La nutrition humaine
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 5, Heft 20, S. 795-814
ISSN: 1963-1359
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In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 5, Heft 20, S. 795-814
ISSN: 1963-1359
Agricultural development interventions and policies have an impact on the nutrition of individuals through changes in food availability, in food diversity, in food prices, and changes in farmers' income. Less straightforward, they also entail many changes in health environment and in time availability for care activities. They finally have impacts on the balance of power both at the intra-household, community, and global levels. The impact pathways are complex and interlinked, and many recent studies have primarily focused on their positive effects. However, some agricultural interventions might have a negative impact on nutrition in certain cases. This article sets out to identify them, through a review of the scientific and institutional literature, along with expert interviews. Six risk categories are proposed, relative to incomes, prices, types of products, women's social status and workload, the health environment, and inequalities. This review underlines the necessity to have an ex ante analysis of the nutrition impacts of any food or agricultural policy or intervention with "do not harm approach" regarding the nutrition outcomes. It gives clues to identify and mitigate the main negative outcome and advocate for more applied and well-documented research on that topic.
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In: Studies on the History of Quebec v.27
In: Études d'histoire du Québec 27
In: 2. World Congress of Public Health Nutrition, Porto, PRT, 2010-09-23-2010-09-25
To prevent some food related illnesses, health policies may influence consumers' behaviors through appropriate food labeling. In some countries, like the US, nutrition labeling is mandatory, whereas it is still optional in the EU, except when a nutrition claim is made in the labeling or the advertising of a foodstuff. In fact, the choice between voluntary versus mandatory labeling depends on several factors related, on the demand side, to the potential impacts of nutrition labeling on consumers' health, and on the supply side, to the possible extension of labeling if it only relies on firms' initiatives. Focusing on the supply side, the purpose of this study is to assess the development of voluntary nutrition labeling in France, and to determine the relationship between the presence of nutritional label, the food composition and prices. Analyses are performed on biscuits/pastries data, using detailed data on nutritional characteristics and prices of food items.
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In: Revue d'Etudes en Agriculture et Environnement 3 (90), 345-346. (2010)
The prevalence of Food-Related Chronic Disease (FCRD), such as Type II diabetes, obesity, cancer and ischemic heart diseases is increasing dramatically in many developed and developing countries. As these health problems are associated to monetary costs, which take inter alia the form of productivity losses and health care expenditures, they are a legitimate concern for economists. Beyond the basic monetization of costs and benefits of medical interventions, the economic analysis can also shed light on the social and economic causes of FRCD, and inform public health experts on the effects of policies on consumers and producers behaviours. In this perspective, Fat Economics proposes a good introduction to the neo-classical approach to the FRCD, their economic causes, and eventually the cost and the effectiveness of nutrition policy instruments
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In: Sciences humaines: SH, Band 251, Heft 9, S. 17-17
In: Faire consommer des légumes aux enfants, c'est possible !(2014)
Dans le cadre du projet européen HabEat (2010-2014), coordonné par l'Inra de Dijon et réunissant 10 partenaires scientifiques dont l'Inserm, les chercheurs ont fait un pas en avant supplémentaire dans la compréhension de la façon dont les comportements et les préférences alimentaires se forment durant les premières années de la vie. Un colloque fait le point sur les résultats obtenus ainsi que sur les recommandations à destination des professionnels de la petite enfance et des parents, les 31 mars et 1er avril 2014 à Dijon. Même si tout n'est pas joué à la fin de la petite enfance, les deux premières années revêtent une grande importance dans le développement des comportements alimentaires chez l'enfant, avec notamment une période charnière au moment de la diversification. Le projet collaboratif HabEat visait à mieux comprendre les déterminants de la formation des habitudes alimentaires à travers deux approches, épidémiologique d'une part et expérimentale d'autre part.