Asie du Sud-Est : émergence d'un modèle régional
In: Matériaux pour l'histoire de notre temps, Band 45, Heft 1, S. 58-62
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In: Matériaux pour l'histoire de notre temps, Band 45, Heft 1, S. 58-62
International audience ; La " gestion intégrée des ressources en eau " tente de rendre compte du fonctionnement d'" hydro-systèmes " qui rassemblent un ensemble de ressources et d'usages de l'eau en interaction au sein d'un territoire, qui lui-même recouvre diverses unités administratives ou politiques. Pour mettre en place cette gestion intégrée, certains pays ont opté pour une décentralisation : la gestion de l'eau est alors confiée à des organisations de bassin au sein desquels siègent des porte-parole des différents intérêts en jeu. Ces organisations soulignent le peu de support pour favoriser la concertation. Les outils disponibles mettent l'accent sur les processus biophysiques, mais proposent une représentation très simplifiée des usages notamment agricoles. Ces usages sont non seulement liés aux disponibilités en eau et à ses conditions d'accès, mais aussi au contexte technologique, économique, et institutionnel dans lequel les agriculteurs évoluent. Pour favoriser la concertation, nous proposons de construire avec les acteurs locaux une représentation du système dans lequel ils agissent, touchant à la fois aux aspects techniques, et économiques. L'objectif est de représenter les interactions entre ressource et usages (notamment agricoles), et d'évaluer les conséquences de scénarios imaginés à l'échelle du territoire. Ce modèle régional comprend donc (i) une caractérisation hydrologique simplifiée qui permet d'évaluer en entrée les disponibilités initiales de la ressource et de mesurer les impacts des prélèvements, (ii) un modèle bio-physique PILOT qui permet d'évaluer les consommations d'eau, et les rendements selon les pratiques agricoles et les conditions agroclimatiques, et (iii) un modèle technico-économique qui rend compte des choix techniques des agriculteurs et de leurs conséquences en termes économiques. Le modèle technicoéconomique des activités agricoles à l'échelle régionale s'appuie sur une typologie des exploitations et des ateliers de productions agricoles. Dans ce modèle, (i) les ...
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International audience ; La " gestion intégrée des ressources en eau " tente de rendre compte du fonctionnement d'" hydro-systèmes " qui rassemblent un ensemble de ressources et d'usages de l'eau en interaction au sein d'un territoire, qui lui-même recouvre diverses unités administratives ou politiques. Pour mettre en place cette gestion intégrée, certains pays ont opté pour une décentralisation : la gestion de l'eau est alors confiée à des organisations de bassin au sein desquels siègent des porte-parole des différents intérêts en jeu. Ces organisations soulignent le peu de support pour favoriser la concertation. Les outils disponibles mettent l'accent sur les processus biophysiques, mais proposent une représentation très simplifiée des usages notamment agricoles. Ces usages sont non seulement liés aux disponibilités en eau et à ses conditions d'accès, mais aussi au contexte technologique, économique, et institutionnel dans lequel les agriculteurs évoluent. Pour favoriser la concertation, nous proposons de construire avec les acteurs locaux une représentation du système dans lequel ils agissent, touchant à la fois aux aspects techniques, et économiques. L'objectif est de représenter les interactions entre ressource et usages (notamment agricoles), et d'évaluer les conséquences de scénarios imaginés à l'échelle du territoire. Ce modèle régional comprend donc (i) une caractérisation hydrologique simplifiée qui permet d'évaluer en entrée les disponibilités initiales de la ressource et de mesurer les impacts des prélèvements, (ii) un modèle bio-physique PILOT qui permet d'évaluer les consommations d'eau, et les rendements selon les pratiques agricoles et les conditions agroclimatiques, et (iii) un modèle technico-économique qui rend compte des choix techniques des agriculteurs et de leurs conséquences en termes économiques. Le modèle technicoéconomique des activités agricoles à l'échelle régionale s'appuie sur une typologie des exploitations et des ateliers de productions agricoles. Dans ce modèle, (i) les activités agricoles à l'échelle régionale sont la somme pondérée des activités des exploitations types (les pondérations correspondent aux effectifs d'exploitations), et (ii) les activités d'une exploitation type sont la somme pondérée d'ateliers de production types (les pondérations correspondent aux dimensions des ateliers). Cette structure permet d'agréger à l'échelle régionale les impacts des activités et de désagréger à l'échelle des exploitations et de leurs activités les conséquences de mesures globales. La construction participative du modèle régional s'appuie sur la mise en place dès le démarrage de l'étude d'un " groupe de pilotage ", composé des représentants