Histoire contemporaine de l'agriculture égyptienne: essai de synthèse
In: Collection Etudes et thèses
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In: Collection Etudes et thèses
World Affairs Online
In: Histoire & sociétés rurales, Band 16, Heft 2, S. 11
ISSN: 1950-666X
En Egypte, pendant plusieurs millénaires, la céréaliculture de décrue a été pratiquée sans association avec l'élevage, au demeurant très limité. Cette association est née sous l'impulsion de I'Etat au XIXe siècle, lorsqu'il a voulu imposer la culture cotonnière aux communautés paysannes du delta. Elle s'est intensifiée au sein de chaque micro-exploitation, tout au long du XXe siècle. A l'origine, c'est la fonction de traction que recherchaient les agriculteurs. Aujourd'hui c'est la fonction de fertilisation et celle d'épargne, qui expliquent que les paysans, qui n'ont plus recours à la traction, conservent leurs animaux malgré les difficultés extrêmes à les nourrir. Cette situation est due largement aux des équilibres induits par la politique cotonnière, mais il est possible que celle-ci s'infléchisse dans la prochaine décennie.
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International audience ; La gestion participative de l'irrigation est une démarche formulée par la Banque mondiale et imposée dans la plupart des projets de modernisation de l'irrigation dans le Monde. Cette communication montre comment cette politique s'applique sur des systèmes anciens de gestion de l'eau en Egypte et au Maroc. Après avoir comparé les histoires hydrauliques et politiques des deux pays, nous examinons les différences de prospérité entre les paysanneries pour croiser ensuite nos perceptions des coordinations hydrauliques et des institutions locales étudiées à l'occasion de formation commune d'agronomes français, égyptiens et marocains. Nous insistons sur la fragmentation et la complexité des territoires pour conclure comme injuste l'absence de considération des sociétés locales dans la coordination hydraulique des grands ouvrages d'irrigation
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International audience ; La gestion participative de l'irrigation est une démarche formulée par la Banque mondiale et imposée dans la plupart des projets de modernisation de l'irrigation dans le Monde. Cette communication montre comment cette politique s'applique sur des systèmes anciens de gestion de l'eau en Egypte et au Maroc. Après avoir comparé les histoires hydrauliques et politiques des deux pays, nous examinons les différences de prospérité entre les paysanneries pour croiser ensuite nos perceptions des coordinations hydrauliques et des institutions locales étudiées à l'occasion de formation commune d'agronomes français, égyptiens et marocains. Nous insistons sur la fragmentation et la complexité des territoires pour conclure comme injuste l'absence de considération des sociétés locales dans la coordination hydraulique des grands ouvrages d'irrigation
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International audience ; La gestion participative de l'irrigation est une démarche formulée par la Banque mondiale et imposée dans la plupart des projets de modernisation de l'irrigation dans le Monde. Cette communication montre comment cette politique s'applique sur des systèmes anciens de gestion de l'eau en Egypte et au Maroc. Après avoir comparé les histoires hydrauliques et politiques des deux pays, nous examinons les différences de prospérité entre les paysanneries pour croiser ensuite nos perceptions des coordinations hydrauliques et des institutions locales étudiées à l'occasion de formation commune d'agronomes français, égyptiens et marocains. Nous insistons sur la fragmentation et la complexité des territoires pour conclure comme injuste l'absence de considération des sociétés locales dans la coordination hydraulique des grands ouvrages d'irrigation
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In: Water and Sustainability in Arid Regions, S. 151-163
Article en libre accès : http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30657 ; International audience ; Le modèle de gestion intégrée des ressources en eau repose sur des bases définies à Dublin en 1992 et reproduites sous des termes analogues depuis 15 ans dans la plupart des conférences sur l'eau. Il comprend plusieurs principes que nous allons présenter et que nous confronterons à des situations précises d'agriculture irriguée de la rive nord et sud de la Méditerranée. Le premier principe donne la définition du territoire hydrologique, le bassin-versant, dont les contours, en Méditerranée, ne vont jamais de soi. Le deuxième principe considère l'unité de la ressource et sa gestion concertée entre usagers, planificateurs et décideurs, une manière technocratique de voir les sociétés alors que celles-ci sont composites dans un territoire donné de la Méditerranée et qu'elles abordent les eaux au pluriel, selon leurs origines, leurs accès, leurs emplois et réemplois. Le troisième principe centre les questions sociales sur les femmes garantes de la vie, mais cette approche masque en réalité les inégalités extrêmes qui se sont développées dans les sociétés rurales méditerranéennes et débouche sur des avancées très limitées pour la gestion des eaux agricoles par les femmes. Le quatrième principe, celui pour lequel Dublin est la référence, est la fixation d'une valeur économique à l'eau. Pourtant cette ressource peut être partagée selon quatre modalités : le péage, le bien commun, le bien public et le marché. En réalité, ces quatre formes coexistent dans le même espace de gestion des eaux, particulièrement en agriculture méditerranéenne. Chaque espace a construit un compromis institutionnel et économique mais l'effet des politiques mondiales de l'eau entraîne, d'une part une précarisation hydraulique pour les producteurs les plus faibles en zones irriguées, et d'autre part une redistribution où l'État, loin d'être désengagé, exproprie les droits d'eau anciens et attribue des ressources excessives ...