[br/] 18 000 couples mères-enfants suivis de la naissance jusqu'à 4 ans au moins[br/] Quatre grandes cohortes européennes ont permis de fournir de nouveaux éclairages sur les pratiques alimentaires précoces des mères. Les facteurs associés à la fréquence de consommation de fruits et légumes à diverses périodes de la mise en place du répertoire alimentaire ont été plus particulièrement étudiés.[br/] 18 études ayant impliqué au total près de 2000 enfants entre 6 mois et 6 ans[br/] La partie expérimentale a comporté deux volets. Le premier, axé sur les mécanismes clés de l'apprentissage de l'appréciation d'un nouvel aliment, concernait les enfants du début de la diversification (autour de 6 mois) à l'âge de trois ans. Le second axe visait à étudier différentes stratégies afin de tester s'il est possible, au-delà de trois ans et jusqu'à six ans, d'augmenter la consommation de légumes.[br/] Les principaux résultats[br/] Un allaitement maternel plus long est associé à une fréquence de consommation de fruits et légumes plus élevée lors de l'enfance. L'introduction d'une variété de légumes (sous forme de purée) au début de la période de diversification est associée à une meilleure acceptation de nouveaux légumes à court ou moyen terme. Le fait de présenter plusieurs fois (exposition répétée) un légume nouveau est suffisant pour en augmenter sa consommation même chez les enfants décrits comme 'difficiles' par leurs mères. Il est difficile d'augmenter la consommation d'un légume déjà familier pour des enfants entre 3 et 6 ans. Une stratégie qui pourrait augmenter la consommation de légumes serait de leur laisser le choix parmi deux légumes. Dès l'âge de 3 ans, si on propose un encas avant le repas ou des aliments appréciés après le repas, on observe chez certains enfants une augmentation de la prise énergétique totale. Ces situations d'incitation pourraient favoriser le développement du surpoids chez ces enfants.[br/] Des recommandations aux professionnels de la petite enfance et aux parents[br/] Les résultats scientifiques obtenus ont été traduits en recommandations qui seront adressées notamment aux professionnels de la petite enfance, aux pédiatres, aux décideurs politiques chargés de définir la politique nutritionnelle, mais aussi aux industriels de l'agro-alimentaire. Ces recommandations seront discutées pendant le colloque lors de différentes tables rondes. De plus, un guide à destination des parents a été préparé sur la base des résultats du projet et de précédentes données de la littérature.[br/][br/] Pour en savoir plus, consulter la page conseils pour les parents du projet Habeat. Source : INSERM
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In: Faire consommer des légumes aux enfants, c'est possible !(2014)
Faire consommer des légumes aux enfants, c'est possible ![br/] INSERM - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale - 04/04/2014 11:31:49[br/] Dans le cadre du projet européen HabEat (2010-2014), coordonné par l'Inra de Dijon et réunissant 10 partenaires scientifiques dont l'Inserm, les chercheurs ont fait un pas en avant supplémentaire dans la compréhension de la façon dont les comportements et les préférences alimentaires se forment durant les premières années de la vie. Un colloque fait le point sur les résultats obtenus ainsi que sur les recommandations à destination des professionnels de la petite enfance et des parents, les 31 mars et 1er avril 2014 à Dijon. Même si tout n'est pas joué à la fin de la petite enfance, les deux premières années revêtent une grande importance dans le développement des comportements alimentaires chez l'enfant, avec notamment une période charnière au moment de la diversification. Le projet collaboratif HabEat visait à mieux comprendre les déterminants de la formation des habitudes alimentaires à travers deux approches, épidémiologique d'une part et expérimentale d'autre part.[br/] 18 000 couples mères-enfants suivis de la naissance jusqu'à 4 ans au moins[br/] Quatre grandes cohortes européennes ont permis de fournir de nouveaux éclairages sur les pratiques alimentaires précoces des mères. Les facteurs associés à la fréquence de consommation de fruits et légumes à diverses périodes de la mise en place du répertoire alimentaire ont été plus particulièrement étudiés.[br/] 18 études ayant impliqué au total près de 2000 enfants entre 6 mois et 6 ans[br/] La partie expérimentale a comporté deux volets. Le premier, axé sur les mécanismes clés de l'apprentissage de l'appréciation d'un nouvel aliment, concernait les enfants du début de la diversification (autour de 6 mois) à l'âge de trois ans. Le second axe visait à étudier différentes stratégies afin de tester s'il est possible, au-delà de trois ans et jusqu'à six ans, d'augmenter la consommation de légumes.