des acteurs locaux. Ce groupe de pilotage participe à la modélisation en fournissant les données nécessaires et en validant chaque étape de la construction. Le modèle, construit et validé par Colloque - 13th IWRA World water congress, 1-4 september 2008, Montpellier tous les acteurs, peut alors contribuer à aider les décideurs locaux ou régionaux à élaborer des scénarios raisonnés pour définir des stratégies de gestion intégrée et durable de l'eau. Nous avons mis en oeuvre cette démarche dans le bassin de la Drôme dans le cadre du programme APPEAU financé par l'Agence Nationale de la Recherche (programme " Agriculture et Développement Durable "), et en nous appuyant sur les travaux du programme MIPAIS financé par l'Union Européenne (programme Interreg III Medoc). / The "integrated management of water resources" tries to convey the functioning of the "hydro-systems" which brings together a group of resources and uses of water. This group of resources and uses interacts within a territory, which itself includes various administrative or political units. In order to develop this integrated management, some countries have chosen decentralization: water management is then given to basin institutions within which representatives of the various key interests sit. These institutions emphasize the poor support they get to encourage the dialogue. Available tools emphasize biophysical process but provide a very simplified representation of uses, and particularly of farm uses. These uses are not only linked to water availabilities and to its conditions of access, but also to the technological, economic, and institutional background in which the farmers operate. With the local stakeholders, we suggest to build a model of the system in which they act. At the same time, this model includes the technical, economic, and environmental sides. Therefore, this regional model includes (i) a hydrological model, which enables to assess as input the initial resource availabilities and to measure the impacts of withdrawals, (ii) a biophysical model which enables to assess crop water needs, yields and environmental impacts according to agricultural practices and agro-climatic conditions, and (iii) a technical and economic model which conveys the technical choices of farmers and theirs economic consequences. The construction of the hydrological and biophysical models can be limited to the parameterization of pre-existing models. The technical and economic model of farm activities at the regional scale relies on a typology of farms and of farm production units; its structure has been designed to enable an aggregation and a desegregation of the results between various scales, which provides a detailed analysis of the studied scenarios. The participative construction of the regional model relies on the creation, from the start of the study, of a "steering group" compound of the representatives of local stakeholders. This steering group takes part in the modelling by supplying the necessary data and by validating each stage of the model construction. The model, build and validated by all the stakeholders, can then contribute to help the local or regional decision-makers to develop reasoned scenarios in order to define strategies of integrated and sustainable water management. We have implemented this approach in the Drôme basin within the framework of the APPEAU project funded by the "Agriculture et Développement Durable" program of the French National Research Agency, and by relying on the works of the MIPAIS project funded by the Programme Interreg III Medoc of the European Union. This paper presents the first results obtained.
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International audience ; La " gestion intégrée des ressources en eau " tente de rendre compte du fonctionnement d'" hydro-systèmes " qui rassemblent un ensemble de ressources et d'usages de l'eau en interaction au sein d'un territoire, qui lui-même recouvre diverses unités administratives ou politiques. Pour mettre en place cette gestion intégrée, certains pays ont opté pour une décentralisation : la gestion de l'eau est alors confiée à des organisations de bassin au sein desquels siègent des porte-parole des différents intérêts en jeu. Ces organisations soulignent le peu de support pour favoriser la concertation. Les outils disponibles mettent l'accent sur les processus biophysiques, mais proposent une représentation très simplifiée des usages notamment agricoles. Ces usages sont non seulement liés aux disponibilités en eau et à ses conditions d'accès, mais aussi au contexte technologique, économique, et institutionnel dans lequel les agriculteurs évoluent. Pour favoriser la concertation, nous proposons de construire avec les acteurs locaux une représentation du système dans lequel ils agissent, touchant à la fois aux aspects techniques, et économiques. L'objectif est de représenter les interactions entre ressource et usages (notamment agricoles), et d'évaluer les conséquences de scénarios imaginés à l'échelle