Governing Africa's forests in a globalized world
In: The Earthscan forest library
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World Affairs Online
De nombreux pays dans le monde sont engagés dans des processus de décentralisation et la plupart des États africains sont confrontés à de graves problèmes de gouvernance forestière, depuis la répartition des avantages à l'illégalité et à la gestion durable des forêts. Ce livre résume les expériences à ce jour concernant l'ampleur et la nature de la décentralisation ainsi que les conséquences de celle-ci, dont la plupart suggèrent une sous-performance des réformes de gouvernance. Il examine également la viabilité des différents instruments de gouvernance dans le contexte d'une faible gouvernance et de pressions commerciales accrues sur les forêts. Les résultats sont regroupés en deux domaines thématiques : d'une part la décentralisation, les moyens de subsistance et la gestion des forêts, d'autre part les échanges internationaux, la finance et les réformes de gouvernance du secteur forestier. Les auteurs examinent les diverses forces qui façonnent le secteur forestier, notamment la théorie et la pratique de la décentralisation, l'usurpation d'autorité, la corruption et l'illégalité, les mécanismes inéquitables de répartition des bénéfices et l'expansion du commerce international du bois et des crédits carbone, puis discutent de leurs effets sur les moyens de subsistance, l'état de la forêt et l'équité. Cet ouvrage se base sur de précédentes publications ayant examiné les différentes dimensions de la décentralisation et les perspectives des autres régions du monde ; il extrait ces dimensions et perspectives des autres régions du monde ainsi que les dimensions de la gouvernance forestière qui sont à la fois uniques à l'Afrique et représentatives de mécanismes mondiaux plus larges. Les auteurs fondent leur analyse sur la théorie pertinente et exposent les implications de leurs résultats en matière de politique et de pratique.
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Le Burundi sort d'une situation de crise qui a duré plusieurs années et n'a pas été sans conséquences pour le pays, ses habitants et ses ressources. Le ministère de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'environnement a sollicité le Cirad pour, dans le cadre de la relance du secteur forestier du Burundi, renforcer sa collaboration avec le CIRAD, l'UICN et le CIFOR, contribuer à l'identification des besoins pour la finalisation et la mise en oeuvre de la politique forestière en définissant les axes prioritaires d'intervention dans la gestion des ressources forestières et agroforestières et en renforçant la formation des agents et les filières bois et contribuer à la formulation de projets. Les échanges avec les services de l'État concernés, les institutions internationales, ainsi que les bailleurs de fonds ont permis de préciser les contextes politique et socio-économique, mais également agricole et environnemental reconnus par ces partenaires. L'analyse des programmes et projets de développement rural et environnementaux en cours ou engagés, ont permis de dégager les axes d'interventions principaux dans ces domaines: lutte contre la pauvreté, relance du secteur agricole, stratégie de coopération de l'Union européenne, réintégration des populations déplacées et réhabilitation des terres. Le Cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté constitue le document de référence pour la politique agricole, environnementale et de développement rural pour le Burundi. Plusieurs tournées sur le terrain ont été organisées par le ministère, dans des zones de forêt naturelle (Parc de la Kibira) et de plantations forestières (Bukinanyana, Gakara, Vyanda). Des échanges avec des élus locaux ont permis de compléter les informations recueillies à Bujumbura sur la décentralisation et le rôle des autorités locales. La forêt de la Kibira a subi des dommages importants, mais les plantations ont été relativement peu affectées par les événements des dernières années. Les travaux sylvicoles n'ont pu être effectués et le volume de bois sur pied est important, voire très important. Les zones agricoles sont très sollicitées et l'occupation des sols dense. La pression démographique reste forte et l'espace disponible se restreint; les pratiques d'élevage devront subir une évolution qui semble inéluctable. Des actions sont à mener à très court terme par le ministère. Le texte actuel de la Stratégie Nationale de lutte Contre la Pauvreté élude l'importance du bois énergie et des produits forestiers non ligneux. Il conviendrait de faire des propositions d'enrichissement du CSLP qui prennent également en compte les aspects aménagement du territoire et productions forestières, qui s'inscrivent dans la démarche de décentralisation engagée, et d'organiser un atelier de travail avec toutes les parties prenantes pour s'accorder sur une stratégie de mise en oeuvre de la politique forestière et définir les rôles, responsabilités et moyens pour chaque niveau institutionnel. La politique de décentralisation et la loi communale offrent un cadre institutionnel propice à la gestion des ressources forestières et environnementales. Les produits d'exploitation des plantations peuvent constituer un élément moteur pour l'autonomie financière des communes, tout en assurant aux services forestiers les moyens de développer une gestion des ressources forestières en partenariat avec les institutions et les populations locales.
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In: Environment and planning. C, Government and policy, Band 34, Heft 3, S. 415-432
ISSN: 1472-3425
In the forest sector of Cameroon, policy strategies such as reducing emissions from deforestation and forest degradation (REDD+) have the potential to contribute to global climate mitigation efforts. Similarly, forests support the adaptation of populations and economies dependent on climate-sensitive sectors including agriculture, fisheries, and energy. The article investigates the strategies of policy actors in building synergies between the priority for adaptation and the opportunity of REDD+, and vice-versa. Theoretically, the article combines the concepts of policy integration, institutional interaction, and interaction management. It draws from extensive documentation of national discussions on climate policy and in-depth interviews with state and non-state actors involved in the policy processes. The article concludes that synergetic interaction occurs in sharing of ideas and knowledge to promote inter-institutional learning; and in cooperative behavior and communicative actions. A prominent example of managing interactions is the establishment of l'Observatoire national sur les changements climatiques as an overarching institutional framework for policy implementation.
In: Environment & planning: international journal of urban and regional research. C, Government & policy, Band 34, Heft 3
ISSN: 0263-774X
In: Environmental science & policy, Band 35, S. 87-97
ISSN: 1462-9011
Ce document présente l'état des lieux des informations et connaissances sur le changement climatique échangées entre acteurs dans quatre pays du Bassin du Congo, à savoir au Cameroun, au Congo, au Gabon et en République démocratique du Congo. Il ressort de cette étude les observations suivantes : la REDD + et plus particulièrement le MNV sont au centre des discussions concernant la réduction des émissions de CO 2 du fait de leurs liens avec les politiques forestières ; l'adaptation est dominée par l'évaluation de la vulnérabilité des communautés locales et, dans une moindre mesure, des systèmes naturels ; les politiques et pratiques d'adaptation des communautés et des écosystèmes sont inséparables des politiques générales de développement et de lutte contre la pauvreté ; les séminaires et les ateliers, principaux canaux de transmission et de partage de l'information et connaissances utilisés dans la région, sont peu appropriés du fait qu'ils ciblent un nombre très réduit d'acteurs ; laissant la plupart en dehors du circuit de l'information ; on note également une insuffisance des compétences nationales, ce qui oblige généralement les pays à recourir aux compétences extérieures et à compter en majorité sur les organisations internationales, tant de recherche que de coopération, ainsi que sur les partenaires au développement pour obtenir des informations nécessaires. Afin de réduire les écarts existants entre les informations disponibles au niveau mondial sur la REDD + et l'adaptation et celles circulant dans les pays du Bassin du Congo, il est important de 1) mettre sur pied des mécanismes de coordination, de gestion stratégique et de dissémination des informations et connaissances ; 2) d'adapter aux contextes spécifiques les informations venant de la sphère mondiale et 3) d'utiliser autant que faire se peut, les canaux d'information et le langage adaptés aux besoins et capacités des différents acteurs.
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