Itinéraire méthodologique d'un anthropologue : la réflexivité, un choix théorico-méthodologkjue ou comment dépasser le récit de la présentation. Claudia M. Girola [87-98]. En exposant un fragment de son itinéraire méthodologique dans l'étude des stratégies identitaires des personnes sans-abri, l'auteur a voulu signaler l'importance du travail de terrain (d'un point de vue d'une anthropologie réflexive) comme l'instance même de la production de la connaissance de la réalité sociale qu'on se propose de comprendre. Dans la rencontre entre chercheur et acteurs de la recherche considérée comme un processus d'interconnaissance active émerge la multiplicité de leurs appartenances réciproques. C'est là toute la richesse de cette démarche réflexive, surtout losqu'on travaille avec des personnes en situation de précarité extrême et de stigmatisation permanente. Ce processus analytique contribue à briser les images et les représentations réductrices dont sont «victimes» ces «hommes seuls, sans lien ni lieu» en permettant la reconnaissance de la complexité de leurs appartenances individuelles dans un monde social.
Les situations rencontrées par les professionnels sur le terrain du sans-abrisme sont d'une complexité majeure : difficulté de penser une inclusion dans un système en crise économique et sociale, normalisation du travail social d'aller vers, exercice des droits de l'usager en contexte contraint… Comment, au-delà des dilemmes et impasses qui se posent aux professionnels et aux personnes accompagnées, amener une ressource de pensée adaptée à la singularité de chaque situation et laissant vivace le désir d'agir avec l'autre et pour l'autre ? Cet article, au travers d'une étude de cas qui met en jeu les notions juridiques de consentement et de contrainte de la personne, met en avant les apports d'une réflexion éthique collégiale.
Introduction : comparativement à la population générale, les personnes sans-abri présentent une prévalence nettement plus élevée de pathologies duelles, définies comme étant une association synergique d'un trouble psychiatrique et de conduites addictives. Les personnes sans-abri souffrant d'une pathologie duelle forment un sous-groupe hétérogène, particulièrement vulnérable et stigmatisé. L'objectif de cette étude épidémiologique était de caractériser cette population sans-abri présentant une pathologie duelle, en évaluant les facteurs sanitaires et sociaux associés aux pathologies duelles et d'étudier leur différent profil de consommation.Matériels et méthodes : cette étude transversale se base sur les données baseline recueillies auprès des personnes incluses dans le programme de relogement un Chez Soi D'abord débuté en 2011, soit 703 personnes sans-abri dans 4 villes (Paris, Marseille, Toulouse et Lille). Les données socio-démographiques, les diagnostics psychiatriques et addictologiques, les données relatives au logement et à l'accès aux soins ont été recueillis via des questionnaires standardisés hétéro-administrés. Le groupe « pathologies duelles » était défini comme tout individu présentant un trouble psychiatrique sévère (trouble bipolaire ou schizophrénique) avec une ou plusieurs dépendances aux substances psycho-actives, évalués à partir du Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI). Le groupe « pathologies duelles » était comparé au groupe « pathologie psychiatrique isolée » sans comorbidité addictive, en utilisant des analyses de régression logistiques multivariées. Enfin une analyse en classe latente a été réalisée afin d'apparier les variables mesurables en fonction des substances consommées par le groupe « pathologie duelle » et d'en dégager des profils distincts de consommateurs. Résultats : la prévalence des pathologies duelles dans l'échantillon total était de 63,7%. Conformément aux études antérieures, nous avons constaté que les pathologies duelles étaient associées à un risque élevé de présenter un épisode dépressif majeur (OR=1,7 ; IC95=1,0-2,8 ; p=0,04), un trouble anxieux généralisé (OR=1,7 ; IC95=1,0 – 2,7 ; 0,04) ainsi qu'un risque suicidaire plus important (OR=1,6 ; IC95=1,06-2,6 ; p=0,03). Ils étaient plus exposés aux violences physiques (OR=1,96 ; IC95=1,1-3,5 ; p=0,02). D'autre part la précocité de l'âge d'arrivée dans la rue constituait un facteur de risque important de développer une pathologie duelle. Au sein du groupe pathologie duelle, les personnes souffrant de trouble bipolaire étaient encore plus vulnérables sur le plan des addictions que celles souffrant de trouble