du territoire. Ce modèle régional comprend donc (i) une caractérisation hydrologique simplifiée qui permet d'évaluer en entrée les disponibilités initiales de la ressource et de mesurer les impacts des prélèvements, (ii) un modèle bio-physique PILOT qui permet d'évaluer les consommations d'eau, et les rendements selon les pratiques agricoles et les conditions agroclimatiques, et (iii) un modèle technico-économique qui rend compte des choix techniques des agriculteurs et de leurs conséquences en termes économiques. Le modèle technicoéconomique des activités agricoles à l'échelle régionale s'appuie sur une typologie des exploitations et des ateliers de productions agricoles. Dans ce modèle, (i) les activités agricoles à l'échelle régionale sont la somme pondérée des activités des exploitations types (les pondérations correspondent aux effectifs d'exploitations), et (ii) les activités d'une exploitation type sont la somme pondérée d'ateliers de production types (les pondérations correspondent aux dimensions des ateliers). Cette structure permet d'agréger à l'échelle régionale les impacts des activités et de désagréger à l'échelle des exploitations et de leurs activités les conséquences de mesures globales. La construction participative du modèle régional s'appuie sur la mise en place dès le démarrage de l'étude d'un " groupe de pilotage ", composé des représentants des acteurs locaux. Ce groupe de pilotage participe à la modélisation en fournissant les données nécessaires et en validant chaque étape de la construction. Le modèle, construit et validé par Colloque - 13th IWRA World water congress, 1-4 september 2008, Montpellier tous les acteurs, peut alors contribuer à aider les décideurs locaux ou régionaux à élaborer des scénarios raisonnés pour définir des stratégies de gestion intégrée et durable de l'eau. Nous avons mis en oeuvre cette démarche dans le bassin de la Drôme dans le cadre du programme APPEAU financé par l'Agence Nationale de la Recherche (programme " Agriculture et Développement Durable "), et en nous appuyant sur les travaux du programme MIPAIS financé par l'Union Européenne (programme Interreg III Medoc). / The "integrated management of water resources" tries to convey the functioning of the "hydro-systems" which brings together a group of resources and uses of water. This group of resources and uses interacts within a territory, which itself includes various administrative or political units. In order to develop this integrated management, some countries have chosen decentralization: water management is then given to basin institutions within which representatives of the various key interests sit. These institutions emphasize the poor support they get to encourage the dialogue. Available tools emphasize biophysical process but provide a very simplified representation of uses, and particularly of farm uses. These uses are not only linked to water availabilities and to its conditions of access, but also to the technological, economic, and institutional background in which the farmers operate. With the local stakeholders, we suggest to build a model of the system in which they act. At the same time, this model includes the technical, economic, and environmental sides. Therefore, this regional model includes (i) a hydrological model, which enables to assess as input the initial resource availabilities and to measure the impacts of withdrawals, (ii) a biophysical model which enables to assess crop water needs, yields and environmental impacts according to agricultural practices and agro-climatic conditions, and (iii) a technical and economic model which conveys the technical choices of farmers and theirs economic consequences. The construction of the hydrological and biophysical models can be limited to the parameterization of pre-existing models. The technical and economic model of farm activities at the regional scale relies on a typology of farms and of farm production units; its structure has been designed to enable an aggregation and a desegregation of the results between various scales, which provides a detailed analysis of the studied scenarios. The participative construction of the regional model relies on the creation, from the start of the study, of a "steering group" compound of the representatives of local stakeholders. This steering group takes part in the modelling by supplying the necessary data and by validating each stage of the model construction. The model, build and validated by all the stakeholders, can then contribute to help the local or regional decision-makers to develop reasoned scenarios in order to define strategies of integrated and sustainable water management. We have implemented this approach in the Drôme basin within the framework of the APPEAU project funded by the "Agriculture et Développement Durable" program of the French National Research Agency, and by relying on the works of the MIPAIS project funded by the Programme Interreg III Medoc of the European Union. This paper presents the first results obtained.
