Projects to take control of vast areas of arable land in Southern countries have revived interest in public policies to improve land tenure security. Often based on principles inherited from colonial times and focusing on the issue of land titling by government departments, these policies are now unsuited to the growing social demand for improving land tenure security in Southern countries, especially in sub-Saharan Africa. Indeed, the advance of the market economy, the growth of cities, the decline of customary authorities and forms of regulation and the progressive commodification of land are all at the root of a growing need to secure land rights in writing. This need is all the greater because rural societies are faced with the land acquisition strategies pursued by major economic operators. Between the preservation of long-standing land policy instruments that have shown their limits, and the promotion of community regulations, some Southern land tenure policies are exploring the middle ground combining the recognition of social land management practices and the formalisation of land rights by the public authorities. This is the case in Madagascar, which launched a land policy reform in 2005 based on the decentralisation of land management powers.
International audience ; Projects to take control of vast areas of arable land in Southern countries have revived interest in public policies to improve land tenure security. Often based on principles inherited from colonial times and focusing on the issue of land titling by government departments, these policies are now unsuited to the growing social demand for improving land tenure security in Southern countries, especially in sub-Saharan Africa. Indeed, the advance of the market economy, the growth of cities, the decline of customary authorities and forms of regulation and the progressive commodification of land are all at the root of a growing need to secure land rights in writing. This need is all the greater because rural societies are faced with the land acquisition strategies pursued by major economic operators. Between the preservation of long-standing land policy instruments that have shown their limits, and the promotion of community regulations, some Southern land tenure policies are exploring the middle ground combining the recognition of social land management practices and the formalisation of land rights by the public authorities. This is the case in Madagascar, which launched a land policy reform in 2005 based on the decentralisation of land management powers. ; Les projets de prise de contrôle de vastes superficies cultivables dans les pays du Sud ont ravivé l'intérêt porté aux politiques publiques de sécurisation foncière. Souvent fondées sur des principes hérités de l'époque coloniale et focalisées sur la délivrance de titres fonciers par les services de l'État, ces politiques s'avèrent aujourd'hui inadaptées face à une demande sociale croissante de sécurisation foncière dans les pays du Sud, en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne. En effet, la pénétration de l'économie marchande, l'extension des villes, l'affaiblissement des instances et des formes de régulation coutumière et la marchandisation progressive de la terre provoquent un besoin croissant de sécurisation des droits fonciers par l'écrit. Ce besoin de sécurisation des droits s'affirme d'autant plus que les sociétés rurales sont confrontées aux stratégies d'appropriation mises en oeuvre par de grands opérateurs économiques. Entre le maintien d'anciens instruments de politique foncière qui ont montré leurs limites et la promotion hasardeuse de régulations communautaires, certaines politiques foncières du Sud expérimentent une voie médiane combinant reconnaissance des pratiques sociales de gestion foncière et formalisation des droits par des instances publiques. C'est le cas de Madagascar, qui a lancé en 2005 une réforme de sa politique foncière basée sur la décentralisation des compétences en gestion foncière.
