non décisionnelle des causes du drame migratoire --L'établissement social des causalités --Le paradoxe médiatique --Les mises en cause réciproques entre décideurs étatiques --L'étiquetage européen de la gouvernante et de la culture opératoire en Afrique --La mise en cause africaine des conjonctures socio-économiques --Pt. 2.L'exacerbation des controverses transnationales par l'implémentation de l'agenda pluriel des migrations clandestines --Agir et justifier en Europe des politiques migratoires --L'entrepreneuriat unilatéral des Gouvernements européens --Des conjonctures politiques de détermination différenciée des politiques migratoires --Des politiques migratoires de gestion différenciée d'une conjoncture commune de pression migratoire --L'entrepreneuriat communautaire des Gouvernements européens --Les discordes de la gestion opérationnelle commune --La consolidation des programmes sécuritaires communs --Revendiquer et ruser en Afrique pour des politiques de développement --La réception politique de la gestion des frontières européennes à partir de l'Afrique --La mise en application des accords migratoires de gestion concertée --L'opposition flexible aux accords de réadmission des migrants --Les mobilisations développementalistes --La cause du co-développement --L'africanisation des politiques de migration et de développement --Les controverses transnationales comme pratique en scène de la régulation globale.
Les flux migratoires en Méditerranée
Les flux migratoires en Méditerranée ne sont pas nés hier. Certaines périodes de l'histoire les ont directement suscités. Cela débute avec la colonisation, continue avec les deux guerres mondiales, les Trente Glorieuses puis les crises économiques. Par ailleurs, ces flux ne sont pas à sens unique. Selon le continent concerné (Europe, Asie, Afrique), il s'agira de flux, ou politiques, ou économiques ou d'un mixage des deux. Leur histoire expliquée, leur nature analysée, il restera à comprendre la cause de ces flux. Essentiellement, elle réside dans le déséquilibre durable entre rives méditerranéennes : un Nord développé, un Sud en devenir. Après le constat fait, se pose le problème de la gestion des flux. Il s'agit alors des politiques nationales (par exemple, Loi Bossi-Fini de 2002 en Italie), des politiques méditerranéennes (Processus de Barcelone et Union pour la Méditerranée) et des politiques européennes (Accords de Schengen notamment). Au-delà, on constate même l'impact du droit international sur le sujet qui nous préoccupe. Pour n'en citer qu'un : La Convention de Genève sur le statut des réfugiés. Le dernier examen auquel il faut procéder est un examen de nature prospective. Il faut se poser la question de l'avenir des flux migratoires en Méditerranée. Il sera démontré qu'en dernière analyse, c'est l'Union Européenne qui détient la clé du problème : développer un partenariat authentique entre pays riverains de la Méditerranée.
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Les flux migratoires en Méditerranée
Les flux migratoires en Méditerranée ne sont pas nés hier. Certaines périodes de l'histoire les ont directement suscités. Cela débute avec la colonisation, continue avec les deux guerres mondiales, les Trente Glorieuses puis les crises économiques. Par ailleurs, ces flux ne sont pas à sens unique. Selon le continent concerné (Europe, Asie, Afrique), il s'agira de flux, ou politiques, ou économiques ou d'un mixage des deux. Leur histoire expliquée, leur nature analysée, il restera à comprendre la cause de ces flux. Essentiellement, elle réside dans le déséquilibre durable entre rives méditerranéennes : un Nord développé, un Sud en devenir. Après le constat fait, se pose le problème de la gestion des flux. Il s'agit alors des politiques nationales (par exemple, Loi Bossi-Fini de 2002 en Italie), des politiques méditerranéennes (Processus de Barcelone et Union pour la Méditerranée) et des politiques européennes (Accords de Schengen notamment). Au-delà, on constate même l'impact du droit international sur le sujet qui nous préoccupe. Pour n'en citer qu'un : La Convention de Genève sur le statut des réfugiés. Le dernier examen auquel il faut procéder est un examen de nature prospective. Il faut se poser la question de l'avenir des flux migratoires en Méditerranée. Il sera démontré qu'en dernière analyse, c'est l'Union Européenne qui détient la clé du problème : développer un partenariat authentique entre pays riverains de la Méditerranée.