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International audience ; La " gestion intégrée des ressources en eau " tente de rendre compte du fonctionnement d'" hydro-systèmes " qui rassemblent un ensemble de ressources et d'usages de l'eau en interaction au sein d'un territoire, qui lui-même recouvre diverses unités administratives ou politiques. Pour mettre en place cette gestion intégrée, certains pays ont opté pour une décentralisation : la gestion de l'eau est alors confiée à des organisations de bassin au sein desquels siègent des porte-parole des différents intérêts en jeu. Ces organisations soulignent le peu de support pour favoriser la concertation. Les outils disponibles mettent l'accent sur les processus biophysiques, mais proposent une représentation très simplifiée des usages notamment agricoles. Ces usages sont non seulement liés aux disponibilités en eau et à ses conditions d'accès, mais aussi au contexte technologique, économique, et institutionnel dans lequel les agriculteurs évoluent. Pour favoriser la concertation, nous proposons de construire avec les acteurs locaux une représentation du système dans lequel ils agissent, touchant à la fois aux aspects techniques, et économiques. L'objectif est de représenter les interactions entre ressource et usages (notamment agricoles), et d'évaluer les conséquences de scénarios imaginés à l'échelle du territoire. Ce modèle régional comprend donc (i) une caractérisation hydrologique simplifiée qui permet d'évaluer en entrée les disponibilités initiales de la ressource et de mesurer les impacts des prélèvements, (ii) un modèle bio-physique PILOT qui permet d'évaluer les consommations d'eau, et les rendements selon les pratiques agricoles et les conditions agroclimatiques, et (iii) un modèle technico-économique qui rend compte des choix techniques des agriculteurs et de leurs conséquences en termes économiques. Le modèle technicoéconomique des activités agricoles à l'échelle régionale s'appuie sur une typologie des exploitations et des ateliers de productions agricoles. Dans ce modèle, (i) les activités agricoles à l'échelle régionale sont la somme pondérée des activités des exploitations types (les pondérations correspondent aux effectifs d'exploitations), et (ii) les activités d'une exploitation type sont la somme pondérée d'ateliers de production types (les pondérations correspondent aux dimensions des ateliers). Cette structure permet d'agréger à l'échelle régionale les impacts des activités et de désagréger à l'échelle des exploitations et de leurs activités les conséquences de mesures globales. La construction participative du modèle régional s'appuie sur la mise en place dès le démarrage de l'étude d'un " groupe de pilotage ", composé des représentants des acteurs locaux. Ce groupe de pilotage participe à la modélisation en fournissant les données nécessaires et en validant chaque étape de la construction. Le modèle, construit et validé par Colloque - 13th IWRA World water congress, 1-4 september 2008, Montpellier tous les acteurs, peut alors contribuer à aider les décideurs locaux ou régionaux à élaborer des scénarios raisonnés pour définir des stratégies de gestion intégrée et durable de l'eau. Nous avons mis en oeuvre cette démarche dans le bassin de la Drôme dans le cadre du programme APPEAU financé par l'Agence Nationale de la Recherche (programme " Agriculture et Développement Durable "), et en nous appuyant sur les travaux du programme MIPAIS financé par l'Union Européenne (programme Interreg III Medoc). / The "integrated management of water resources" tries to convey the functioning of the "hydro-systems" which brings together a group of resources and uses of water. This group of resources and uses interacts within a territory, which itself includes various administrative or political units. In order to develop this integrated management, some countries have chosen decentralization: water management is then given to basin institutions within which representatives of the various key interests sit. These institutions emphasize the poor support they get to encourage the dialogue. Available tools emphasize biophysical process but provide a very simplified representation of uses, and particularly of farm uses. These uses are not only linked to water availabilities and to its conditions of access, but also to the technological, economic, and institutional background in which the farmers operate. With the local stakeholders, we suggest to build a model of the system in which they act. At the same time, this model includes the technical, economic, and environmental sides. Therefore, this regional model includes (i) a hydrological model, which enables to assess as input the initial resource availabilities and to measure the impacts of withdrawals, (ii) a biophysical model which enables to assess crop water needs, yields and environmental impacts according to agricultural practices and agro-climatic conditions, and (iii) a technical and economic model which conveys the technical choices of farmers and theirs economic consequences. The construction of the hydrological and biophysical models can be limited to the parameterization of pre-existing models. The technical and economic model of farm activities at the regional scale relies on a typology of farms and of farm production units; its structure has been designed to enable an aggregation and a desegregation of the results between various scales, which provides a detailed analysis of the studied scenarios. The participative construction of the regional model relies on the creation, from the start of the study, of a "steering group" compound of the representatives of local stakeholders. This steering group takes part in the modelling by supplying the necessary data and by validating each stage of the model construction. The model, build and validated by all the stakeholders, can then contribute to help the local or regional decision-makers to develop reasoned scenarios in order to define strategies of integrated and sustainable water management. We have implemented this approach in the Drôme basin within the framework of the APPEAU project funded by the "Agriculture et Développement Durable" program of the French National Research Agency, and by relying on the works of the MIPAIS project funded by the Programme Interreg III Medoc of the European Union. This paper presents the first results obtained.
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In: Economies et sociétés
In: G 35 = 12,3/5 [d. Gesamtw.]