[br/] Les principaux résultats[br/] Un allaitement maternel plus long est associé à une fréquence de consommation de fruits et légumes plus élevée lors de l'enfance. L'introduction d'une variété de légumes (sous forme de purée) au début de la période de diversification est associée à une meilleure acceptation de nouveaux légumes à court ou moyen terme. Le fait de présenter plusieurs fois (exposition répétée) un légume nouveau est suffisant pour en augmenter sa consommation même chez les enfants décrits comme 'difficiles' par leurs mères. Il est difficile d'augmenter la consommation d'un légume déjà familier pour des enfants entre 3 et 6 ans. Une stratégie qui pourrait augmenter la consommation de légumes serait de leur laisser le choix parmi deux légumes. Dès l'âge de 3 ans, si on propose un encas avant le repas ou des aliments appréciés après le repas, on observe chez certains enfants une augmentation de la prise énergétique totale. Ces situations d'incitation pourraient favoriser le développement du surpoids chez ces enfants.[br/] Des recommandations aux professionnels de la petite enfance et aux parents[br/] Les résultats scientifiques obtenus ont été traduits en recommandations qui seront adressées notamment aux professionnels de la petite enfance, aux pédiatres, aux décideurs politiques chargés de définir la politique nutritionnelle, mais aussi aux industriels de l'agro-alimentaire. Ces recommandations seront discutées pendant le colloque lors de différentes tables rondes. De plus, un guide à destination des parents a été préparé sur la base des résultats du projet et de précédentes données de la littérature.
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In: Faire consommer des légumes aux enfants, c'est possible ! Un projet avec l'INRA et l'INSERM(2014)
Dans le cadre du projet européen HabEat (2010-2014), coordonné par l'Inra de Dijon et réunissant 10 partenaires scientifiques dont l'Inserm, les chercheurs ont fait un pas en avant supplémentaire dans la compréhension de la façon dont les comportements et les préférences alimentaires se forment durant les premières années de la vie. Un colloque fait le point sur les résultats obtenus ainsi que sur les recommandations à destination des professionnels de la petite enfance et des parents, les 31 mars et 1er avril 2014 à Dijon. Même si tout n'est pas joué à la fin de la petite enfance, les deux premières années revêtent une grande importance dans le développement des comportements alimentaires chez l'enfant, avec notamment une période charnière au moment de la diversification. Le projet collaboratif HabEat visait à mieux comprendre les déterminants de la formation des habitudes alimentaires à travers deux approches, épidémiologique d'une part et expérimentale d'autre part. 18 000 couples mères-enfants suivis de la naissance jusqu'à 4 ans au moins Quatre grandes cohortes européennes ont permis de fournir de nouveaux éclairages sur les pratiques alimentaires précoces des mères. Les facteurs associés à la fréquence de consommation de fruits et légumes à diverses périodes de la mise en place du répertoire alimentaire ont été plus particulièrement étudiés. 18 études ayant impliqué au total près de 2000 enfants entre 6 mois et 6 ans La partie expérimentale a comporté deux volets. Le premier, axé sur les mécanismes clés de l'apprentissage de l'appréciation d'un nouvel aliment, concernait les enfants du début de la diversification (autour de 6 mois) à l'âge de trois ans. Le second axe visait à étudier différentes stratégies afin de tester s'il est possible, au-delà de trois ans et jusqu'à six ans, d'augmenter la consommation de légumes. Les principaux résultats Un allaitement maternel plus long est associé à une fréquence de consommation de fruits et légumes plus élevée lors de l'enfance. L'introduction d'une variété de légumes (sous forme de purée) au début de la période de diversification est associée à une meilleure acceptation de nouveaux légumes à court ou moyen terme. Le fait de présenter plusieurs fois (exposition répétée) un légume nouveau est suffisant pour en augmenter sa consommation même chez les enfants décrits comme 'difficiles' par leurs mères. Il est difficile d'augmenter la consommation d'un légume déjà familier pour des enfants entre 3 et 6 ans. Une stratégie qui pourrait augmenter la consommation de légumes serait de leur laisser le choix parmi deux légumes. Dès l'âge de 3 ans, si on propose un encas avant le repas ou des aliments appréciés après le repas, on observe chez certains enfants une augmentation de la prise énergétique totale. Ces situations d'incitation pourraient favoriser le développement du surpoids chez ces enfants. Des recommandations aux professionnels de la petite enfance et aux parents Les résultats scientifiques obtenus ont été traduits en recommandations qui seront adressées notamment aux professionnels de la petite enfance, aux pédiatres, aux décideurs politiques chargés de définir la politique nutritionnelle, mais aussi aux industriels de l'agro-alimentaire. Ces recommandations seront discutées pendant le colloque lors de différentes tables rondes. De plus, un guide à destination des parents a été préparé sur la base des résultats du projet et de précédentes données de la littérature.
