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Dès avant son adoption, l'obligation de voter a suscité des débats. Ce droit civil et politique, devoir moral envers la société, nécessite-t-il d'être doublé d'une obligation juridique ? La liberté doit-elle primer sur l'égalité ? De nombreux arguments, politico-pratiques comme éthico-philosophiques, en faveur et en défaveur de cette mesure, sont intervenus et continuent à être mobilisés dans le débat démocratique contemporain. Nous proposons de les passer en revue dans le présent article.

Dès avant son adoption, l'obligation de voter a suscité des débats. Ce droit civil et politique, devoir moral envers la société, nécessite-t-il d'être doublé d'une obligation juridique ? La liberté doit-elle primer sur l'égalité ? De nombreux arguments, politico-pratiques comme éthico-philosophiques, en faveur et en défaveur de cette mesure, sont intervenus et continuent à être mobilisés dans le débat démocratique contemporain. Nous proposons de les passer en revue dans le présent article.

At head of title: EÌcole des sciences politiques et sociales de Louvain. ; "Bibliographie": p. [171]-173. ; Mode of access: Internet.

S'il est un élément précoce de la socialisation politique des jeunes Belges, c'est la connaissance de l'obligation de voter dans ce pays . Peu de Belges ignorent, en effet, que le vote y est obligatoire et donc qu'une obligation de se rendre aux urnes, sous peine de sanctions – générale- ment peu ou mal connues –, incombe à chaque électeur du Royaume, même si dans les faits tous ne participent au scrutin . Pourtant, le vote obligatoire n'est pas une caractéristique commune des systèmes élec- toraux à travers le monde . À ce jour, on ne retrouve une telle obliga- tion, assortie ou non de sanction, que dans trente et un États ou partie d'État. La Belgique fut précurseur en la matière et, même si ce pays ne s'est pas détourné du vote obligatoire en plus de cent ans d'exis- tence, cette obligation continue de susciter un véritable débat . Dans la première partie de ce chapitre, nous revenons sur l'introduction du vote obligatoire en Belgique en présentant les arguments de ce débat . La deuxième partie aborde les principes et les sanctions consacrés par le droit positif tandis que la troisième partie explore les conséquences politiques du vote obligatoire . Tout naturellement, la conclusion de ce chapitre se penchera sur son avenir en Belgique.

S'il est un élément précoce de la socialisation politique des jeunes Belges, c'est la connaissance de l'obligation de voter dans ce pays . Peu de Belges ignorent, en effet, que le vote y est obligatoire et donc qu'une obligation de se rendre aux urnes, sous peine de sanctions – générale- ment peu ou mal connues –, incombe à chaque électeur du Royaume, même si dans les faits tous ne participent au scrutin . Pourtant, le vote obligatoire n'est pas une caractéristique commune des systèmes élec- toraux à travers le monde . À ce jour, on ne retrouve une telle obliga- tion, assortie ou non de sanction, que dans trente et un États ou partie d'État. La Belgique fut précurseur en la matière et, même si ce pays ne s'est pas détourné du vote obligatoire en plus de cent ans d'exis- tence, cette obligation continue de susciter un véritable débat . Dans la première partie de ce chapitre, nous revenons sur l'introduction du vote obligatoire en Belgique en présentant les arguments de ce débat . La deuxième partie aborde les principes et les sanctions consacrés par le droit positif tandis que la troisième partie explore les conséquences politiques du vote obligatoire . Tout naturellement, la conclusion de ce chapitre se penchera sur son avenir en Belgique.

Il est question ici des musiques imposées aux citoyens dans les espaces urbains, métros, ascenseurs, salles d'attentes, etc. La question de la dés-esthétisation de la musique est convoquée. L'aggravation de ce phénomène semble être corrélée à l'électrification et au haut-parleur. On aborde finalement, en contraposée, la question du vide, et notamment du silence, ennemi de notre capitalisme pour lequel il n'est qu'un terrain à bâtir, une friche, un manque. On conclut en prônant une musique « bio », acoustique, non reproductible mécaniquement car non électrique (encore moins numérique), de même que les aliments bio sont souhaités sans OGM.

Il est question ici des musiques imposées aux citoyens dans les espaces urbains, métros, ascenseurs, salles d'attentes, etc. La question de la dés-esthétisation de la musique est convoquée. L'aggravation de ce phénomène semble être corrélée à l'électrification, au haut-parleur. On aborde finalement, en contraposée, la question du vide, et notamment du silence, ennemi de notre capitalisme pour lequel il n'est qu'un terrain à bâtir, une friche, un manque. On conclut en prônant une musique « bio », acoustique, non reproductible mécaniquement car non électrique (encore moins numérique), de même que les aliments bio sont souhaités sans OGM.

Il est question ici des musiques imposées aux citoyens dans les espaces urbains, métros, ascenseurs, salles d'attentes, etc. La question de la dés-esthétisation de la musique est convoquée. L'aggravation de ce phénomène semble être corrélée à l'électrification, au haut-parleur. On aborde finalement, en contraposée, la question du vide, et notamment du silence, ennemi de notre capitalisme pour lequel il n'est qu'un terrain à bâtir, une friche, un manque. On conclut en prônant une musique « bio », acoustique, non reproductible mécaniquement car non électrique (encore moins numérique), de même que les aliments bio sont souhaités sans OGM.