schizophrénique (OR=1,92 ; IC95=1,2-3,1 ; p=0,01) notamment avec l'alcool, responsable de 2/3 des dépendances chez les personnes bipolaires. L'analyse de classe latente a permis de dégager 3 profils de consommateurs différents, en prenant en compte les polyconsommations, avec plus d'un quart du groupe « pathologie duelle » présentant une double dépendance. Conclusion : cette étude réalisée sur un échantillon important de patients permet de mieux caractériser ce sous-groupe marginalisé et de cerner leurs besoins complexes en matière de santé, souvent mal compris et pas satisfaits de manière adéquate au sein de notre système de soins actuel. Une meilleure coopération interinstitutionnelle est nécessaire face à un système de soins fragmenté et clivé, avec un développement de services à bas seuil, fondés sur une politique de réduction des risques, jouissant d'une grande flexibilité vis à vis des consommations de toxiques.
Introduction : comparativement à la population générale, les personnes sans-abri présentent une prévalence nettement plus élevée de pathologies duelles, définies comme étant une association synergique d'un trouble psychiatrique et de conduites addictives. Les personnes sans-abri souffrant d'une pathologie duelle forment un sous-groupe hétérogène, particulièrement vulnérable et stigmatisé. L'objectif de cette étude épidémiologique était de caractériser cette population sans-abri présentant une pathologie duelle, en évaluant les facteurs sanitaires et sociaux associés aux pathologies duelles et d'étudier leur différent profil de consommation.Matériels et méthodes : cette étude transversale se base sur les données baseline recueillies auprès des personnes incluses dans le programme de relogement un Chez Soi D'abord débuté en 2011, soit 703 personnes sans-abri dans 4 villes (Paris, Marseille, Toulouse et Lille). Les données socio-démographiques, les diagnostics psychiatriques et addictologiques, les données relatives au logement et à l'accès aux soins ont été recueillis via des questionnaires standardisés hétéro-administrés. Le groupe « pathologies duelles » était défini comme tout individu présentant un trouble psychiatrique sévère (trouble bipolaire ou schizophrénique) avec une ou plusieurs dépendances aux substances psycho-actives, évalués à partir du Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI). Le groupe « pathologies duelles » était comparé au groupe « pathologie psychiatrique isolée » sans comorbidité addictive, en utilisant des analyses de régression logistiques multivariées. Enfin une analyse en classe latente a été réalisée afin d'apparier les variables mesurables en fonction des substances consommées par le groupe « pathologie duelle » et d'en dégager des profils distincts de consommateurs. Résultats : la prévalence des pathologies duelles dans l'échantillon total était de 63,7%. Conformément aux études antérieures, nous avons constaté que les pathologies duelles étaient associées à un risque élevé de présenter un épisode dépressif majeur (OR=1,7 ; IC95=1,0-2,8 ; p=0,04), un trouble anxieux généralisé (OR=1,7 ; IC95=1,0 – 2,7 ; 0,04) ainsi qu'un risque suicidaire plus important (OR=1,6 ; IC95=1,06-2,6 ; p=0,03). Ils étaient plus exposés aux violences physiques (OR=1,96 ; IC95=1,1-3,5 ; p=0,02). D'autre part la précocité de l'âge d'arrivée dans la rue constituait un facteur de risque important de développer une pathologie duelle. Au sein du groupe pathologie duelle, les personnes souffrant de trouble bipolaire étaient encore plus vulnérables sur le plan des addictions que celles souffrant de trouble schizophrénique (OR=1,92 ; IC95=1,2-3,1 ; p=0,01) notamment avec l'alcool, responsable de 2/3 des dépendances chez les personnes bipolaires. L'analyse de classe latente a permis de dégager 3 profils de consommateurs différents, en prenant en compte les polyconsommations, avec plus d'un quart du groupe « pathologie duelle » présentant une double dépendance. Conclusion : cette étude réalisée sur un échantillon important de patients permet de mieux caractériser ce sous-groupe marginalisé et de cerner leurs besoins complexes en matière de santé, souvent mal compris et pas satisfaits de manière adéquate au sein de notre système de soins actuel. Une meilleure coopération interinstitutionnelle est nécessaire face à un système de soins fragmenté et clivé, avec un développement de services à bas seuil, fondés sur une politique de réduction des risques, jouissant d'une grande flexibilité vis à vis des consommations de toxiques.