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In: Nestlé Nutrition Institute workshop series, pediatric program, v. 66
When developing a new product, many obstacles have to be overcome from the idea to the shelf: know-how from different subject areas is called for to create a product that is not only technically feasible, but also complies with regulations and meets consumer needs and preferences. This book addresses and tries to identify forces that potentially drive innovation in pediatric nutrition, an endeavor which surpasses research, clinical and academic thinking. The likelihood of translating innovative research concepts into practical applications depends on a large number of factors; Clinical studies, adherence to regulatory standards and environments of various countries, policy and politics on child health and nutrition, marketing issues, economic considerations as well as the state of food technology all determine whether and how a product can be brought to the market. Expectations and response of both consumers and health care professionals are likewise of very high importance. Due to its broad scope, this publication is of interest to everyone involved in one way or another in the development and launch of new products for pediatric nutrition.
This study developed, validated, and evaluated a framework of factors influencing dietary behaviours in urban African food environments, to inform research prioritisation and intervention development in Africa. A multi-component methodology, drawing on concept mapping, was employed to construct a framework of factors influencing dietary behaviours in urban Africa. The framework adapted a widely used socio-ecological model (developed in a high-income country context) and was developed using a mixed-methods research approach that comprised: i. Evidence synthesis consisting of a systematic review of 39 papers covering 14 African countries; ii. Qualitative interview data collected for adolescents and adults (n = 144) using photovoice in urban Ghana and Kenya; and iii. Consultation with interdisciplinary African experts (n = 71) from 27 countries, who contributed to at least one step of the framework (creation, validation/evaluation, finalisation). The final framework included 103 factors influencing dietary behaviours. Experts identified the factors influencing dietary behaviours across all the four levels of the food environment i.e. the individual, social, physical and macro levels. Nearly half (n = 48) were individual-level factors and just under a quarter (n = 26) were at the macro environmental level. Fewer factors associated with social (n = 15) and physical (14) environments were identified. At the macro level, the factors ranked as most important were food prices, cultural beliefs and seasonality. Factors ranked as important at the social level were household composition, family food habits and dietary practices. The type of food available in the neighbourhood and convenience were seen as important at the physical level, while individual food habits, food preferences and socioeconomic status were ranked highly at the individual level. About half of the factors (n = 54) overlap with those reported in an existing socio-ecological food environment framework developed in a high-income country context. A further 49 factors were identified that were not reported in the selected high-income country framework, underlining the importance of contextualisation. Our conceptual framework offers a useful tool for research to understand dietary transitions in urban African adolescents and adults, as well as identification of factors to intervene when promoting healthy nutritious diets to prevent multiple forms of malnutrition.
