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International audience ; Fondé en 1962 en zone rurale à 150 km de Dakar, en pays sereer, l'observatoire de Niakhar est le plus ancien observatoire de population en Afrique encore en activité. Au coeur d'une histoire scientifique et humaine originale, il a permis d'assurer, depuis sa création, le suivi sanitaire, démographique, social, économique et environnemental de plus de deux générations. Les résultats de recherche de Niakhar, avec des indicateurs suivis dans le temps long, ont éclairé et accompagné les politiques nationales et internationales en matière de santé, notamment pour la prévention du paludisme. En revisitant 50 années de recherche sur le site de Niakhar, cet ouvrage décrit et analyse la construction de cette plate-forme d'observation prospective pluridisciplinaire. Il illustre l'intérêt de l'approche longitudinale sur le long terme dans les différents domaines de recherche et ouvre une réflexion sur les enjeux éthiques particuliers à cet instrument de collecte. Enfin, il propose des pistes dCévolution méthodologique et de gouvernance pour la recherche. Cette première synthèse sur l'observatoire de Niakhar permettra à l'État sénégalais et aux décideurs ouest-africains, avec les institutions internationales et les scientifiques, de disposer de bases concrètes pour optimiser ces plates-formes de recherche et les mobiliser dans la perspective des Objectifs de développement durable.

International audience ; Au cours des cinq dernières décennies, les conditions de la production scientifique ont profondément changé du fait d'avancées techniques pour le recueil et le traitement des données, mais aussi de nouvelles formes sociales de production de la recherche. Au chercheur solitaire du XX e siècle, ont succédé les partenariats transnationaux d'équipes multilocalisées du XXI e siècle, reliées par des dispositifs de communication en temps réel. Certes, des aspects fondamentaux comme le rapport entre recherche et définition des politiques publiques, ou les enjeux épistémologiques de la collaboration entre disciplines, se présentent aujourd'hui dans des termes peu différents d'il y a cinquante ans. Mais globalement, le rythme de la recherche s'est accéléré. La production scientifique s'inscrit au XXI e siècle dans une temporalité courte : elle est organisée en projets de quelques années, aux objectifs étroitement définis dès le début et aux résultats valorisés par des publications internationales rapides et pointues. Les critiques de la Fast Science dénoncent ce cadre de la production scientifique en arguant que les grands enjeux de notre époque globalisée, au Nord comme au Sud, doivent être abordés sur des périodes plus longues et de manière multidisciplinaire, si l'on veut dépasser la surface des choses et voir davantage qu'un échantillon de la partie émergée de l'iceberg. La Slow Science promue par ces chercheurs met en avant la nécessité de disposer du temps nécessaire non seulement à la production de connaissances rigoureuses et approfondies, mais aussi à la réflexivité sur les méthodes, sur l'analyse et sur la portée des résultats en réponse aux questions initiales et au-delà, en tirant tout le parti possible de leur contextualisation (ADAMS, BURKE, & WHITMARSH 2014 ; GOSSELAIN 2011 ; BENSAUDE-VINCENT 2014). Cette science « modèle » prend en compte les acquis des travaux antérieurs quelle que soit leur approche, développe les méta-analyses en mettant à profit des données issues de ...

International audience ; Fondé en 1962 en zone rurale à 150 km de Dakar, en pays sereer, l'observatoire de Niakhar est le plus ancien observatoire de population en Afrique encore en activité. Au coeur d'une histoire scientifique et humaine originale, il a permis d'assurer, depuis sa création, le suivi sanitaire, démographique, social, économique et environnemental de plus de deux générations. Les résultats de recherche de Niakhar, avec des indicateurs suivis dans le temps long, ont éclairé et accompagné les politiques nationales et internationales en matière de santé, notamment pour la prévention du paludisme. En revisitant 50 années de recherche sur le site de Niakhar, cet ouvrage décrit et analyse la construction de cette plate-forme d'observation prospective pluridisciplinaire. Il illustre l'intérêt de l'approche longitudinale sur le long terme dans les différents domaines de recherche et ouvre une réflexion sur les enjeux éthiques particuliers à cet instrument de collecte. Enfin, il propose des pistes dCévolution méthodologique et de gouvernance pour la recherche. Cette première synthèse sur l'observatoire de Niakhar permettra à l'État sénégalais et aux décideurs ouest-africains, avec les institutions internationales et les scientifiques, de disposer de bases concrètes pour optimiser ces plates-formes de recherche et les mobiliser dans la perspective des Objectifs de développement durable.