La représentation dominante des personnes sans abri portée par le discours ordinaire, politique et souvent savant est celle d'une individualité négative, complètement désaffiliée. Cette représentation repose sur l'idée qu'à une situation de précarité socio-économique correspond fatalement un processus de précarisation de l'être. Les sans-abri sont ainsi conçus comme des identités dépourvues d'une conscience de soi et de leur propre individualité positive. Une ethnographie réflexive réalisée dans la région parisienne montre, certes, que la situation des personnes sans abri constitue une expérience qui les confronte à des situations d'injustice et de désolation infamantes. Mais, à rebours de la figure dominante de l'individu désubjectivé, en fuite pour échapper à ses malheurs, elle fait apparaître des personnes en lutte pour l'affirmation de soi, à travers la lecture réflexive de leur mémoire individuelle et sociale et une narration quotidienne de soi qui prend parfois la forme de rêves et de révélations de soi, lecture qui les conduit à une volonté farouche pour comprendre leur propre condition.
Dans le présent article, nous examinons les récits de 29 personnes sans abri afin de comprendre comment leurs interactions avec les policiers présentent des traits de profilage social et racial. Ces personnes sont des femmes et des hommes de 18 à 54 ans provenant du nord-est de l'Ontario. Les personnes autochtones forment la majeure partie de l'échantillonnage (66 %), tandis que les personnes anglophones, francophones ou membres de groupes racialisés en constituent des parts moins importantes. Les transcriptions des entrevues ont fait l'objet d'une analyse thématique qualitative afin d'identifier des thèmes d'interaction et de les coder. Nous examinons les cinq types d'interaction avec la police les plus communs selon deux aspects : premièrement, comment les personnes sans abri décrivent leurs mauvaises expériences d'interaction du point de vue du profilage social, y compris le profilage racial, et, deuxièmement, comment certaines actions de la police peuvent porter atteinte aux droits des personnes sans abri garantis par les articles 7 à 10 de la Charte canadienne des droits et libertés. Les résultats indiquent que le profilage social est un concept plus pertinent que le profilage racial lorsqu'on considère les expériences vécues par les personnes sans abri, étant donné que la police tend apparemment à cibler l'ensemble des personnes sans abri en leur infligeant un traitement éprouvant, voire violent, qui porte atteinte à leurs droits, notamment ceux garantis par la Charte.
Les modes de prise en charge des sans-abri montrent aujourd'hui leurs limites, en raison du nombre croissant de personnes exclues, de la complexité de leurs problèmes et de l'accumulation des symptômes physiques et psychiques dont elles souffrent. L'expérience de la Coupe du monde de football des personnes sans abri, qui s'est déroulée en France en 2011, a mis en exergue le travail de promotion du sport par les associations françaises de lutte contre l'exclusion. À côté du travail social qui promeut une prise en charge individuelle, une autre pratique « hors les murs » autour du football se développe et nourrit une réflexion autour de notions clés comme le corps, la santé, l'accompagnement collectif, la relation de confiance, la participation des usagers... Cet article invite à rencontrer un public mal connu et souligne les espoirs que suscite la rencontre du sport et de l'insertion pour la réalisation du projet de vie des personnes exclues.
