La société militaire à Madagascar: une question d'honneur(s)
In: Terrains du siècle
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In: Alternatives economiques
Consciente des limites des politiques d'ajustement structurel, la Banque mondiale prone desormais l'initiative privee comme moteur essentiel du developpement. Apres s'etre efforcee de reduire les interventions etatiques, elle souhaite desormais un Etat "meilleur" assurant aux entreprises un contexte favorable. Cette nouvelle therapie est-elle adaptee a l'Afrique? Les ressorts individuels - psychologiques - d'une societe capitaliste se sont effectivement developpes sur ce continent. Ce n'est pas le "culture africaine" qui est incompatible avec l'entreprise. Mais pour des raisons materielles (absence de capitaux, specialisation primaire ...) et politiques (absence de statut du citoyen, faible distinction entre espace prive et public ...). le passage a une microeconomie performante et salvatrice, conforme aux voeux des bailleurs de fonds, s'avere difficile. (DÜI-Hff)
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In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 35, Heft 1, S. 53-62
ISSN: 1958-5535
In: Politique africaine, Band 125, Heft 1, S. 147-167
Résumé Présenter Kadhafi comme le dernier roi d'Afrique renvoie à la confusion opérée, dans son exercice de remodelage de l'Union africaine, entre ce qui relève de la politique étrangère de la Libye et de la recherche par son dirigeant d'une posture historique et continentale. Cette ambition individuelle a pu paraitre démesurée ou ridicule, mais elle n'a jamais été complètement dissociée de l'utilisation de vecteurs de puissance liés à l'histoire de la Libye ou à la modernité de la finance ou d'une religiosité spécifique, parfois instrumentalisée. Outre cette combinaison de moyens d'action visant à se constituer un réseau en Afrique, Kadhafi est parvenu, par touches successives, à créer des arènes de débat et d'influence qui vont de la famille touarègue à la Communauté des États sahélo-sahariens. Il s'agissait, au-delà de la subordination de régimes africains démunis financièrement, de s'assurer d'un soutien à la fois face à la contestation intérieure à la Libye et contre la menace extérieure représentée par l'Occident.
In: Politique africaine, Band 124, Heft 4, S. 67-86
Résumé Le décalage entre les résultats économiques de l'Afrique – jugés positifs – et la crise financière dans laquelle s'enfonce le monde développé a renouvelé l'approche misérabiliste dont a longtemps fait l'objet cette partie du monde. Au-delà des explications tenant soit au bénéfice des réformes induites par les programmes financiers des institutions de Bretton Woods, soit à la dynamique de la hausse du prix des matières premières tirée par la demande chinoise, il est nécessaire de considérer l'impact d'autres microstructures. En effet, sous les agrégats macroéconomiques s'est formé un rhizome d'agencements financiers et de renouvellement des instruments de marché. Cette mutation participe de la modernisation de l'économique en Afrique, mais également de sa reconnexion avec la globalisation financière. Cet article montre concrètement comment s'expriment des formes inédites de la consommation, de l'investissement et de l'échange marchand sur le continent africain. Sans douter des questions que peuvent soulever ces innovations, elles remettent en cause les approches conventionnelles de l'économie du développement qui privilégient les changements structurels au sommet pour agir sur la base. De plus, ce qui est en jeu, c'est la capacité africaine de revisiter sur un mode dynamique un capitalisme financier contesté dans les économies développées confrontées à la crise.
In: La politique africaine, Heft 125, S. 147-167
ISSN: 0244-7827
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In: La politique africaine, Heft 124, S. 67-86
ISSN: 0244-7827
In: Politique africaine, Band 110, Heft 2, S. 21-46
Le pouvoir présidentiel angolais est souvent perçu comme l'expression d'une oligarchie basée sur l'accumulation des revenus pétroliers. Cette vision date de l'époque où José Eduardo dos Santos vivait dans son palais de Futungo de Belas. À l'Indépendance, le pays était déjà épuisé par la guerre, mais surtout par des siècles d'un mercantilisme brutal. Ces dernières années est apparue une gestion technocratique de la rente, en articulation avec un capitalisme financier. On peut la relier à l'extraversion adaptative de l'esprit du capital angolais. Le défi pour le pouvoir est à présent d'éviter un éclat entre les groupes en présence lors de la réinjection des capitaux dans la reconstruction, non pas d'un mythe, mais de maisons et de routes avant les prochaines élections de 2008.
In: La politique africaine, Heft 110, S. 21-46
ISSN: 0244-7827
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In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 220, Heft 4, S. 137-162
ISSN: 1782-138X
Résumé D'une conception limitée de la corruption, on est passé, dans les deux dernières décennies, à une extension de son champ et à son rattachement à des principes généraux de justice comme les droits de l'homme. Dans le même temps, avec une attention plus sensible à la criminalité internationale, la source de normativité de la corruption se déplace vers des conventions à portée régionale ou mondiale. La lutte contre la corruption est élevée à la hauteur d'une politique de réforme et devient indissociable de la bonne gouvernance. La corruption est assimilée, non plus à un seul détournement, mais est considérée comme le frein à la croissance et à de nouveaux apports de financements extérieurs. Dans ce contexte d'élargissement des effets de la corruption et avec le diagnostic d'une implantation forte de ses racines dans les gouvernements africains, il faut voir aussi la poursuite de la contestation de l'organisation et de la gestion des États africains. La transparence, qui est la traduction de la glasnost , s'impose aussi comme un corollaire de la démocratie et un révélateur de la qualité de la gestion publique. Cette visibilité exigée fonde ce que l'on pourrait appeler la légitimité de Transparency International . Cette organisation non gouvernementale, fondée en 1993, « travaille à renforcer l'influence de la société civile et à former des coalitions, menées par la société civile et auxquelles participent les milieux d'affaires, les pouvoirs publics et le monde universitaire, en vue d'endiguer la corruption ». Cet article essaie de montrer comment les études et les enquêtes sont souvent en décalage avec cette police globale des sociétés mais comment il est difficile conceptuellement de s'en affranchir.
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 220, Heft 4, S. 137-163
ISSN: 0002-0478
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 45, Heft 220, S. 137-162
ISSN: 0002-0478