International audience ; Au cours des cinq dernières décennies, les conditions de la production scientifique ont profondément changé du fait d'avancées techniques pour le recueil et le traitement des données, mais aussi de nouvelles formes sociales de production de la recherche. Au chercheur solitaire du XX e siècle, ont succédé les partenariats transnationaux d'équipes multilocalisées du XXI e siècle, reliées par des dispositifs de communication en temps réel. Certes, des aspects fondamentaux comme le rapport entre recherche et définition des politiques publiques, ou les enjeux épistémologiques de la collaboration entre disciplines, se présentent aujourd'hui dans des termes peu différents d'il y a cinquante ans. Mais globalement, le rythme de la recherche s'est accéléré. La production scientifique s'inscrit au XXI e siècle dans une temporalité courte : elle est organisée en projets de quelques années, aux objectifs étroitement définis dès le début et aux résultats valorisés par des publications internationales rapides et pointues. Les critiques de la Fast Science dénoncent ce cadre de la production scientifique en arguant que les grands enjeux de notre époque globalisée, au Nord comme au Sud, doivent être abordés sur des périodes plus longues et de manière multidisciplinaire, si l'on veut dépasser la surface des choses et voir davantage qu'un échantillon de la partie émergée de l'iceberg. La Slow Science promue par ces chercheurs met en avant la nécessité de disposer du temps nécessaire non seulement à la production de connaissances rigoureuses et approfondies, mais aussi à la réflexivité sur les méthodes, sur l'analyse et sur la portée des résultats en réponse aux questions initiales et au-delà, en tirant tout le parti possible de leur contextualisation (ADAMS, BURKE, & WHITMARSH 2014 ; GOSSELAIN 2011 ; BENSAUDE-VINCENT 2014). Cette science « modèle » prend en compte les acquis des travaux antérieurs quelle que soit leur approche, développe les méta-analyses en mettant à profit des données issues de ...

International audience ; Fondé en 1962 en zone rurale à 150 km de Dakar, en pays sereer, l'observatoire de Niakhar est le plus ancien observatoire de population en Afrique encore en activité. Au coeur d'une histoire scientifique et humaine originale, il a permis d'assurer, depuis sa création, le suivi sanitaire, démographique, social, économique et environnemental de plus de deux générations. Les résultats de recherche de Niakhar, avec des indicateurs suivis dans le temps long, ont éclairé et accompagné les politiques nationales et internationales en matière de santé, notamment pour la prévention du paludisme. En revisitant 50 années de recherche sur le site de Niakhar, cet ouvrage décrit et analyse la construction de cette plate-forme d'observation prospective pluridisciplinaire. Il illustre l'intérêt de l'approche longitudinale sur le long terme dans les différents domaines de recherche et ouvre une réflexion sur les enjeux éthiques particuliers à cet instrument de collecte. Enfin, il propose des pistes dCévolution méthodologique et de gouvernance pour la recherche. Cette première synthèse sur l'observatoire de Niakhar permettra à l'État sénégalais et aux décideurs ouest-africains, avec les institutions internationales et les scientifiques, de disposer de bases concrètes pour optimiser ces plates-formes de recherche et les mobiliser dans la perspective des Objectifs de développement durable.

International audience ; Au cours des cinq dernières décennies, les conditions de la production scientifique ont profondément changé du fait d'avancées techniques pour le recueil et le traitement des données, mais aussi de nouvelles formes sociales de production de la recherche. Au chercheur solitaire du XX e siècle, ont succédé les partenariats transnationaux d'équipes multilocalisées du XXI e siècle, reliées par des dispositifs de communication en temps réel. Certes, des aspects fondamentaux comme le rapport entre recherche et définition des politiques publiques, ou les enjeux épistémologiques de la collaboration entre disciplines, se présentent aujourd'hui dans des termes peu différents d'il y a cinquante ans. Mais globalement, le rythme de la recherche s'est accéléré. La production scientifique s'inscrit au XXI e siècle dans une temporalité courte : elle est organisée en projets de quelques années, aux objectifs étroitement définis dès le début et aux résultats valorisés par des publications internationales rapides et pointues. Les critiques de la Fast Science dénoncent ce cadre de la production scientifique en arguant que les grands enjeux de notre époque globalisée, au Nord comme au Sud, doivent être abordés sur des périodes plus longues et de manière multidisciplinaire, si l'on veut dépasser la surface des choses et voir davantage qu'un échantillon de la partie émergée de l'iceberg. La Slow Science promue par ces chercheurs met en avant la nécessité de disposer du temps nécessaire non seulement à la production de connaissances rigoureuses et approfondies, mais aussi à la réflexivité sur les méthodes, sur l'analyse et sur la portée des résultats en réponse aux questions initiales et au-delà, en tirant tout le parti possible de leur contextualisation (ADAMS, BURKE, & WHITMARSH 2014 ; GOSSELAIN 2011 ; BENSAUDE-VINCENT 2014). Cette science « modèle » prend en compte les acquis des travaux antérieurs quelle que soit leur approche, développe les méta-analyses en mettant à profit des données issues de ...