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Undernutrition is a public health problem that is the subject of a national policy whoseobjectives include prevention and treatment of this condition. Administration of parenteralnutrition (PN) involves metabolic complications, including hyperglycaemia as a major adverseeffect. Hyperglycemia increases the morbidity and mortality of patients receiving PN, either inhospital or at home. Therefore, insulin should be administered in conjunction with theadministration of PN. Addition of human insulin directly into PN bag is recommended only whenthe stability of the insulin on the one hand and the PN admixture on the other have beendemonstrated.The main objective of this work is to determine the stability of human insulin and the admixtureof ternary PN, mixed together.In order to achieve this objective, the following studies are being carried out : 1) evaluation ofthe physical stability of the ternary PN admixture 2) validation of an immunometric method forthe quantification of human insulin, in order to measure insulin over a 24-hour period afteraddition to an industrial ternary parenteral nutrition admixture supplemented with vitaminsand trace elements, then to study the impact of different factors (macronutritment composition,packaging, pH, etc.) on the evolution of the insulin concentration in this complex admixture 3)validation of a high performance liquid chromatography method with tandem massspectrometric detection to quantify insulin and detect glycated insulin in a mixture of binary PNduring 24-hour kinetics 4) study of the bioactivity of human insulin, using an animal testingprotocol to compare different admixtures administered by infusion (PN, PN withextemporaneous addition of human insulin and PN with insulin added 12 hours prior toadministration).Stability parameters of the PN emulsion show that the nutrient admixture is stable. A 35% lossin insulin content was observed during the 24-hour study on the ternary PN admixturesupplemented with vitamins and trace elements with a major decrease during the first 6 hours.This evolution is explained at 67% by the level of dextrose content of the admixture, the natureof the lipid emulsion, the absence of trace elements as well as the pH when taken intoconsideration with the dextrose content, the time and the amino acid content. The glycation ofinsulin, as demonstrated by the chromatographic method, explains this decrease in insulincontent in the presence of a pH close to neutrality. Total reversibility of insulin glycation isobserved when samples are diluted in an acidic medium. During the in vivo experiment, thehighest lagomorphic insulin concentration is lower when human insulin is addedextemporaneously to the PN, suggesting that in this condition, human insulin has a higherbioactivity, which is consistent with data in the literature on glycated insulin.In conclusion, addition of insulin to a ternary PN admixture has the physical stability to ensurethe integrity of the emulsion. On the other hand, the insulin stability study revealed theexistence of an insulin glycation phenomenon occurring mainly in the first 6 hours of contactwith the PN admixture. This glycated insulin showed reduced hypoglycemic activity. Furtherstudies are needed to precise glycation process and complete the chemical stability of the PNadmixture. ; La dénutrition est un problème de santé publique qui fait l'objet d'une politique nationalecomportant parmi les objectifs, la prévention et le traitement de cette affection. L'administrationde nutrition parentérale (NP) comporte parmi ses effets indésirables métaboliques majeurs,l'hyperglycémie. Celle-ci augmente la morbi-mortalité des patients recevant de la NP, que ce soità l'hôpital ou au domicile. L'administration d'insuline doit par conséquent accompagner celle dela NP. L'ajout direct d'insuline humaine dans la poche de NP n'est recommandé que lorsque lastabilité de l'insuline d'une part et du mélange de NP d'autre part ont été démontrées.L'objectif principal de ces travaux de thèse est de déterminer la stabilité de l'insuline humaine etdu mélange de NP ternaire lorsqu'ils sont mis en présence l'un de l'autre.Afin d'atteindre cet objectif, les études suivantes sont mises en oeuvre : 1) évaluation de lastabilité physique du mélange de NP ternaire 2) validation d'une méthode immunométrique dequantification de l'insuline humaine afin de doser l'insuline sur une durée de 24 heures aprèsajout dans un mélange industriel de nutrition parentérale ternaire supplémenté en vitamines etéléments-trace puis d'étudier l'impact de différents facteurs (composition en macronutritments,conditionnement, pH…) sur l'évolution de la concentration en insuline dans ce mélangecomplexe 3) validation d'une méthode de chromatographie liquide haute performance avecdétection par spectrométrie de masse en tandem afin de quantifier l'insuline et détecterl'insuline glyquée dans un mélange de NP binaire au cours d'une cinétique de 24 heures 4)étude de la bioactivité de l'insuline à l'aide