National audience ; Existing food aid programs have failed to prevent insufficient dietary intakes and micronutrient deficiencies in the population of homeless in Paris. To improve these programs, we designed a fortified food easy to consume in the street. Its economic interest was estimated by linear programming.We further tested its acceptability among the target population. A chocolate-flavoured spread naturally rich in potassium and n-3 fatty acids was fortified with calcium, zinc, vitamins C, D, E, B12, thiamine, niacin and folic acid. This spread presents multiple advantages for homeless nutrition : resistance to bacterial contamination, viscosity adapted to people having limited chewing capacity, high energy density, and high nutritional quality/price ratio. Indeed, adding 1 packet of Vitapoche® to a classical food basket increases, for a low cost (21 eurocents/packet), the energy content of the basket, and significantly improves its nutritional quality. This represents an economic advantage for the donor, as well as for the food aid recipient. The acceptability study was conducted in eight sites providing food aid to homeless. During two weeks in each site, the fortified food was systematically proposed (one packet/day) to each individual visiting the site. The evaluation of this new food, named Vitapoche®, showed that homeless would consume the fortified food often or daily, if available. Including fortified street foods in existing food aid programs for homeless is a practical and economic way to help prevent nutritional deficiencies in this population ; Pour mieux prévenir la dénutrition et les déficiences vitaminiques et minérales chez les personnes en situation d'exclusion, nous avons mis au point un aliment enrichi facile à consommer dans la rue : le Vitapoche®. Il s'agit d'une pâte chocolatée résistante à la contamination bactérienne, emballée dans un sachet hermétique. Cette pâte est naturellement riche en potassium et en acides gras oméga-3. Elle a été enrichie en calcium, zinc et vitamines C, ...
National audience ; Existing food aid programs have failed to prevent insufficient dietary intakes and micronutrient deficiencies in the population of homeless in Paris. To improve these programs, we designed a fortified food easy to consume in the street. Its economic interest was estimated by linear programming.We further tested its acceptability among the target population. A chocolate-flavoured spread naturally rich in potassium and n-3 fatty acids was fortified with calcium, zinc, vitamins C, D, E, B12, thiamine, niacin and folic acid. This spread presents multiple advantages for homeless nutrition : resistance to bacterial contamination, viscosity adapted to people having limited chewing capacity, high energy density, and high nutritional quality/price ratio. Indeed, adding 1 packet of Vitapoche® to a classical food basket increases, for a low cost (21 eurocents/packet), the energy content of the basket, and significantly improves its nutritional quality. This represents an economic advantage for the donor, as well as for the food aid recipient. The acceptability study was conducted in eight sites providing food aid to homeless. During two weeks in each site, the fortified food was systematically proposed (one packet/day) to each individual visiting the site. The evaluation of this new food, named Vitapoche®, showed that homeless would consume the fortified food often or daily, if available. Including fortified street foods in existing food aid programs for homeless is a practical and economic way to help prevent nutritional deficiencies in this population ; Pour mieux prévenir la dénutrition et les déficiences vitaminiques et minérales chez les personnes en situation d'exclusion, nous avons mis au point un aliment enrichi facile à consommer dans la rue : le Vitapoche®. Il s'agit d'une pâte chocolatée résistante à la contamination bactérienne, emballée dans un sachet hermétique. Cette pâte est naturellement riche en potassium et en acides gras oméga-3. Elle a été enrichie en calcium, zinc et vitamines C, ...