International audience ; Au cours des cinq dernières décennies, les conditions de la production scientifique ont profondément changé du fait d'avancées techniques pour le recueil et le traitement des données, mais aussi de nouvelles formes sociales de production de la recherche. Au chercheur solitaire du XX e siècle, ont succédé les partenariats transnationaux d'équipes multilocalisées du XXI e siècle, reliées par des dispositifs de communication en temps réel. Certes, des aspects fondamentaux comme le rapport entre recherche et définition des politiques publiques, ou les enjeux épistémologiques de la collaboration entre disciplines, se présentent aujourd'hui dans des termes peu différents d'il y a cinquante ans. Mais globalement, le rythme de la recherche s'est accéléré. La production scientifique s'inscrit au XXI e siècle dans une temporalité courte : elle est organisée en projets de quelques années, aux objectifs étroitement définis dès le début et aux résultats valorisés par des publications internationales rapides et pointues. Les critiques de la Fast Science dénoncent ce cadre de la production scientifique en arguant que les grands enjeux de notre époque globalisée, au Nord comme au Sud, doivent être abordés sur des périodes plus longues et de manière multidisciplinaire, si l'on veut dépasser la surface des choses et voir davantage qu'un échantillon de la partie émergée de l'iceberg. La Slow Science promue par ces chercheurs met en avant la nécessité de disposer du temps nécessaire non seulement à la production de connaissances rigoureuses et approfondies, mais aussi à la réflexivité sur les méthodes, sur l'analyse et sur la portée des résultats en réponse aux questions initiales et au-delà, en tirant tout le parti possible de leur contextualisation (ADAMS, BURKE, & WHITMARSH 2014 ; GOSSELAIN 2011 ; BENSAUDE-VINCENT 2014). Cette science « modèle » prend en compte les acquis des travaux antérieurs quelle que soit leur approche, développe les méta-analyses en mettant à profit des données issues de ...

International audience ; Fondé en 1962 en zone rurale à 150 km de Dakar, en pays sereer, l'observatoire de Niakhar est le plus ancien observatoire de population en Afrique encore en activité. Au coeur d'une histoire scientifique et humaine originale, il a permis d'assurer, depuis sa création, le suivi sanitaire, démographique, social, économique et environnemental de plus de deux générations. Les résultats de recherche de Niakhar, avec des indicateurs suivis dans le temps long, ont éclairé et accompagné les politiques nationales et internationales en matière de santé, notamment pour la prévention du paludisme. En revisitant 50 années de recherche sur le site de Niakhar, cet ouvrage décrit et analyse la construction de cette plate-forme d'observation prospective pluridisciplinaire. Il illustre l'intérêt de l'approche longitudinale sur le long terme dans les différents domaines de recherche et ouvre une réflexion sur les enjeux éthiques particuliers à cet instrument de collecte. Enfin, il propose des pistes dCévolution méthodologique et de gouvernance pour la recherche. Cette première synthèse sur l'observatoire de Niakhar permettra à l'État sénégalais et aux décideurs ouest-africains, avec les institutions internationales et les scientifiques, de disposer de bases concrètes pour optimiser ces plates-formes de recherche et les mobiliser dans la perspective des Objectifs de développement durable.