d'un protocole d'expérimentation animale,permettant de comparer différents mélanges administrés par perfusion (NP seule, NP avec ajoutextemporané d'insuline et NP avec insuline ajoutée 12 heures avant l'administration).Les paramètres de stabilité de l'émulsion de NP témoignent d'une stabilité du mélange nutritif.Une perte de 35% de la teneur en insuline est observée au cours de l'étude de 24 heures sur lemélange de NP ternaire supplémenté en vitamines et éléments-trace avec une diminutionmajoritairement au cours des 6 premières heures. Cette évolution est expliquée à 67% par leniveau de teneur en glucose du mélange, la nature de l'émulsion lipidique, l'absence d'élémentstraceainsi que le pH lorsque celui-ci est pris en considération avec la teneur en glucose, le tempset la teneur en acides aminés. La glycation de l'insuline, mise en évidence à l'aide de la méthodechromatographique, explique cette diminution de la teneur en insuline en présence d'un pHproche de la neutralité. Une réversibilité totale de la glycation de l'insuline est observée lors dela dilution des échantillons dans un milieu acide. Au cours de l'expérimentation in vivo, laconcentration maximale de l'insuline endogène de lapin est plus faible lorsque l'insulinehumaine est ajoutée extemporanément dans la NP, ce qui suggère que dans cette condition,l'insuline humaine possède une bioactivité supérieure. Ce résultat est en accord avec lesdonnées de la littérature sur l'insuline glyquée.En conclusion, l'ajout d'insuline dans un mélange de NP ternaire présente une stabilité physiquepermettant l'intégrité de l'émulsion. En revanche, l'étude de stabilité de l'insuline a révélél'existence d'un phénomène de glycation de l'insuline survenant principalement dans les 6premières heures de contact avec le mélange de NP. Cette insuline glyquée a montré une activitéhypoglycémiante réduite. Une étude approfondie du mécanisme de glycation ainsi qu'uncomplément de l'étude de stabilité du mélange de NP sont nécessaires.
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Actionable foresight for food and agriculture faces the double challenge of including, and impacting on multiple stakeholders. We present here a state of the art of participation, stakeholder inclusion and impact of 38 recent foresight studies on food and agriculture. All cases were selected through a worldwide survey in seven languages, a bibliography and multi-lingual web review, and a review by a group of foresight experts. Our results indicate that global foresight studies are led by experts or scientists from international organizations or national organizations from advanced countries, with rather limited participation of stakeholders, while more local studies are more inclusive and directly linked to policy making. Leadership in foresight by least developed countries', farmers' or civil society's organizations is marginal. While there is more than anecdotic evidence of the impact of these foresight works, this is rarely documented. The paper combines literature review and case study to provide evidence on the links between stakeholder inclusion and impact and presents the Global Foresight Hub, an innovative initiative at global level for strengthening participation, inclusion and impact of foresight in food and agriculture.
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West Africa currently imports 5.2 million tonnes of rice, compared with 1.7 million tonnes in the early 1990s, and is only able to cover 60% of its needs despite possessing considerable rice-growing potential. The region will nevertheless for the foreseeable future remain dependent on an international market in which prices are structurally rising and which is increasingly volatile. This paper analyses the crisis of 2008, new trends and policy responses to address new challenges in the rice sector. It is based on a study carried out between May and December 2010 by CILSS, CIRAD, FAO, FEWS NET and the WFP
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In: Nestlé Nutrition Institute workshop series, vol. 78
The UN Millennium Development Goals (MDG) in nutrition are at the core of this book, with special attention to young women and their children. The first part is dedicated to the overall analysis of the world nutrition situation as related to achieving the MDG. The chapters cover the global distribution of malnutrition and micronutrient deficiencies in young women and infants, and the disease burden related to it. The second part reviews the measures taken to achieve the MDG and the potential contributions of nutrition-specific and disease control interventions (particularly with regard to reducing child and maternal mortality), as well as the possible role of sectors other than health. The last part looks into the future, scrutinizing the causes and consequences of non-communicable disease in both the developing and developed world, as well as reviewing the latest scientific evidence for underlying mechanisms and discussing the implications for public health and policy makers.