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Article en libre accès : http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30657 ; International audience ; Le modèle de gestion intégrée des ressources en eau repose sur des bases définies à Dublin en 1992 et reproduites sous des termes analogues depuis 15 ans dans la plupart des conférences sur l'eau. Il comprend plusieurs principes que nous allons présenter et que nous confronterons à des situations précises d'agriculture irriguée de la rive nord et sud de la Méditerranée. Le premier principe donne la définition du territoire hydrologique, le bassin-versant, dont les contours, en Méditerranée, ne vont jamais de soi. Le deuxième principe considère l'unité de la ressource et sa gestion concertée entre usagers, planificateurs et décideurs, une manière technocratique de voir les sociétés alors que celles-ci sont composites dans un territoire donné de la Méditerranée et qu'elles abordent les eaux au pluriel, selon leurs origines, leurs accès, leurs emplois et réemplois. Le troisième principe centre les questions sociales sur les femmes garantes de la vie, mais cette approche masque en réalité les inégalités extrêmes qui se sont développées dans les sociétés rurales méditerranéennes et débouche sur des avancées très limitées pour la gestion des eaux agricoles par les femmes. Le quatrième principe, celui pour lequel Dublin est la référence, est la fixation d'une valeur économique à l'eau. Pourtant cette ressource peut être partagée selon quatre modalités : le péage, le bien commun, le bien public et le marché. En réalité, ces quatre formes coexistent dans le même espace de gestion des eaux, particulièrement en agriculture méditerranéenne. Chaque espace a construit un compromis institutionnel et économique mais l'effet des politiques mondiales de l'eau entraîne, d'une part une précarisation hydraulique pour les producteurs les plus faibles en zones irriguées, et d'autre part une redistribution où l'État, loin d'être désengagé, exproprie les droits d'eau anciens et attribue des ressources excessives aux véritables surconsommateurs des eaux
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International audience ; La région de Marrakech dispose d'une des plus anciennes cultures hydrauliques marocaines. Elle est décrite dans les années 1970 comme une société composite comprenant toutes sortes d'exploitations agricoles et de groupes sociaux liés aux différents dispositifs hydrauliques. La mise en place d'un projet de grande hydraulique prévoyant des transferts d'eau entre bassins et la modernisation des réseaux s'est déroulée dans les années 1980-2000. Les auteurs examinent en 2004 quel est le bilan des transformations. Ils montrent comment le territoire hydraulique reste un maillage complexe entre réseaux anciens et modernes, et introduisent l'idée de générations hydrauliques superposées mais non co-ordonnées. L'injustice foncière et économique se renforce d'une différenciation des accès aux différents réseaux et des risques d'individualisation. La gestion collective de l'eau est encore possible à condition de reconstruire une politique de reconnaissance des différentes générations hydrauliques associées à une action dans le domaine agraire
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International audience ; La région de Marrakech dispose d'une des plus anciennes cultures hydrauliques marocaines. Elle est décrite dans les années 1970 comme une société composite comprenant toutes sortes d'exploitations agricoles et de groupes sociaux liés aux différents dispositifs hydrauliques. La mise en place d'un projet de grande hydraulique prévoyant des transferts d'eau entre bassins et la modernisation des réseaux s'est déroulée dans les années 1980-2000. Les auteurs examinent en 2004 quel est le bilan des transformations. Ils montrent comment le territoire hydraulique reste un maillage complexe entre réseaux anciens et modernes, et introduisent l'idée de générations hydrauliques superposées mais non co-ordonnées. L'injustice foncière et économique se renforce d'une différenciation des accès aux différents réseaux et des risques d'individualisation. La gestion collective de l'eau est encore possible à condition de reconstruire une politique de reconnaissance des différentes générations hydrauliques associées à une action dans le domaine agraire
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In: IRD Collection Colloques et Séminaires
World Affairs Online
In: Histoire & sociétés rurales, Band 54, Heft 2, S. 31-70
ISSN: 1950-666X
Remarquable par son réseau de canaux radiaux, l'étang de Montady, drainé à la fin du xiii e siècle, est situé entre Béziers et Narbonne, au pied de l'oppidum d'Ensérune. Il a fait l'objet d'un programme pluridisciplinaire associant archéologues, géoarchéologues, historiens et géographes. Nous présentons ici les premiers résultats concernant l'histoire lacustre de l'ancien étang, la dynamique du peuplement à ses abords du haut Moyen Âge jusqu'à son assèchement. Les modalités en sont resituées dans le contexte social et politique de l'époque. La confrontation des données textuelles avec les archives du sol a permis de préciser les conditions édaphiques lors de la réalisation du réseau fossoyé, la fréquence et les formes de son entretien. Le système de culture associant céréales, herbages et plus tardivement la vigne est décrit à la lumière des contrats d'arrentement. L'architecture hydraulique savante de l'étang de Montady nécessite une gestion sociale et collective de ses composantes. Elle est nécessaire à la résilience du dispositif en raison de ses dysfonctionnements temporaires.
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