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Conviviality can briefly be defined as togetherness among strangers despite their differences. While most of the research on conviviality focuses on (inter-)cultural differences, this article argues that considering other kinds of differences (e.g., socio-economic status, gender, age, stage of the life course, etc.) may increase our understanding of conviviality. In addition, to help us measure the convivial use of public space, the article looks at participation in "optional activities" (e.g., enjoying the sun, playing), which contribute to a convivial atmosphere by encouraging people to be co-present, thus offering the potential for "thicker sociability." Based on fieldwork consisting of behavioural mapping (n = 1,448) and an intercept survey (n = 1,474), this study explores key factors that increase the likelihood of people using three small public squares in Zurich, Switzerland, in a convivial way. A logistic regression model based on survey data shows that, even when controlling for individual factors, the squares and their affordances contribute substantially to convivial use, e.g., by providing ample seating. The model furthermore suggests that gender, people's relationship to the neighbourhood, their occupation, and the time of day, are more significant factors in shaping convivial use of the squares than the cultural background, socio-economic status, age, or having children.

La pandémie de COVID-19 a redéfini les habitudes de mobilité. Le vélo est souvent identifié comme l'un des « gagnants » de cette crise et les ventes en Suisse ont atteint un niveau record en 2020. Certaines villes, à l'instar de Genève et Lausanne, ont créé des aménagements cyclables temporaires – les « coronapistes » – après le confinement de 2020. L'objectif était à la fois d'accueillir la croissance du trafic cycliste post-confinement et d'éviter que la désaffection des transports en commun ne se reporte vers les transports individuels motorisés. Cette recherche est basée sur une enquête par questionnaire diffusée en été 2021 dans les villes de Genève et Lausanne. Elle aborde deux questions : (1) Comment a évolué la pratique du vélo avec la pandémie? et (2) Comment ont été reçus les aménagements transitoires mis en place après le confinement? Trois messages résument les principaux résultats : (a) La pratique du vélo a globalement augmenté avec la pandémie, (b) les coronapistes ont amélioré les conditions de circulation pour les personnes se déplaçant à vélo et (c) la réception des coronapistes varie en fonction des habitudes de mobilité et du positionnement politique. La conclusion du rapport propose une synthèse des principaux résultats pour le lecteur/la lectrice pressé·e.