Les principaux pays producteurs, la consommation, les échanges internationaux, les indices de prix mondiaux, et les coûts de production du coton en 1990 sont présentés. Le prix mondial du coton continue à être relativement bas du fait des politiques de subvention à la culture. Le coton en Amérique centrale a un avenir si on arrive à incorporer les récents progrès technologiques dans cette culture. Il est aussi nécessaire de mettre en place une stratégie qui implique les gouvernements et le secteur privé pour obtenir la définition d'une stratégie commerciale
Le marché mondial du riz, après une forte hausse de la consommation dans les années 70, a connu une tendance à la diminution des prix, à la réduction des importations des principaux pays de l'Asie et à la relative stagnation de leur consommation. Le riz est un important produit de la diète au Costa Rica, au Panama et au Nicaragua. La consommation du riz est très élevée dans les classes moyennes et de revenus faibles. La situation de l'industrie meunière est analysée
Countries in Sub-Saharan Africa (SSA) alone only contribute to a limited share of world cotton production, but when added to production from Froncophone Africa Countries (FAC) their share of world exports is very significant, globally ranking second after the USA with 75% of the exported volume, Existing figures, albeit incomplete, provide evidence that FAC's cotton is among the most competitive in the world. This achievement is further noteworthy since the FAC's production does not benefit from any subsidy, while positive socio and economic impacts associated with cotton production have been emphasized by numerous academic works. The maintenance of, if not increasing, subsidy support to cotton production in many cottonproducing countries is challenging the sustainability of cotton in SSA, Correction of this current iniquifous situation needs to be contemplated through international negotiations the outcomes of which remain uncertain. In addition internal efforts must be implemented with a view of further increases in productivity arid competitiveness. This paper explores progress and challenges in making productivity gains at the field level based on data obtained from surveys implemented in Mali, Benin and Mozambique, representing countries with different backgrounds in cotton crop intensification. Compared to World average, yields currently achieved in SSA countries rank from above average to low and this range of the yield distribution is related to input use, the level of which is often for below the one encountered in many other cotton producing countries. However yields obtained by the best farmers can be for above the World overage and may be close to the best ones under rainfed conditions, The gap between the best former yield level and the overage yields in SSA countries is an indicator of the potential margins within which progress could be made in making productivity gains under the existing production techniques. Significant productivity gain is possible from existing techniques, as well as with provision of adapted complementary practices. It is nevertheless hard to associate the observed yield gap with particular cultural practices or to prioritize the practices to correct this gap. The notion of managing yield expectations in connection with the management of technical patterns is introduced. Reasons and constraints to non-optimal implementation of technical practices like plant population, thinning, timely use of fertilizers arid accurate spread of chemicals are identified. Prospects of conventional or new technologies in alleviating constraints to help move forward further productivity gains are outlined. Under the different institutional frames of SSA cotton sectors, the extent research implementation can play in helping to increase productivity is discussed.
Résultats d'une étude sur le lien entre les prix des céréales, le coût des salaires et la croissance macroéconomique dans les pays du Sahel : les prix alimentaires dans le débat sur le rôle des politiques macroéconomiques et sectorielles dans la stimulation de la croissance, les prix alimentaires et la stratégie de croissance en économie semi-ouverte, contexte structurel de l'Afrique de l'Ouest, détermination du taux de change réel d'équilibre (TCRE) en Afrique de l'Ouest
Ces missions se sont déroulées dans le cadre du projet de recherche pour le développement de l'agriculture d'oasis. L'objectif était d'organiser un système d'élaboration de références technico-économique s sur les exploitations agricoles du Djerid. Une seconde mission, avait pour but d'analyser les premiers résultats, d'effectuer des traitements intermédiaires et d'améliorer le système. Le rapport justifie le besoin en références technico-économiques, décrit le système et présente l'ensemble des fiches de recueil des données, de traitement
La production paysanne s'est développée spontanément et a conquis des parts de marché considérables dans les conditions particulières du début du siècle, en période de boom de la demande et de la faiblesse de l'offre. Par la suite, ce secteur est resté compétitif et a continué à se développer en profitant d'un gros effort de recherche dû largement aux plantations industrielles relayées par des investissements de développement à l'initiative de certains Etats. La poursuite de ces efforts déterminera l'avenir de la place des paysans face à la concurrence du caoutchouc synthétique, jamais totalement éteinte, et surtout face à l'émergence de nouvelles technologies hévéicoles qui pourraient redonner un avantage aux grandes plantations (micro-bouturage, saignée par piqûres). La façon dont les politiques de vulgarisation sauront favoriser l'accès des paysans à ces techniques sera déterminante.