Fondé en 1962 en zone rurale à 150 km de Dakar, en pays sereer, l'observatoire de Niakhar est le plus ancien observatoire de population en Afrique encore en activité. Au coeur d'une histoire scientifique et humaine originale, il a permis d'assurer, depuis sa création, le suivi sanitaire, démographique, social, économique et environnemental de plus de deux générations. Les résultats de recherche de Niakhar, avec des indicateurs suivis dans le temps long, ont éclairé et accompagné les politiques nationales et internationales en matière de santé, notamment pour la prévention du paludisme. En revisitant 50 années de recherche sur le site de Niakhar, cet ouvrage décrit et analyse la construction de cette plate-forme d'observation prospective pluridisciplinaire. Il illustre l'intérêt de l'approche longitudinale sur le long terme dans les différents domaines de recherche et ouvre une réflexion sur les enjeux éthiques particuliers à cet instrument de collecte. Enfin, il propose des pistes dCévolution méthodologique et de gouvernance pour la recherche. Cette première synthèse sur l'observatoire de Niakhar permettra à l'État sénégalais et aux décideurs ouest-africains, avec les institutions internationales et les scientifiques, de disposer de bases concrètes pour optimiser ces plates-formes de recherche et les mobiliser dans la perspective des Objectifs de développement durable.

International audience ; BACKGROUND: According to entomological studies conducted over the past 30 years, there was low malaria transmission in suburb of Dakar but little evidence of it in the downtown area. However; there was some evidence of local transmission based on reports of malaria among permanent residents. An entomological evaluation of malaria transmission was conducted from May 2005 to October 2006 in two areas of Dakar.METHODS: Mosquitoes were sampled by human landing collection during 34 nights in seven places in Bel-air area (238 person-nights) and during 24 nights in five places in Ouakam area (120 person-nights). Mosquitoes were identified morphologically and by molecular methods. The Plasmodium falciparum circumsporozoïte indexes were measured by ELISA, and the entomological inoculation rates (EIR) were calculated for both areas. Molecular assessments of pyrethroid knock down resistance (Kdr) and of insensitive acetylcholinesterase resistance were conducted.RESULTS: From May 2005 to October 2006, 4,117 and 797 Anopheles gambiae s.l. respectively were caught in Bel-air and Ouakam. Three members of the complex were present: Anopheles arabiensis (> 98%), Anopheles melas (< 1%) and An. gambiae s.s. molecular form M (< 1%). Infected mosquitoes were caught only during the wintering period between September and November in both places. In 2005 and 2006, annual EIRs were 9,5 and 4, respectively, in Bel-air and 3 and 3, respectively, in Ouakam. The proportion of host-seeking An. gambiae s.l. captured indoors were 17% and 51% in Bel air and Ouakam, respectively. Ace 1 mutations were not identified in both members of the An. gambiae complex. Kdr mutation frequency in An. arabiensis was 12% in Bel-air and 9% in Ouakam.CONCLUSION: Malaria is transmitted in Dakar downtown area. Infected mosquitoes were caught in two subsequent years during the wintering period in two distant quarters of Dakar. These data agree with clinical data from a Senegalese military Hospital of Dakar (Hospital Principal) where most malaria cases occurred between October and December. It was the first detection of An. melas in Dakar.

International audience ; BACKGROUND: According to entomological studies conducted over the past 30 years, there was low malaria transmission in suburb of Dakar but little evidence of it in the downtown area. However; there was some evidence of local transmission based on reports of malaria among permanent residents. An entomological evaluation of malaria transmission was conducted from May 2005 to October 2006 in two areas of Dakar.METHODS: Mosquitoes were sampled by human landing collection during 34 nights in seven places in Bel-air area (238 person-nights) and during 24 nights in five places in Ouakam area (120 person-nights). Mosquitoes were identified morphologically and by molecular methods. The Plasmodium falciparum circumsporozoïte indexes were measured by ELISA, and the entomological inoculation rates (EIR) were calculated for both areas. Molecular assessments of pyrethroid knock down resistance (Kdr) and of insensitive acetylcholinesterase resistance were conducted.RESULTS: From May 2005 to October 2006, 4,117 and 797 Anopheles gambiae s.l. respectively were caught in Bel-air and Ouakam. Three members of the complex were present: Anopheles arabiensis (> 98%), Anopheles melas (< 1%) and An. gambiae s.s. molecular form M (< 1%). Infected mosquitoes were caught only during the wintering period between September and November in both places. In 2005 and 2006, annual EIRs were 9,5 and 4, respectively, in Bel-air and 3 and 3, respectively, in Ouakam. The proportion of host-seeking An. gambiae s.l. captured indoors were 17% and 51% in Bel air and Ouakam, respectively. Ace 1 mutations were not identified in both members of the An. gambiae complex. Kdr mutation frequency in An. arabiensis was 12% in Bel-air and 9% in Ouakam.CONCLUSION: Malaria is transmitted in Dakar downtown area. Infected mosquitoes were caught in two subsequent years during the wintering period in two distant quarters of Dakar. These data agree with clinical data from a Senegalese military Hospital of Dakar (Hospital Principal) where ...