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Les problèmes de fourniture d'une protection sociale aux migrants dans le contexte de l'évolution des flux migratoires
In: Revue internationale de sécurité sociale, Band 63, Heft 3-4, S. 123-157
ISSN: 1752-1718
RésuméPour les migrants internationaux, l'accès à la protection sociale varie considérablement selon les cas. Cet article est consacréà la question des cotisations liées aux gains versées aux programmes de sécurité sociale, ainsi qu'à leur manque (fréquent) de transférabilitéà travers les frontières — un problème qui affecte plus particulièrement les migrants Sud‐Sud. De plus, on remarque que dans de nombreux pays à faible revenu, le manque de capacités administratives pour la mise en œuvre des programmes de sécurité sociale est souvent, en premier lieu, un problème plus grave encore que celui du manque de transférabilité des droits acquis potentiels aux prestations en espèces payées par ces programmes. Les migrants ne pouvant couramment bénéficier ni des programmes de sécurité sociale en vigueur dans leur pays d'origine, ni de ceux de leur pays d'accueil, leur bien‐être et leur sécurité en sont fortement réduits, de même ceux de leurs familles. L'article conclut que la migration Sud‐Sud doit être comprise comme un phénomène très différent de la migration Nord‐Nord, pour laquelle il est beaucoup plus facile de résoudre les problèmes de protection sociale.
Parcours migratoires et intégration langagière
à paraître dans "L'intégration et la formation linguistique des migrants : état des lieux et perspectives", Arras : Artois Presses Université, 2011 ; International audience ; L'intégration des migrants est un sujet scientifique mais elle est également l'objet d'enjeux politiques très importants. Par ailleurs, les dispositifs de formation mis en place à l'intention des migrants révèlent l'extrême hétérogénéité des compétences, des acquis et des objectifs des apprenants ce qui rend les interventions didactiques très difficiles. Le processus d'intégration revêt donc un triple intérêt, social, politique et didactique et une analyse fine est nécessaire. Or, si l'on sait mieux comment se structure l'interlangue dans ce processus et si l'on possède des descriptions linguistiques précises des différents « états de développement » de l'interlangue des migrants, on sait en revanche peu de choses sur les aspects sociolangagiers de ce processus, c'est-à-dire sur les conditions sociales d'acquisition de la langue du pays d'accueil. Dans ce domaine, des notions qui posent parfois davantage de problèmes qu'elles n'en résolvent, comme culture notamment, viennent encore compliquer la bonne intelligence de la question. Cet article revient de façon critique sur un certain nombre de ces notions pour tenter d'éclairer le débat et propose une piste : analyser l'intégration linguistique sous l'angle des parcours migratoires et des biographies sociales des migrants pour sortir des généralités et aborder la question de façon plus fine.
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Parcours migratoires et intégration langagière
à paraître dans "L'intégration et la formation linguistique des migrants : état des lieux et perspectives", Arras : Artois Presses Université, 2011 ; International audience ; L'intégration des migrants est un sujet scientifique mais elle est également l'objet d'enjeux politiques très importants. Par ailleurs, les dispositifs de formation mis en place à l'intention des migrants révèlent l'extrême hétérogénéité des compétences, des acquis et des objectifs des apprenants ce qui rend les interventions didactiques très difficiles. Le processus d'intégration revêt donc un triple intérêt, social, politique et didactique et une analyse fine est nécessaire. Or, si l'on sait mieux comment se structure l'interlangue dans ce processus et si l'on possède des descriptions linguistiques précises des différents « états de développement » de l'interlangue des migrants, on sait en revanche peu de choses sur les aspects sociolangagiers de ce processus, c'est-à-dire sur les conditions sociales d'acquisition de la langue du pays d'accueil. Dans ce domaine, des notions qui posent parfois davantage de problèmes qu'elles n'en résolvent, comme culture notamment, viennent encore compliquer la bonne intelligence de la question. Cet article revient de façon critique sur un certain nombre de ces notions pour tenter d'éclairer le débat et propose une piste : analyser l'intégration linguistique sous l'angle des parcours migratoires et des biographies sociales des migrants pour sortir des généralités et aborder la question de façon plus fine.
