À quand une vraie cinquième branche pour une politique du vieillissement durable ?
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 63, NF, Heft 3, S. 30-32
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In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 63, NF, Heft 3, S. 30-32
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 31 / n° 127, Heft 4, S. 181-198
ISSN: 2101-0218
L'accueil d'adultes âgés ou handicapés chez des particuliers, à titre onéreux, à leur domicile, dit « accueil familial » ne s'est formellement inscrit dans le cadre des politiques gérontologiques que depuis vingt ans à peine, alors qu'ils se pratiquaient effectivement depuis plusieurs siècles dans toute l'Europe du Nord. Ces accueillants familiaux ne parviennent toujours pas à faire reconnaître leur offre de service et à être considérées comme des acteurs sociaux et médico-sociaux au même titre que les autres intervenants. Pourtant ce mode d'accueil a largement démontré son utilité. Il ne bénéficie d'un cadre légal spécifique que depuis la loi de juillet 1989 qui a permis de régulariser sous la seule autorité des conseils généraux de nombreuses situations d'hébergement de personnes âgées qui s'étaient développées à l'initiative de particuliers en dehors de toute régulation des pouvoirs publics. Mais cette totale décentralisation du pilotage du dispositif a eu pour corollaire de creuser d'importantes disparités territoriales qui n'ont pas permis de garantir aux accueillants un statut suffisamment attractif. En dépit d'une première réforme conduite en 2002 pour donner une meilleure cohérence nationale à ces pratiques, l'accueil familial à titre onéreux revêt encore un caractère confidentiel dans la palette d'offre d'hébergement des personnes âgées. C'est à ce motif que le Plan Solidarité Grand Age a souhaité assurer le développement de ces accueils en élargissant la possibilité d'offrir un statut de salarié aux accueillants. Avant la publication des textes d'application de la mesure introduite par la loi de mars 2007, le gouvernement a confié à Valérie Rousso-Debord une mission de réflexion et de proposition. Reste à vérifier si les propositions formulées sont de nature à lever tous les freins.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 30 / n° 123, Heft 4, S. 169-184
ISSN: 2101-0218
Les établissements d'hébergement de personnes âgées connaissent aujourd'hui la troisième période de leur adaptation à l'évolution des besoins exprimés par les personnes âgées et leur famille. Après le temps de l'humanisation des hospices, vint le temps de la médicalisation, s'est engagé maintenant celui de la réforme de leur tarification qui doit être également celui de leur refondation éthique; au risque dans le cas contraire de subordonner leur fonctionnement et les conditions de vie qu'ils offrent à leurs résidents aux aléas de modes de régulation et de financement inspirés davantage par une volonté de contrôle technocratique que par le souci de voir s'épanouir des projets de vie d'établissement plus respectueux des besoins et des droits des personnes âgées. Une organisation trop rigide des institutions induite par la rationalisation de la gestion des moyens humains, alliée à un souci d'écarter tout risque de mise en cause de la responsabilité des professionnels peut conduire à la négation de la liberté, du droit de prendre des risques et de conserver la possibilité d'effectuer des choix. Les personnes accueillies dans les établissements sont de plus en plus âgées, handicapées et vulnérables et proches de la fin de leur vie. Ces caractéristiques rendent plus difficiles l'expression et le recueil d'un consentement et de choix et peuvent conduire les professionnels à sombrer dans une forme de toute puissance conduisant à l'excès de pouvoir et à l'abus de faiblesse. Les institutions, si elles ne veulent pas sombrer dans la gestion rationalisée des corps de vieillards réduits au statut de simples objets de soins, doivent refonder leur projet de vie en fonction de différents modèles qui ont jalonné l'histoire plus ou moins fantasmatique des institutions sanitaires et sociales pour personnes âgées.
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 27 / n° 109, Heft 2, S. 127-140
ISSN: 2101-0218
Vieux et fragiles deux qualificatifs que la réglementation a longtemps confondus sur le seul critère de l'âge. Les évolutions socio-sanitaires de l'espérance de vie sans incapacité des populations âgées enregistrées ces dernières décennies démentent cet amalgame à caractère stigmatisant et proprement inacceptable sur le plan éthique. En dépit de ces évolutions la législation sociale ne cesse d'abaisser le seuil d'entrée dans la vieillesse. Au regard des dispositions de la loi 2002-02 rénovant l'action sociale et médico-sociale, c'est dès 60 ans que le verdict de la fragilité tombe désormais. De façon paradoxale cette même loi, qui stigmatise la fragilité des vieux en les plaçant sous la protection des institutions qui les accueillent, enjoint ces mêmes institutions à garantir de nouveaux droits à l'égard de leurs usagers, notamment celui de leur assurer une prise en charge individualisée. Comment concilier devoir d'assistance et préservation de leur autonomie, tel est le défi que les institutions sociales et médico-sociales doivent relever.
In: Gérontologie et société, Band 22 / n° 89, Heft 2, S. 63-75
Depuis que les travaux de l'INSERM nous ont révélé que parmi les 77% de personnes âgées handicapées qui vivaient à domicile, la moitié d'entre elles n'étaient aidées que par leur entourage familial à défaut de tout professionnel, le regard porté sur les solidarités familiales s'est progressivement modifié. Le tissu familial réputé disloqué par l'avènement de la famille nucléaire et les flux migratoires perturbant la relation du domicile et du lieu de travail, s'est peu à peu recomposé dans la représentation que véhiculaient les médias. La tendance à la décohabitation objective entre les générations observées à chaque recensement, n'apparaît plus comme le marqueur du relâchement du lien intergénérationnel. Dans le même mouvement, la fatigabilité de la génération « sandwich » qui doit assumer la charge de grands enfants n'ayant pas encore trouvé leur indépendance économique et celle de parents devenant dépendants devient plus prégnante. Fatigue physique sans doute, mais aussi et surtout fatigue psychologique qui justifie le besoin de recourir à des aides professionnelles qui sont appelées à intervenir en complémentarité ou en subsidiarité. Dès lors, la question des modes de combinaison et de coopération des aides familiales et des aides professionnelles est posée. Quelle dialectique peut s'instaurer ? Dans quelle durée ces coopérations peuvent-elles se développer ? Quels sont les enjeux de cette relation émaillée de culpabilité et de rivalités ?
In: Gérontologie et société, Band 18 / n° 73, Heft 2, S. 110-121
In: Gérontologie et société, Band 13 / n° 52, Heft 1, S. 71-79
In: Gérontologie et société, Band 7 / n° 30, Heft 3, S. 11-17