In: Economies et sociétés 12,3/5
In: L' économie politique: revue trimestrielle, Band 68, Heft 4, S. 47
Pour mieux comprendre la place occupée par les élections régionales dans le système politique français et leur degré de régionalisation, cet article dresse d'abord un panorama européen des modèles d'articulation des comportements électoraux entre élections à enjeux institutionnels différents. Il distingue ensuite, en France, deux approches du phénomène de régionalisation : la première s'intéresse aux relations entre élections régionales et élections de rang national et conclut à une interdépendance des deux niveaux de représentation dont permet de rendre compte la notion de " multilevel electoral competition ", tandis que la seconde cherche à apprécier au niveau des régions le phénomène de régionalisation à partir du processus de différenciation électorale entre unités territoriales et démontre leur inégal engagement dans ce processus.
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Pour mieux comprendre la place occupée par les élections régionales dans le système politique français et leur degré de régionalisation, cet article dresse d'abord un panorama européen des modèles d'articulation des comportements électoraux entre élections à enjeux institutionnels différents. Il distingue ensuite, en France, deux approches du phénomène de régionalisation : la première s'intéresse aux relations entre élections régionales et élections de rang national et conclut à une interdépendance des deux niveaux de représentation dont permet de rendre compte la notion de " multilevel electoral competition ", tandis que la seconde cherche à apprécier au niveau des régions le phénomène de régionalisation à partir du processus de différenciation électorale entre unités territoriales et démontre leur inégal engagement dans ce processus.
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In: Bulletin de l'Association des Démographes du Québec, Band 2, S. 99
ISSN: 1925-3478
In: Revue française de science politique, Band 54, Heft 4, S. 571
ISSN: 1950-6686
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 24, Heft 96, S. 949-951
ISSN: 1963-1359
In: Revue économique, Band 57, Heft 3, S. 553
ISSN: 1950-6694
In: Revue française d'administration publique, Band 154, Heft 2, S. 423-436
Résumé Le travail politique présente la particularité d'être à la fois fortement institutionnalisé et flou, rythmé par des conflits et des négociations incessantes. Dans le cas des régions, suite à l'augmentation des responsabilités aux périmètres changeants, ce travail s'est technicisé dans ses nombreux domaines d'intervention, sur fond d'affirmation du pouvoir des présidences à la tête de conseils régionaux. Cet article s'appuie sur l'identification de deux modèles de présidentialisme : l'un « tempéré », l'autre « ombrageux ». La répartition des pouvoirs de décision entre le cabinet et la direction générale des services est la caractéristique qui distingue le mieux entre les deux modèles. Ces deux configurations polaires ont été mises à l'épreuve par les incertitudes croissantes qui, depuis 2010, ont pesé sur l'action publique et l'institution régionales. Il s'agit de comprendre comment, entre apprentissages organisationnels et épreuves politiques, se redéfinissent les relations entre directions générales, cabinet et membres élus de l'exécutif. Dans les deux cas, ces incertitudes se traduisent par une montée en puissance du cabinet présidentiel, symptôme d'une politisation accrue de l'action publique régionale. Il s'avère que le modèle de présidentialisme le plus autoritaire s'adapte plus facilement à cette nouvelle donne.
Aujourd'hui, la notion de la compétitivité régionale ne cesse de gagner un consensus majeur, aussi bien dans la communauté scientifique que politique. Néanmoins, la définition de ce concept n'est pas du tout stable, puisque même la compétitivité des nations suscite encore le débat. De même, plusieurs réflexions théoriques et travaux empiriques abordent ladite thématique selon plusieurs optiques d'analyses, chose qui ne permet point d'aboutir sur un modèle conceptuel homogène permettant de réunir les facteurs influant la dynamique de la compétitivité régionale. Ce travail trace ainsi l'objectif de proposer un modèle théorique conceptuel des déterminants de la compétitivité régionale. Pour ce faire, d'abord, une lecture du concept de la compétitivité sera menée, et ce, selon une optique d'oscillation entre ses trois niveaux, le micro, le macro et le méso économique. Ensuite, le concept de la compétitivité régionale sera défini. Enfin, nos discussions autour des travaux qui s'inscrivent dans la cadre de deux théories, à savoir: la nouvelle économie géographique et la nouvelle organisation industrielle et territoriale permettront de présenter, schématiquement, le modèle conceptuel des déterminants de la compétitivité régionale.
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