La baisse récente des cours mondiaux du coton et du dollar a provoqué en 1985-1986 dans les pays francophones un déficit financier important que les dispositifs de stabilisation n'ont pu compenser. Depuis lors, en raison des mesures d'austérité prises par les "filières" cotonnières et d'un léger raffermissement des cours, le déficit est moins important, tandis que la production a continué d'augmenter sous l'effet des programmes de développement rural intégré, de la stabilité monétaire (zone franc), et de l'absence de toute autre culture de rapport pour les paysans. Le coton s'est en effet imposé comme la seule voie à court terme pour le développement rural des zones de savane
Place des pays méditerranéens dans la production et le marché mondiaux du coton. Echanges de coton en Méditerranée. Les perspectives d'avenir de la production pour l'exportation sont essentiellement liées aux problèmes de coût de production
Le coton a été pour la première fois cultivé à échelle industrielle aux États-Unis. Cette tradition explique que ce pays soit resté pendant longtemps le premier pays cotonnier. Les deux dernières décennies ont vu un bouleversement de la hiérarchie mondiale au niveau de la production et de l'exportation de coton-fibre. Mais les États-Unis sont toujours les premiers exportateurs. Malgré une politique interventionniste et très adaptable à la physionomie du marché à l'exportation, ce dernier est en train de subir une importante mutation amorcée notamment par l'éclatement de l'ex-Union Soviétique. Mais une fois de plus les États-Unis ont anticipé et provoqué la nouvelle mutation du marché mondial du coton-fibre qui s'enfonce depuis quelques années dans une dépression déclenchée en partie par la forte concurrence des fibres chimiques et par le marasme général du marché des matières premières. Voyant le marché du coton-fibre inondé par des exportations plus compétitives, les États-Unis ont orienté leur production vers une qualité supérieure afin de se démarquer et ainsi valoriser leur production par rapport aux autres. Mais l'avenir sera également dicté par l'évolution des accords internationaux qui pour le moment protège les pays industrialisés par un système de quotas.
Le suivi réalisé entre 1993 et 1996 auprès des opérateurs de la filière riz irrigué dans la zone du delta du fleuve Sénégal avait pour objectif d'évaluer les effets de la dévaluation du franc cfa sur les coûts de production et la stratégie des acteurs. L'avènement, durant la période d'étude, de la libéralisation du régime des importations et de la commercialisation intérieure a dangereusement menacé la survie de la filière, avant que la situation ne s'améliore en 1996. Les itinéraires techniques des riziculteurs connaissent quelques modifications dont les plus marquantes sont la diminution des doses d'engrais et le développement de la récolte manuelle. Tous les opérateurs voient leur taux de rémunération se dégrader. Mais avec la disparition du système de prix administré qui prévalait avant la dévaluation, ce sont les transformateurs qui sont le plus durement touchés. Les décortiqueurs artisanaux augmentent leurs parts sur un marché marqué par la baisse de la production de paddy, tandis que les riziers s'orientent progressivement vers la production d'un riz de qualité. Pour le futur, se posent toujours les problèmes de l'amélioration des rendements et de la professionnalisation des opérateurs, points de passage obligés pour rendre le riz sénégalais compétitif.
