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Résumé Les dévaluations nombreuses opérées dans les pays en développement ont pour but principal de modifier le taux de change réel On suppose ici que effecti- vité des dévaluations est-à-dire la mesure dans laquelle la dépréciation nomi nale se transforme en dépréciation réelle dépend principalement des modalités mêmes de la dévaluation effectivité est autant plus forte que ampleur totale de la dévaluation est faible et que la dévaluation se produit de fa on concentrée dans le temps La dépréciation réelle dépend en outre de importance des distor sions initiales Le modèle est appliqué un échantillon de trente-neuf pays en développement et un sous-échantillon de vingt pays africains Il avère avoir un pouvoir explicatif élevé bien meilleur que celui un modèle concurrent où la variation du taux de change réel est fonction de variables sociopolitiques Les réactions des pays africains ne diffèrent pas de celles des autres pays

Notre collaborateur Carlo M. Cipolla, dans un article du Giornale degli Economisti intitulé La svalutazione monetaria nel Ducato di Milano alla fine del Medioevo a eu la bonne fortune de pouvoir comparer une série milanaise de changes entre monnaie de compte et monnaie d'or, qui s'étend du milieu du XIIIe au début du XVIe siècle. Lacunaire pour la période 1262-1398, cette série est continue pour la période qui suit (1398-1515). Attirons en deux mots l'attention du lecteur sur ce remarquable travail.En ce milieu du XIIIe siècle, peu après l'apparition du florin d'or florentin, Milan s'est dotée elle aussi de sa monnaie d'or, l'ambrosino, au titre de 1 000 et au poids de 3 g. 53. — Jusqu'aux premières années du xvie siècle, l'ambrosino s'est maintenu sans altération ni de poids ni de titre. Mais les monnaies d'argent, pendant ce même temps, n'ont cessé de s'amenuiser tant en titre qu'en poids.

"En haine des autres... Les études rassemblées dans cet ouvrage, au croisement des recherches sur l'identité et la réciprocité, sur l'image et sur le jeu des émotions, examinent comment le sentiment d'hostilité entraîne le rejet et la représentation négative de l'autre. Blâme, dérision, insulte, satire, stéréotype... autant d'entrées pour réfléchir, à partir des textes d'Homère à Plutarque, sur le pouvoir et l'usage de la parole, mais aussi, au-delà des personnalités et des ?uvres, pour mettre à jour les tensions et les divergences traversant les sociétés anciennes. Tout en mettant en évidence le rôle des conditions historiques, cet ensemble de contributions dégage des constantes dans l'expression de la réprobation : analogies dans la conception du monde, dans la mise en forme et les causes du refus de l'autre, dans la place assignée à la mémoire et aux sentiments. L'analyse de la thématique des antagonismes verbaux dévoile une vision renouvelée des mondes anciens, marqués par le conflit, la violence et l'intolérance." [Source : 4e de couv.]

Nous étudions les caractéristiques d'un système optimal de subvention à la formation continue générale. L'étude s'effectue dans un modèle frictionnel du marché du travail avec dépréciation du capital humain général pendant les périodes de chômage. Au moment de l'embauche d'un nouveau salarié, les entreprises n'observent pas si le capital humain du candidat a connu ou non une dépréciation ; elles ne l'observent qu'ex-post, une fois l'embauche effectuée. Le modèle nous permet d'identifier deux types d'externalités, sources de sous-optimalité, mais dont les signes des corrélations avec le taux de dépréciation du capital humain diffèrent. Nous montrons ainsi que, même si le taux de dépréciation pendant les épisodes de chômage augmente, il n'est pas nécessairement optimal d'accroître le taux de subvention à la formation.