Revenu d'existence, dotation universelle et analyse de classe
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 26, Heft 2, S. 40
ISSN: 1776-2995
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In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 26, Heft 2, S. 40
ISSN: 1776-2995
In: Strategic enrollment management quarterly: SEMQ, Band 2, Heft 3, S. 211-222
ISSN: 2325-4750
In: Multitudes, Band 63, Heft 2, S. 72-81
ISSN: 1777-5841
S'il est difficile de lever à court terme les freins – avant tout géopolitiques – qui empêchent de mettre en œuvre un revenu de base d'un montant « élevé », il faudrait néanmoins commencer par mettre un œuvre un revenu de base, même d'un montant équivalent à l'actuel RSA. Cela doit et peut se faire dès maintenant. Cet article explique comment, étape par étape.
ISSN: 1708-797X
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 73, Heft 1, S. 28-35
ISSN: 1776-2995
Droit au travail, efficacité économique, principe de justice, droit de propriété, participation à la création de richesses sont les principales justifications avancées dans les variantes du revenu inconditionnel (RI). Parmi celles-là, lesquelles pourraient convenir pour lier cette « belle revendication » du RI à celle d'un revenu maximum (d'un montant) acceptable (RMA) ? Comment RI et RMA, comme plancher et plafond d'un « espace écologique des revenus », forment-ils les deux conditions nécessaires pour une décroissance des inégalités, au cœur d'une société redevenue « commune », d'une société redéfinie comme « bien commun » ?
In: A contrario: revue interdisciplinaire de sciences sociales, Band 21, Heft 1, S. 5-14
Derrière l'appellation « revenu de base », se cache une grande variété d'approches et d'intentions, parfois aux antipodes les unes des autres. On peut cependant les classer en deux catégories en fonction de leurs finalités: Soulager la misère due en grande partie au chômage ou au sous-emploi. C'est l'approche dite libérale. Permettre de vivre décemment en s'émancipant du travail marchand. C'est l'approche dite émancipatrice. Ce texte a pour objectif de présenter ces différentes approches du revenu de base, de souligner les dangers de la version libérale et surtout de répondre aux objections de gauche à la version émancipatrice.
Parler du revenu de base (revenu universel, allocation universelle) au singulier n'a pas beaucoup de sens. Évaluer une telle proposition dans l'abstraction, sans préciser de quel modèle de revenu de base on parle, encore moins. Il s'agit en effet d'un instrument pouvant être mis au service d'une multitude de causes et aux effets très variés selon le projet politique présidant à son implémentation. Cet article propose pour cette raison de distinguer trois idéaux-types de revenu de base :néolibéral, social-démocrate et de transition écologique et sociale. Ces idéaux-types se distinguent par leurs caractéristiques internes (montant ;financement ;articulation avec les aides sociales existantes) et par les projets politiques qui les guident. La question de la radicalité du revenu de base dépend donc du modèle envisagé. Le modèle « néolibéral » est radical dans la simplification de l'État providence qu'il propose, tandis que le modèle « de transition » l'est dans ses visées de transformation des relations sociales et des dynamiques économiques. Le modèle « social-démocrate », quant à lui, n'entend pas révolutionner la protection sociale, mais constituer une réforme qui, tout en étant plus réaliste à court-terme, est susceptible d'initier une transformation plus graduelle des États sociaux dans le sens d'un renforcement de la protection sociale. ; info:eu-repo/semantics/published
BASE
In: Mouvements: des idées et des luttes, Heft 73, S. 28-37
ISSN: 1291-6412
In: La Revue du MAUSS, Band 57, Heft 1, S. 123-128
ISSN: 1776-3053
L'idée en vogue du revenu universel résonne fortement avec les principes du convivialisme mais se heurte encore à l'hostilité de ceux qui font profession d'assister leurs concitoyens. L'analyse précise du système socio-fiscal français démontre cependant sa faisabilité – à un niveau raisonnable – à courte échéance.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 83, Heft 3, S. 17-29
ISSN: 1950-6708
Parler du revenu de base (revenu universel, allocation universelle) au singulier n'a pas beaucoup de sens. Évaluer une telle proposition dans l'abstraction, sans préciser de quel modèle de revenu de base on parle, encore moins. Il s'agit en effet d'un instrument pouvant être mis au service d'une multitude de causes et aux effets très variés selon le projet politique présidant à son implémentation. Cet article propose pour cette raison de distinguer trois idéaux-types de revenu de base : néolibéral, social-démocrate et de transition écologique et sociale. Ces idéaux-types se distinguent par leurs caractéristiques internes (montant ; financement ; articulation avec les aides sociales existantes) et par les projets politiques qui les guident. La question de la radicalité du revenu de base dépend donc du modèle envisagé. Le modèle « néolibéral » est radical dans la simplification de l'État providence qu'il propose, tandis que le modèle « de transition » l'est dans ses visées de transformation des relations sociales et des dynamiques économiques. Le modèle « social-démocrate », quant à lui, n'entend pas révolutionner la protection sociale, mais constituer une réforme qui, tout en étant plus réaliste à court-terme, est susceptible d'initier une transformation plus graduelle des États sociaux dans le sens d'un renforcement de la protection sociale.
In: Politiques sociales et familiales, Band 113, Heft 1, S. 9-21
À partir d'une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, réalisée en juin 2006, auprès d'un échantillon d'allocataires du revenu minimum d'insertion de décembre 2004, trois logiques principales d'intervention du dispositif sont distinguées : revenu de subsistance, complément salarial et allocation chômage. Cette pluralité s'accompagne d'une hétérogénéité des bénéficiaires et de la pluralité de leurs trajectoires. En complétant l'information à l'aide des données tirées de l'échantillon national interrégimes des allocataires de minima sociaux, l'observation est prolongée jusqu'en décembre 2011 afin de caractériser le devenir de ces allocataires et leur accès éventuel au revenu de solidarité active. Plus généralement, la fragilité des transitions professionnelles observée pour une partie importante de la population interroge les formes d'intervention mises en oeuvre.