Suchergebnisse

L'avènement de la crise sanitaire et ses effets néfastes sur le système financier a remis en évidence l'importance de la relation d'interdépendance entre la politique monétaire et la politique macroprudentielle. Il a mis à rude épreuve le comportement des banques centrales. Ces banques doivent-elles garantir le maintien du flux de crédits à court terme qui peut avoir des effets pernicieux sur le long terme en exposant les banques à des risques de surendettement. Ou bien doivent-elles veiller à renforcer la résistance du secteur bancaire et améliorer sa solvabilité. Le choix n'est pas facile et dépend de la situation économique de chaque pays ainsi que du niveau de développement de son secteur bancaire. Malgré les retombées négatives de cette crise sur l'économie marocaine, les banques ont su conserver des niveaux élevés de fonds propres et d'actifs liquides largement supérieurs aux minimums réglementaires. L'objectif du présent article est d'analyser le comportement de la banque centrale marocaine à gérer les conséquences de la crise sanitaire sur le système financier. Cette analyse nous permettra de vérifier si Bank-Al-Maghrib a décidé de privilégier une politique sur une autre ou si elle a opté pour une combinaison des deux politiques.

L'avènement de la crise sanitaire et ses effets néfastes sur le système financier a remis en évidence l'importance de la relation d'interdépendance entre la politique monétaire et la politique macroprudentielle. Il a mis à rude épreuve le comportement des banques centrales. Ces banques doivent-elles garantir le maintien du flux de crédits à court terme qui peut avoir des effets pernicieux sur le long terme en exposant les banques à des risques de surendettement. Ou bien doivent-elles veiller à renforcer la résistance du secteur bancaire et améliorer sa solvabilité. Le choix n'est pas facile et dépend de la situation économique de chaque pays ainsi que du niveau de développement de son secteur bancaire. Malgré les retombées négatives de cette crise sur l'économie marocaine, les banques ont su conserver des niveaux élevés de fonds propres et d'actifs liquides largement supérieurs aux minimums réglementaires. L'objectif du présent article est d'analyser le comportement de la banque centrale marocaine à gérer les conséquences de la crise sanitaire sur le système financier. Cette analyse nous permettra de vérifier si Bank-Al-Maghrib a décidé de privilégier une politique sur une autre ou si elle a opté pour une combinaison des deux politiques.

Il est très difficile de pouvoir prédire les crises et encore moins de pouvoir limiter leur avènement. Récemment une crise sous une nouvelle forme de nature sanitaire a fait son apparition. Elle risque de provoquer une crise systémique à n'importe quel moment malgré les différentes mesures prises par les autorités pour atténuer les tensions financières en préservant les flux de crédit et en maintenant l'activité économique. Ces actions entreprises peuvent bien au contraire induire à des turbulences financières. En effet, les banques centrales sont confrontées à un arbitrage entre stimuler et favoriser la croissance économique sur le court terme et devoir supporter la montée des risques sur le moyen et le long terme. L'augmentation des facteurs de vulnérabilité alimente la bulle qui est en train de se constituer et risque de produire des effets néfastes si elle se déclenche. Nous avons essayé à travers cet article d'analyser la situation actuelle pour déterminer les facteurs déclencheurs de crises. Notre analyse a révélé l'existence de principalement quatre facteurs l'aléa moral lié au programme d'achat des actifs, le surendettement et le risque de l'effet de levier ainsi que le désalignement des prix dont la politique macroprudentielle peut être efficace à faire réduire leurs effets indésirables.

Résumé L'histoire de la finance est jalonnée par la récurrence des crises bancaires. Les différentes études réalisées pour comprendre et prédire leurs avènements ont donné naissance à quatre types de génération de modèles de crises bancaires. La première génération s'est intéressée aux sources d'instabilité financière qui pouvaient mettre en péril le système financier. La deuxième génération s'est penchée sur le comportement des déposants qui pouvait déclencher une ruée bancaire et sur les éléments qui alimentaient une bulle spéculative. La troisième génération a analysé les facteurs de vulnérabilité bancaire. Et enfin la quatrième génération avec le déclenchement de la crise des subprimes marque la genèse d'un nouveau tournant dans la résolution des crises qui a donné naissance à un nouveau paradigme « macroprudentiel» et a ouvert un débat sur l'efficacité de la politique mixte intégrée et séparée. Ainsi, dans cet article, nous traiterons l'évolution de ces quatre types de génération de modèles de crises bancaires qui ont comme objectif de limiter la genèse et le déclenchement de nouvelles crises.

Il est très difficile de pouvoir prédire les crises et encore moins de pouvoir limiter leur avènement. Récemment une crise sous une nouvelle forme de nature sanitaire a fait son apparition. Elle risque de provoquer une crise systémique à n'importe quel moment malgré les différentes mesures prises par les autorités pour atténuer les tensions financières en préservant les flux de crédit et en maintenant l'activité économique. Ces actions entreprises peuvent bien au contraire induire à des turbulences financières. En effet, les banques centrales sont confrontées à un arbitrage entre stimuler et favoriser la croissance économique sur le court terme et devoir supporter la montée des risques sur le moyen et le long terme. L'augmentation des facteurs de vulnérabilité alimente la bulle qui est en train de se constituer et risque de produire des effets néfastes si elle se déclenche. Nous avons essayé à travers cet article d'analyser la situation actuelle pour déterminer les facteurs déclencheurs de crises. Notre analyse a révélé l'existence de principalement quatre facteurs l'aléa moral lié au programme d'achat des actifs, le surendettement et le risque de l'effet de levier ainsi que le désalignement des prix dont la politique macroprudentielle peut être efficace à faire réduire leurs effets indésirables.