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Les "Roms migrants" en France ; Les "Roms migrants" en France: Du fait migratoire à la construction d'un problème public
International audience ; Because they arouse all the fears related to migrants, the few 20,000 or so Roma from Eastern European countries living in France are causing much debate. Mistaken for "nomads" because of the historical image of the "Gipsy", these families, sedentary in their home countries, are in fact fairly ordinary economic migrants. Certainly, their family migrations, their gathering in squats or shantytowns give them certain specificities. Out of a migratory phenomenon of rather low importance has emerged a truly public issue in France, especially since the 2000s. Today, the transformation of socio-economic issues into a heavily ethnicized political issue hinders the social inclusion of these families, except in a few cases when coordination has been established at the local level. The migratory project of these families is not understood. It cannot express itself or be accomplished as long as the migrant Roma are mainly perceived first and foremost as a homogeneous, specific, uniform group, which some structures (associations) strive to include while others (political entities) endeavor to exclude it. This homogenizing approach, inclusive or exclusionary is held to raise questions and causes problems everywhere in Europe. The migrant Roma are the symbol of a perceived European Romani issue which mixes together, despite the seeming paradox of this, policies of rejection on the one hand and anti-discrimination policies on the other. ; Parce qu'ils attisent toutes les craintes liées aux migrants, les quelque 20 000 Roms des pays de l'Est de l'Europe présents en France font beaucoup parler. Confondus avec des « nomades » à cause de la figure historique du « Tsigane », ces familles, sédentaires dans leurs pays d'origine, sont avant tout des migrants économiques assez classiques. Certes leurs migrations familiales, leurs regroupements dans des squats ou des bidonvilles leur donnent quelques spécificités. D'un fait migratoire peu important a émergé un véritable problème public en France, notamment depuis les années 2000. La transformation de questions socio-économiques en une question politique fortement ethnicisée ne permet pas aujourd'hui l'insertion de ces familles à l'exception de quelques cas quand une coordination locale s'instaure. Le projet migratoire de ces familles est ignoré. Il ne peut s'exprimer ni se réaliser tant les Roms migrants sont d'abord perçus comme un public spécifique, uniforme et global, que les uns (associations) s'efforcent d'inclure quand d'autres (politiques) s'efforcent d'exclure. Cette nécessité de prise en charge globale, inclusive ou excluante, repose sur une vision commune d'un public qui serait homogène et qui poserait « question » ou « problème » dans l'Europe tout entière. Les Roms migrants sont le symbole d'une question rom européenne qui mêle, sans que ce soit un paradoxe, politiques antidiscriminatoires et politiques du rejet.
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Les "Roms migrants" en France ; Les "Roms migrants" en France: Du fait migratoire à la construction d'un problème public
International audience ; Because they arouse all the fears related to migrants, the few 20,000 or so Roma from Eastern European countries living in France are causing much debate. Mistaken for "nomads" because of the historical image of the "Gipsy", these families, sedentary in their home countries, are in fact fairly ordinary economic migrants. Certainly, their family migrations, their gathering in squats or shantytowns give them certain specificities. Out of a migratory phenomenon of rather low importance has emerged a truly public issue in France, especially since the 2000s. Today, the transformation of socio-economic issues into a heavily ethnicized political issue hinders the social inclusion of these families, except in a few cases when coordination has been established at the local level. The migratory project of these families is not understood. It cannot express itself or be accomplished as long as the migrant Roma are mainly perceived first and foremost as a homogeneous, specific, uniform group, which some structures (associations) strive to include while others (political entities) endeavor to exclude it. This homogenizing approach, inclusive or exclusionary is held to raise questions and causes problems everywhere in Europe. The migrant Roma are the symbol of a perceived European Romani issue which mixes together, despite the seeming paradox of this, policies of rejection on the one hand and anti-discrimination policies on the other. ; Parce qu'ils attisent toutes les craintes liées aux migrants, les quelque 20 000 Roms des pays de l'Est de l'Europe présents en France font beaucoup parler. Confondus avec des « nomades » à cause de la figure historique du « Tsigane », ces familles, sédentaires dans leurs pays d'origine, sont avant tout des migrants économiques assez classiques. Certes leurs migrations familiales, leurs regroupements dans des squats ou des bidonvilles leur donnent quelques spécificités. D'un fait migratoire peu important a émergé un véritable problème public en France, notamment depuis les années 2000. La transformation de questions socio-économiques en une question politique fortement ethnicisée ne permet pas aujourd'hui l'insertion de ces familles à l'exception de quelques cas quand une coordination locale s'instaure. Le projet migratoire de ces familles est ignoré. Il ne peut s'exprimer ni se réaliser tant les Roms migrants sont d'abord perçus comme un public spécifique, uniforme et global, que les uns (associations) s'efforcent d'inclure quand d'autres (politiques) s'efforcent d'exclure. Cette nécessité de prise en charge globale, inclusive ou excluante, repose sur une vision commune d'un public qui serait homogène et qui poserait « question » ou « problème » dans l'Europe tout entière. Les Roms migrants sont le symbole d'une question rom européenne qui mêle, sans que ce soit un paradoxe, politiques antidiscriminatoires et politiques du rejet.
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