International audience ; Projects to take control of vast areas of arable land in Southern countries have revived interest in public policies to improve land tenure security. Often based on principles inherited from colonial times and focusing on the issue of land titling by government departments, these policies are now unsuited to the growing social demand for improving land tenure security in Southern countries, especially in sub-Saharan Africa. Indeed, the advance of the market economy, the growth of cities, the decline of customary authorities and forms of regulation and the progressive commodification of land are all at the root of a growing need to secure land rights in writing. This need is all the greater because rural societies are faced with the land acquisition strategies pursued by major economic operators. Between the preservation of long-standing land policy instruments that have shown their limits, and the promotion of community regulations, some Southern land tenure policies are exploring the middle ground combining the recognition of social land management practices and the formalisation of land rights by the public authorities. This is the case in Madagascar, which launched a land policy reform in 2005 based on the decentralisation of land management powers. ; Les projets de prise de contrôle de vastes superficies cultivables dans les pays du Sud ont ravivé l'intérêt porté aux politiques publiques de sécurisation foncière. Souvent fondées sur des principes hérités de l'époque coloniale et focalisées sur la délivrance de titres fonciers par les services de l'État, ces politiques s'avèrent aujourd'hui inadaptées face à une demande sociale croissante de sécurisation foncière dans les pays du Sud, en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne. En effet, la pénétration de l'économie marchande, l'extension des villes, l'affaiblissement des instances et des formes de régulation coutumière et la marchandisation progressive de la terre provoquent un besoin croissant de sécurisation des droits fonciers par l'écrit. Ce besoin de sécurisation des droits s'affirme d'autant plus que les sociétés rurales sont confrontées aux stratégies d'appropriation mises en oeuvre par de grands opérateurs économiques. Entre le maintien d'anciens instruments de politique foncière qui ont montré leurs limites et la promotion hasardeuse de régulations communautaires, certaines politiques foncières du Sud expérimentent une voie médiane combinant reconnaissance des pratiques sociales de gestion foncière et formalisation des droits par des instances publiques. C'est le cas de Madagascar, qui a lancé en 2005 une réforme de sa politique foncière basée sur la décentralisation des compétences en gestion foncière.
Les projets de prise de contrôle de vastes superficies cultivables dans les pays du Sud ont ravivé l'intérêt porté aux politiques publiques de sécurisation foncière. Souvent fondées sur des principes hérités de l'époque coloniale et focalisées sur la délivrance de titres fonciers par les services de l'État, ces politiques s'avèrent aujourd'hui inadaptées face à une demande sociale croissante de sécurisation foncière dans les pays du Sud, en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne. En effet, la pénétration de l'économie marchande, l'extension des villes, l'affaiblissement des instances et des formes de régulation coutumière et la marchandisation progressive de la terre provoquent un besoin croissant de sécurisation des droits fonciers par l'écrit. Ce besoin de sécurisation des droits s'affirme d'autant plus que les sociétés rurales sont confrontées aux stratégies d'appropriation mises en oeuvre par de grands opérateurs économiques. Entre le maintien d'anciens instruments de politique foncière qui ont montré leurs limites et la promotion hasardeuse de régulations communautaires, certaines politiques foncières du Sud expérimentent une voie médiane combinant reconnaissance des pratiques sociales de gestion foncière et formalisation des droits par des instances publiques. C'est le cas de Madagascar, qui a lancé en 2005 une réforme de sa politique foncière basée sur la décentralisation des compétences en gestion foncière.
International audience ; Projects to take control of vast areas of arable land in Southern countries have revived interest in public policies to improve land tenure security. Often based on principles inherited from colonial times and focusing on the issue of land titling by government departments, these policies are now unsuited to the growing social demand for improving land tenure security in Southern countries, especially in sub-Saharan Africa. Indeed, the advance of the market economy, the growth of cities, the decline of customary authorities and forms of regulation and the progressive commodification of land are all at the root of a growing need to secure land rights in writing. This need is all the greater because rural societies are faced with the land acquisition strategies pursued by major economic operators. Between the preservation of long-standing land policy instruments that have shown their limits, and the promotion of community regulations, some Southern land tenure policies are exploring the middle ground combining the recognition of social land management practices and the formalisation of land rights by the public authorities. This is the case in Madagascar, which launched a land policy reform in 2005 based on the decentralisation of land management powers. ; Les projets de prise de contrôle de vastes superficies cultivables dans les pays du Sud ont ravivé l'intérêt porté aux politiques publiques de sécurisation foncière. Souvent fondées sur des principes hérités de l'époque coloniale et focalisées sur la délivrance de titres fonciers par les services de l'État, ces politiques s'avèrent aujourd'hui inadaptées face à une demande sociale croissante de sécurisation foncière dans les pays du Sud, en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne. En effet, la pénétration de l'économie marchande, l'extension des villes, l'affaiblissement des instances et des formes de régulation coutumière et la marchandisation progressive de la terre provoquent un besoin croissant de sécurisation des droits ...