National audience ; Existing food aid programs have failed to prevent insufficient dietary intakes and micronutrient deficiencies in the population of homeless in Paris. To improve these programs, we designed a fortified food easy to consume in the street. Its economic interest was estimated by linear programming.We further tested its acceptability among the target population. A chocolate-flavoured spread naturally rich in potassium and n-3 fatty acids was fortified with calcium, zinc, vitamins C, D, E, B12, thiamine, niacin and folic acid. This spread presents multiple advantages for homeless nutrition : resistance to bacterial contamination, viscosity adapted to people having limited chewing capacity, high energy density, and high nutritional quality/price ratio. Indeed, adding 1 packet of Vitapoche® to a classical food basket increases, for a low cost (21 eurocents/packet), the energy content of the basket, and significantly improves its nutritional quality. This represents an economic advantage for the donor, as well as for the food aid recipient. The acceptability study was conducted in eight sites providing food aid to homeless. During two weeks in each site, the fortified food was systematically proposed (one packet/day) to each individual visiting the site. The evaluation of this new food, named Vitapoche®, showed that homeless would consume the fortified food often or daily, if available. Including fortified street foods in existing food aid programs for homeless is a practical and economic way to help prevent nutritional deficiencies in this population ; Pour mieux prévenir la dénutrition et les déficiences vitaminiques et minérales chez les personnes en situation d'exclusion, nous avons mis au point un aliment enrichi facile à consommer dans la rue : le Vitapoche®. Il s'agit d'une pâte chocolatée résistante à la contamination bactérienne, emballée dans un sachet hermétique. Cette pâte est naturellement riche en potassium et en acides gras oméga-3. Elle a été enrichie en calcium, zinc et vitamines C, ...
Le dispositif « Premières Heures » parisien vise le retour à l'emploi des personnes sans abri, par l'intermédiaire de la reprise progressive d'une activité économique. De ce fait, le dispositif s'est construit à partir d'une distinction opérée entre « sans-abri » et « sans-domicile ». Alors que la première catégorie – visée par le dispositif – correspond à celle des personnes dormant dans un lieu non prévu pour l'habitation, la seconde concerne les individus déjà stabilisés en matière d'hébergement (soit hébergés dans un centre d'urgence ou de réinsertion sociale) et pouvant a priori intégrer directement le marché du travail ordinaire. Pourtant, l'analyse des débats interassociatifs et des pratiques de recrutement pour le dispositif invite à interroger cette différenciation entre les personnes à la rue qui seraient plus vulnérables et celles en hébergement social qui seraient plus stabilisées dans leur parcours.
Cet article porte sur les modes d'intervention genrés au sein de dispositifs d'aide sociale destinés aux femmes et aux hommes sans abri. Il est le fruit d'une collaboration entre deux chercheuses travaillant sur le sans-abrisme en France et au Québec dans une perspective de genre. Dans cette contribution, elles s'intéressent tout d'abord aux aménagements de la (non)mixité au sein de lieux d'accueil et d'hébergement. Cela les conduit, dans un second temps, à analyser les enjeux qui traversent les pratiques professionnelles autour de la (non)mixité, en les faisant dialoguer avec des approches féministes de l'intervention sociale.
Le vieillissement prématuré des personnes sans abri ainsi que la présence de plus en plus nombreuse de personnes âgées de 70 ans et plus dans les institutions de l'urgence sociale pose, pour les professionnels, la question de l'accompagnement à la fin de vie. À partir d'une enquête ethnographique dans une institution d'hébergement médicalisé pour sans-abri (les Lits halte soins santé [LHSS]), cet article analyse les épreuves rencontrées par les professionnels, les réponses qu'ils apportent et les solutions qu'ils expérimentent face aux situations de fin de vie. En parallèle, cet article essaie de penser en quoi ces réponses s'inscrivent dans un ordre écologique qui offre des « prises » à l'accompagnement et qui contribue à (re)définir les pratiques d'habiter des personnes accueillies. Selon les situations, l'institution apparaît comme un lieu de vie, avec ses inscriptions spatiales et sociales, où mourir. Dans d'autres cas, la mort surprend les personnes engagées dans des circulations entre la rue et l'assistance.