Ravignan Antoine (de), Nucléaire : stop ou encore ? , Paris : Les Petits Matins / Institut Veblen, mars 2022, 336 p
In: Futuribles, Band 448, Heft 3, S. 114-115
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In: Futuribles, Band 448, Heft 3, S. 114-115
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Printemps, Heft 1, S. 17-30
ISSN: 1958-8992
À la COP26, l'objectif de maintenir le réchauffement en-deçà de 1,5 °C s'est imposé comme cible de long terme. Cette visée n'est pas en cohérence avec les contributions que les États ont déposées pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Pour accélérer la transition, ils devront s'accorder sur des transferts financiers d'une autre ampleur, introduire une réelle tarification carbone redistributive au niveau international et organiser la sortie des énergies fossiles.
In: Futuribles, Band 437, Heft 4, S. 27-42
Dans un ouvrage paru l'automne dernier 1 , Christian de Perthuis nous alertait sur le temps qu'il nous reste pour tenter d'enrayer le changement climatique en cours et ses lourdes conséquences pour notre planète et ses habitants. Face au « tic-tac de l'horloge climatique », il soulignait combien la voie était étroite pour mettre en œuvre des mesures efficaces de lutte contre le changement climatique sans creuser les inégalités sociales. Depuis la sortie de cet ouvrage, l'horloge climatique a subi un choc inattendu, celui du Covid-19 suivi d'un confinement de grande ampleur des populations dans leur pays, avec des impacts majeurs sur la mobilité, la production, la vie sociale et, par voie de conséquence, sur les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique. Christian de Perthuis propose ici une analyse de l'impact de cette catastrophe sanitaire sur le calendrier de lutte contre le changement climatique : un peu de temps gagné, un effet rebond sans doute moindre comparé aux crises antérieures, et un pic d'émission probablement atteint en 2019. Il alerte en particulier sur les plans de relance de l'activité qui vont suivre car tous n'auront pas les mêmes préoccupations vis-à-vis de la transition écologique. D'où l'importance, pour l'Union européenne et les pouvoirs publics nationaux, de ne pas sombrer dans l'amnésie et de faire de la crise actuelle un catalyseur de changements substantiels en matière d'action climatique, pour lesquels l'auteur propose diverses voies de financement. Le tic-tac a légèrement ralenti mais l'urgence climatique demeure. S.D.
In: Alternatives Économiques, Band 400, Heft 4, S. 53-53
Le « grand débat sur la transition énergétique » lancé par le gouvernement à lasuite de la conférence environnementale déploie beaucoup d'énergies et accapare l'attention des médias. Ce qui mobilise désormais, ce n'est plus l'action face auchangement climatique, mais la transition énergétique dont le climat ne sembleconstituer que l'une des composantes. La dérive sémantique, observée en France aussi bien qu'à l'étranger, n'est pas anodine : ce concept à géométrie variable peut en réalitéjustifier des orientations et stratégies politiques qui se tournent le dos. Il est urgent de définir avec plus de rigueur ce qu'on appelle une transition énergétique et le type de celle qu'on veut mettre en œuvre. Les implications en sont importantes pour la prise dedécision comme le montre l'exemple du gaz de schiste pris ici en illustration.
BASE
Le « grand débat sur la transition énergétique » lancé par le gouvernement à lasuite de la conférence environnementale déploie beaucoup d'énergies et accapare l'attention des médias. Ce qui mobilise désormais, ce n'est plus l'action face auchangement climatique, mais la transition énergétique dont le climat ne sembleconstituer que l'une des composantes. La dérive sémantique, observée en France aussi bien qu'à l'étranger, n'est pas anodine : ce concept à géométrie variable peut en réalitéjustifier des orientations et stratégies politiques qui se tournent le dos. Il est urgent de définir avec plus de rigueur ce qu'on appelle une transition énergétique et le type de celle qu'on veut mettre en œuvre. Les implications en sont importantes pour la prise dedécision comme le montre l'exemple du gaz de schiste pris ici en illustration.
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In: Futuribles: revue d'analyse et de prospective, Heft 361, S. 5-14
ISSN: 0003-181X
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 361, S. 5-14
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
In: Futuribles: revue d'analyse et de prospective, Heft 356, S. 5-12
ISSN: 0003-181X
In: Futuribles: revue d'analyse et de prospective, Heft 356, S. 5-12
ISSN: 0003-181X
In: Economies et sociétés: cahiers de l'ISMEA. Série SG, Sciences de gestion, Band 43, Heft 10
ISSN: 0013-0567
In: Revue d'économie politique, Band 117, Heft 4, S. 523-531
ISSN: 2105-2883
La Stern Review constitue à ce jour la synthèse la plus complète et la plus didactique sur l'économie du changement climatique. Malgré les apparences, elle ne constitue pas un simple manuel de référence. Son intérêt majeur est le parti pris de l'auteur en faveur de l'action face au changement climatique. Sa principale recommandation est la mise en place d'un marché international de permis d'émission permettant de coordonner l'action conduite par les différents pays. Un tel dispositif qui n'est pas celui recommandé en situation d'incertitude par l'analyse économique classique, semble être le seul qui puisse être accepté par une coalition suffisamment large d'acteurs. Pour être efficace un tel marché ne doit être que l'un des volets d'une politique plus générale qui agisse également sur l'innovation technologique, la solidarité avec les pays du Sud et le financement des infrastructures collectives, notamment en matière d'urbanisation, de transports collectifs et d'adaptation aux conditions climatiques de demain.
In: Alternatives Économiques, Band 258, Heft 5, S. 62-62
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 60, Heft 4, S. 127-138
Résumé Première réalisation d'une action internationale concertée sur les risques de l'évolution climatique, le protocole de Kyoto pourrait être, à long terme, le moteur d'une transformation drastique du fonctionnement de nos sociétés. L'imposition de quotas de rejets des gaz à effet de serre et la fin de la gratuité du dioxyde de carbone créent un nouveau marché : celui des permis d'émission qui semble potentiellement vecteur d'un bouleversement majeur de nos modes de production et de consommation et donc de nos systèmes économiques. L'ampleur de cet enjeu constitue l'horizon de négociation des différents acteurs internationaux et, on le devine, le point de cristallisation des stratégies, tensions, compromis, blocages et autres luttes d'intérêts.