Ce rapport présente les activités réalisées par André Teyssier, assistant technique affecté depuis mars 2004 auprès de trois ministères successifs en charge du secteur foncier, en appui à la conception et à la mise en oeuvre d'une nouvelle politique foncière. La première partie de ce document présente le contexte et l'historique du processus de mise en place d'une politique foncière rénovée, ainsi que les principaux résultats obtenus depuis 2005. La deuxième partie énumère la liste des activités engagées durant plus de cinq années, en détaillant les dimensions institutionnelles, conceptuelles et opérationnelles de ce poste. Dans une deuxième partie, ce rapport esquisse une analyse de la situation actuelle de la réforme foncière, tente d'en mesurer les forces et les faiblesses et propose en conséquence une stratégie d'accompagnement, notamment par l'aide publique française, du processus de réforme. Les propos, analyses et réflexions contenus dans ce rapport n'engagent que leur auteur et ne reflètent en aucun cas une position des partenaires institutionnels français ou malgaches.
Ce premier bilan a pour objet de réaliser un point d'avancement sur la progression de la réforme en matière de gestion foncière décentralisée, au terme de la phase de démarrage du Programme National Foncier. Ces premières données permettent d'évaluer la pertinence de la décentralisation de la gestion foncière décentralisée et de relever les contraintes et des points forts pour des enseignements utiles à des réajustements stratégiques et à une amélioration des interventions du PNF en appui-conseil auprès des collectivités locales.
La régulation foncière au Cameroun présente une diversité de systèmes fonciers déterminée par l'émergence d'un marché foncier et par le rapport de forces entre une coutume résurgente et une administration affaiblie. Diverses situations sont décrites, illustrant la généralisation de l'insécurité foncière, due en grande partie à des institutions étatiques en décalage avec la capacité de l'État, et une dualité des relations à la terre, considérée soit comme le bien d'une communauté, soit comme un simple facteur de production. Cette communication propose une mise en cohérence de l'analyse dynamique des systèmes fonciers, des conflits pour le contrôle de l'espace, des actions collectives et des interventions publiques. Elle place la réflexion sur la refonte des politiques foncières en fonction d'un choix de société entre intégration nationale et intégrité ethnique, et recommande l'ouverture de débats populaires sur les orientations de politique foncière.
La régulation foncière au Cameroun présente une diversité de systèmes fonciers déterminée par l'émergence d'un marché foncier et par le rapport de forces entre une coutume résurgente et une administration affaiblie. Diverses situations sont décrites, illustrant la généralisation de l'insécurité foncière, due en grande partie à des institutions étatiques en décalage avec la capacité de l'Etat, et une dualité des relations à la terre, considérée soit comme le bien d'une communauté, soit comme un simple facteur de production. Cette communication propose une grille de lecture qui aide à la mise en cohérence de l'analyse dynamique des systèmes fonciers, des conflits pour le contrôle de l'espace, des actions collectives et des interventions publiques. Elle place la réflexion sur la refonte des politiques foncières en fonction d'un choix de société entre intégration nationale et intégrité ethnique, et recommande l'ouverture de débats populaires sur les orientations de politique foncière.