International audience ; BACKGROUND: According to entomological studies conducted over the past 30 years, there was low malaria transmission in suburb of Dakar but little evidence of it in the downtown area. However; there was some evidence of local transmission based on reports of malaria among permanent residents. An entomological evaluation of malaria transmission was conducted from May 2005 to October 2006 in two areas of Dakar.METHODS: Mosquitoes were sampled by human landing collection during 34 nights in seven places in Bel-air area (238 person-nights) and during 24 nights in five places in Ouakam area (120 person-nights). Mosquitoes were identified morphologically and by molecular methods. The Plasmodium falciparum circumsporozoïte indexes were measured by ELISA, and the entomological inoculation rates (EIR) were calculated for both areas. Molecular assessments of pyrethroid knock down resistance (Kdr) and of insensitive acetylcholinesterase resistance were conducted.RESULTS: From May 2005 to October 2006, 4,117 and 797 Anopheles gambiae s.l. respectively were caught in Bel-air and Ouakam. Three members of the complex were present: Anopheles arabiensis (> 98%), Anopheles melas (< 1%) and An. gambiae s.s. molecular form M (< 1%). Infected mosquitoes were caught only during the wintering period between September and November in both places. In 2005 and 2006, annual EIRs were 9,5 and 4, respectively, in Bel-air and 3 and 3, respectively, in Ouakam. The proportion of host-seeking An. gambiae s.l. captured indoors were 17% and 51% in Bel air and Ouakam, respectively. Ace 1 mutations were not identified in both members of the An. gambiae complex. Kdr mutation frequency in An. arabiensis was 12% in Bel-air and 9% in Ouakam.CONCLUSION: Malaria is transmitted in Dakar downtown area. Infected mosquitoes were caught in two subsequent years during the wintering period in two distant quarters of Dakar. These data agree with clinical data from a Senegalese military Hospital of Dakar (Hospital Principal) where ...

International audience ; BACKGROUND: According to entomological studies conducted over the past 30 years, there was low malaria transmission in suburb of Dakar but little evidence of it in the downtown area. However; there was some evidence of local transmission based on reports of malaria among permanent residents. An entomological evaluation of malaria transmission was conducted from May 2005 to October 2006 in two areas of Dakar.METHODS: Mosquitoes were sampled by human landing collection during 34 nights in seven places in Bel-air area (238 person-nights) and during 24 nights in five places in Ouakam area (120 person-nights). Mosquitoes were identified morphologically and by molecular methods. The Plasmodium falciparum circumsporozoïte indexes were measured by ELISA, and the entomological inoculation rates (EIR) were calculated for both areas. Molecular assessments of pyrethroid knock down resistance (Kdr) and of insensitive acetylcholinesterase resistance were conducted.RESULTS: From May 2005 to October 2006, 4,117 and 797 Anopheles gambiae s.l. respectively were caught in Bel-air and Ouakam. Three members of the complex were present: Anopheles arabiensis (> 98%), Anopheles melas (< 1%) and An. gambiae s.s. molecular form M (< 1%). Infected mosquitoes were caught only during the wintering period between September and November in both places. In 2005 and 2006, annual EIRs were 9,5 and 4, respectively, in Bel-air and 3 and 3, respectively, in Ouakam. The proportion of host-seeking An. gambiae s.l. captured indoors were 17% and 51% in Bel air and Ouakam, respectively. Ace 1 mutations were not identified in both members of the An. gambiae complex. Kdr mutation frequency in An. arabiensis was 12% in Bel-air and 9% in Ouakam.CONCLUSION: Malaria is transmitted in Dakar downtown area. Infected mosquitoes were caught in two subsequent years during the wintering period in two distant quarters of Dakar. These data agree with clinical data from a Senegalese military Hospital of Dakar (Hospital Principal) where ...