Ce rapport est la contribution du CIRAD-CP à l'étude confiée à la société SOFRECO. Il présente un bilan-diagnostic des structures de production (statistiques de production, état des plantations industrielles et villageoises) en caféiculture (Robusta) et cacaoculture et une comparaison des différents systèmes de culture. Ce bilan permet de dégager des enseignements utiles à la définition d'une stratégie d'action pour ces filières, concernant les plantations villageoises et les besoins en appui des petits producteurs, l'avenir des blocs industriels et la qualité du café et du cacao au Gabon
La crise économique et financière qui a marqué la fin de l'essor irrésistible des grands et petits "dragons" du Sud-Est asiatique a d'autant plus frappé l'Indonésie qu'elle s'est doublée d'une crise politique et institutionnelle. Cette crise globale a eu, par récurrence, des répercussions importantes sur la filière palmier à huile. Durant toute l'année 1998, le gouvernement s'est efforcé de maintenir l'augmentation du prix intérieur de l'huile de palme dans des limites raisonnables, par toute une série de mesures qui ont influencé le marché mondial et pénalisé les entreprises nationales. Ses efforts n'ont été que très partiellement couronnés de succès, tandis que les sociétés de plantation voyaient leur marge considérablement réduite et étaient contraintes de freiner brutalement leurs investissements. La crise politique et institutionnelle a par ailleurs exacerbé des problèmes latents dont le plus grave est la contestation par les populations riveraines des titres fonciers accordés aux sociétés. Les mouvements sociaux et les pillages ont entraîné la perte de confiance des investisseurs étrangers qui ont retiré leurs capitaux en totalité ou en partie. Cependant, malgré un environnement devenu plus difficile et contraignant, le secteur demeure rentable et l'Indonésie conserve son avantage comparatif sur le marché des oléagineux. La croissance reprendra, mais à un rythme vraisemblablement plus lent, et il paraît opportun de chercher de nouvelles voies de développement en formant, en associant et en responsabilisant davantage les communautés villageoises.
L'évolution technologique dans l'industrie des corps gras est avant tout liée à la recherche constante d'une production à moindre coût, d'un respect de l'environnement, d'une élaboration de produits nouveaux, tout en assurant au consommateur une qualité irréprochable. En ce qui concerne l'aide aux pays en voie de développement, l'objectif est la recherche d'une meilleure adéquation entre le développement technico-économique et les systèmes micro-économiques villageois. L'objectif peut être atteint en insufflant à une technologie connue et éprouvée une technique additionnelle qui peut se traduire par l'addition d'adjuvants ou par l'insertion d'appareils spécifiques dans une ligne de fabrication traditionnelle. On peut également envisager la reconception d'un procédé dans sa totalité, l'un des moteurs de cette approche est la simplification opérationnelle de procédés qui, au cours des années avaient tendance à se compliquer
Unravelling the dynamics of land-use change is key to assess the environmental and socioeconomic impacts of land-based strategies regarding climate or energy. In this prospect, this paper proposes an analytical decomposition of land-use change resulting from a shock in agricultural demand which takes into account indirect effects from price signals. This analytical equation is numerically estimated using a global model of land-use combining biophysics and economics. While being relatively simple, this model captures the main processes of land-use change: change in the intensive and extensive margins, international trade, change in intermediary demand and possible by-products. At the global scale, our results show that yield losses due to the conversion of marginal land amount approximately to half of yield gains due to fertiliser use. At the regional scale, patterns of yield and area responses are depicted by assessing the potentials for intensification (yield gaps) and extensification (areas of extensive pastures) given the future pathways of agricultural demand.
L'effondrement des cours mondiaux, avec, comme corollaire, une forte pression sur les coûts de production chez l'ensemble des pays producteurs, amène à s'interroger sur la capacité de certains pays africains de se maintenir sur le marché à plus long terme, c'est-à-dire en vendant des produits à moindre coût que leurs concurrents. Deux facteurs sont étudiés : l'analyse comparative de la structure des coûts de la filière robusta et l'analyse des avantages potentiels de l'intensification. On procède à des comparaisons entre pays et pour un même pays entre 2 périodes différentes (l'année 1985-86 antérieure à la crise et la campagne 1991-92). A partir de ce constat, l'analyse prospective cherchera à identifier les réactions possibles des producteurs africains suivant des hypothèses différentes des cours internationaux : retour au prix de 1970-1985, maintien du prix actuel, hausse limitée du prix. On examine l'intérêt dans cette dernière hypothèse, d'augmenter la production avec des systèmes de culture à haut rendement, par rapport au système le plus répandu de défrichement des nouvelles terres