Les termes de références de l'étude préparatoire aux interventions d'appui aux communautés rurales du Nord-Cameroun dans le cadre du fonds bilatéral pour l'initiative Ppte" présentent une étude sur un territoire particulier du Nord-Cameroun, à savoir les piémonts Mofu de la province Extrême-Nord, complétée par un exercice de planification locale dont l'objectif est de permettre aux élus locaux et à divers représentants de la société civile de prendre part aux choix de développement. L'auteur développe dans ce chapitre : choix du territoire : pourquoi retenir les piémonts Mofu ? ; le diagnostic territorial ; la démarche de planification locale
La mise en place du front pionnier de l'ouest du lac Alaotra entraîne une compétition pour l'accès aux ressources. Les conflits fonciers portent sur le maintien des anciennes concessions coloniales et sur la mise en culture par des migrants des anciennes aires de transhumance. Ces conflits constituent un frein à la gestion des ressources. Dans ces conditions et en absence de droits fonciers clairement affirmés et respectés, toute tentative de gestion des ressources par les communautés rurales est irrémédiablement vouée à l'échec. La reconnaissance des droits du sol est alors nécessaire au profit des usagers des espaces ruraux. Le droit coutumier, habituellement régulateur des conflits, est inefficace. En effet, la gestion du domaine national par des communautés rurales presqu'inexistantes ne serait pas appropriée. L'intervention de l'Etat devient alors indispensable pour empêcher les exploitations dominantes de s'attribuer ce moyen de production qu'est la terre
Quelle est l'échelle idéale d'observation et d'action en matière de gestion des ressources naturelles ? La réponse est nuancée comme le montre l'expérience vécue au Nord Cameroun dans le cadre du PDPGT En zone "homogène", il semble que l'analyse du "petit" permet de comprendre et d'agir au niveau du "grand". Dans les zones d'immigration et de "front" ou l'hétérogénéité est forte, la gestion des ressources naturelles exige de prendre en compte des territoires plus grands. Il faut passer du terroir au territoire avec pour référence le "canton", c'est-à-dire, un espace politique permettant d'aborder des thèmes comme la gestion des ressources en eau, concurrence entre terres de parcours et blocs de culture (coton), gestion des massifs forestiers. La province, quant à elle, devrait jouer un rôle de planification par affectation d'usages dominants à certaines portions de l'espace
L'annonce de ce projet a eu un effet détonateur sur l'amplification des manifestations sociales qui ont conduit à la destitution du président Ravalomananaet au retrait de Daewoo. Il a également révélé que d'immenses superficies en partie appropriées étaient pourtant sur le point d'être cédées, malgré les nouvelles lois foncières. Initiée depuis 2005, la réforme foncière vise en effet à reconnaitre légalement les droits fonciers des petites exploitations et à décentraliser la gestion foncière. Les communes dotées aujourd'hui d'un guichet foncier peuvent ainsi délivrer des certificats fonciers de valeur juridique égale au titre mais avec des délais et des coûts bien moindres.
Cette communication présente le cadre institutionnel de la réforme foncière malagasy en attachant une attention particulière aux évolutions récentes de la maîtrise d'ouvrage et aux modes de coordination des différents partenaires. La réforme s'inscrivant actuellement dans une phase charnière entre une période de conception et une période de mise en oeuvre nationale, cette présentation développe également les stratégies d'extension actuellement en cours de réflexion.
International audience ; Pour garantir la pérennité des nouvelles infrastructures qui équipent leur territoire, Les habitants de la vallée de Gudur-Mandaya revendiquent une plus grande efficience dans la gestion de la fiscalité locale. II y a encore quelques années, l'idée de participer aux affaires publiques leur échappait. L'Etat était perçu comme une autorité éloignée, la Commune n'apparaissait pas comme une instance susceptible de répondre à leurs attentes. Marginalisés et forcément passifs, les citoyens des Monts Mandara n'avaient aucune prise sur le développement de leur région. Un processus de planification locale, initié par le projet DPGT et relayé par Terdel, a conduit à responsabiliser les acteurs locaux. L'intervention s'est déroulée sur six ans en impliquant les acteurs à chaque étape: choix des investissements et de leur localisation, participation au financement et à la réalisation, maintenance des aménagements et mobilisation des ressources fiscales. La décentralisation apparaît comme un cadre favorable à cette démarche mais les compétences et les ressources des communes sont limitées. L'expérience menée dans la vallée de Gudur-Mandaya peut, avec ses réussites et ses imperfections, servir de référence pour des interventions élargie à une ou plusieurs communes. (Résumé d'auteur)