Transforming Representations of Marine Pollution. For a New Understanding of the Artistic Qualities and Social Values of Ghost Nets
In: Anthrovision: VANEASA online journal, Heft 4.1
ISSN: 2198-6754
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In: Anthrovision: VANEASA online journal, Heft 4.1
ISSN: 2198-6754
International audience ; Les peintures à points réalisées à l'acrylique par les artistes aborigènes du désert central australien sont aujourd'hui célèbres à travers le monde, résultat d'un processus complexe de commercialisation et de patrimo-nialisation de la culture aborigène mené depuis près de quarante ans par divers organismes d'État, d'acteurs indé-pendants, d'artistes et de leaders politiques aborigènes et non-aborigènes. En 2012-2013, le musée du Quai Branly accueillit plusieurs centaines d'oeuvres, principalement des panneaux agglomérés peints entre 1971 et 1972, une rétrospective montée par l'Art Gallery of Victoria et le Victoria Museum à Melbourne pour célébrer les quarante ans de Papunya Tula (Ryan & Batty, 2012). La coopérative artistique Papunya Tula fut fondée par des initiés abori-gènes et le professeur d'école Geoffrey Bardon, qui était alors en poste dans cette ancienne réserve, pour offrir aux artistes une structure qui diffuserait nationalement leurs oeuvres et structurerait leur pratique commerciale. Soutenue par le gouvernement travailliste en faveur d'une certaine autodétermination aborigène, la coopéra-tive devint un modèle de développement, encourageant d'autres communautés du Territoire du nord à se doter
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International audience ; Les peintures à points réalisées à l'acrylique par les artistes aborigènes du désert central australien sont aujourd'hui célèbres à travers le monde, résultat d'un processus complexe de commercialisation et de patrimo-nialisation de la culture aborigène mené depuis près de quarante ans par divers organismes d'État, d'acteurs indé-pendants, d'artistes et de leaders politiques aborigènes et non-aborigènes. En 2012-2013, le musée du Quai Branly accueillit plusieurs centaines d'oeuvres, principalement des panneaux agglomérés peints entre 1971 et 1972, une rétrospective montée par l'Art Gallery of Victoria et le Victoria Museum à Melbourne pour célébrer les quarante ans de Papunya Tula (Ryan & Batty, 2012). La coopérative artistique Papunya Tula fut fondée par des initiés abori-gènes et le professeur d'école Geoffrey Bardon, qui était alors en poste dans cette ancienne réserve, pour offrir aux artistes une structure qui diffuserait nationalement leurs oeuvres et structurerait leur pratique commerciale. Soutenue par le gouvernement travailliste en faveur d'une certaine autodétermination aborigène, la coopéra-tive devint un modèle de développement, encourageant d'autres communautés du Territoire du nord à se doter
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International audience ; Les peintures à points réalisées à l'acrylique par les artistes aborigènes du désert central australien sont aujourd'hui célèbres à travers le monde, résultat d'un processus complexe de commercialisation et de patrimo-nialisation de la culture aborigène mené depuis près de quarante ans par divers organismes d'État, d'acteurs indé-pendants, d'artistes et de leaders politiques aborigènes et non-aborigènes. En 2012-2013, le musée du Quai Branly accueillit plusieurs centaines d'oeuvres, principalement des panneaux agglomérés peints entre 1971 et 1972, une rétrospective montée par l'Art Gallery of Victoria et le Victoria Museum à Melbourne pour célébrer les quarante ans de Papunya Tula (Ryan & Batty, 2012). La coopérative artistique Papunya Tula fut fondée par des initiés abori-gènes et le professeur d'école Geoffrey Bardon, qui était alors en poste dans cette ancienne réserve, pour offrir aux artistes une structure qui diffuserait nationalement leurs oeuvres et structurerait leur pratique commerciale. Soutenue par le gouvernement travailliste en faveur d'une certaine autodétermination aborigène, la coopéra-tive devint un modèle de développement, encourageant d'autres communautés du Territoire du nord à se doter
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Paints with acrylic by aboriginal artists from the Australian Central Desert are now famous around the world, resulting from a complex process of marketing and heritage of aboriginal culture carried out for almost 40 years by various state bodies, undeniable actors, aboriginal and non-aboriginal political leaders and artists. In 2012-2013, the Quai Branly Museum hosted several hundred works, mainly fired panels painted between 1971 and 1972, a retrospective built by Art Gallery of Victoria and Victoria Museum in Melbourne to celebrate the forty years of Papunya Tula (Ryan Batty, 2012). The artist Papunya Tula was founded by abori-gene insiders and Professor Geoffrey Bardon, who was then in place in this old reserve, to provide artists with a structure that would nationally disseminate their works and structure their business practice. Supported by the Labour Government for some aboriginal self-determination, the cooperative became a development model, encouraging other communities in the Northern Territory to develop themselves. ; International audience ; Paints with acrylic by aboriginal artists from the Australian Central Desert are now famous around the world, resulting from a complex process of marketing and heritage of aboriginal culture carried out for almost 40 years by various state bodies, undeniable actors, aboriginal and non-aboriginal political leaders and artists. In 2012-2013, the Quai Branly Museum hosted several hundred works, mainly fired panels painted between 1971 and 1972, a retrospective built by Art Gallery of Victoria and Victoria Museum in Melbourne to celebrate the forty years of Papunya Tula (Ryan Batty, 2012). The artist Papunya Tula was founded by abori-gene insiders and Professor Geoffrey Bardon, who was then in place in this old reserve, to provide artists with a structure that would nationally disseminate their works and structure their business practice. Supported by the Labour Government for some aboriginal self-determination, the cooperative became a development model, ...
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In: Anthrovision: VANEASA online journal, Heft 4.1
ISSN: 2198-6754
The invasive pine wood nematode (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, is one of the most serious threats to pine forests across the world. Detected in Europe in 1999, it has largely spread despite containment measures. Following the European Union regulations, the requested eradication measure is to fell, remove and dispose of all susceptible plants within a clear-cut zone (CCZ) of a radius of 500 m around any infected tree. This measure is controversial since its effectiveness is questioned. An individual-based model, describing the dispersal of the nematode vector and the nematode transmission,was used to estimate the relationship between the radius and the effectiveness of the CCZ at eradicatingthe PWN. Clear-cutting of a 500 m-radius is poorly effective in non-fragmented pine forests since it reduces the number of PWN transmissions by only 0.6 % 11.5 %. To significantly reduce the number of transmissions, the radius should be between 14 and 38 km, which is obviously not technically nor ethically feasible.Policy implications. Our results, based on model simulations at a fine spatial scale,prove that clear-cutting susceptible trees 500 m around any infested tree –as requested by EU regulation to eradicate the pine wood nematode –is not effective in large and continuous pine forests. Instead, strengthened surveillance and sanitation felling could be explored. ; Le nématode du pin (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, est l'une des plus importantes 59espèces invasives menaçant les forêts de pins dans le monde. Après avoir été détecté en Europe en 1999, il s'est rapidement propagé au Portugal puis en Espagne, malgré les mesures mises en place pour le contenir .Selon la réglementation de l'Union Européenne, la mesure relative à l'éradication consiste à abattre, retirer et éliminer tous les végétaux sensibles dans une zone de coupe à blanc (CCZ) d'un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté par le PWN. Cette mesure est controversée car son efficacité est incertaine. Un modèle individu-centré,décrivant la dispersion de l'insecte vecteur ainsi que la transmissiondu PWN, a été utilisé pour estimer la relation entre le rayon de la coupe à blanc et son efficacité à éradiquer le PWN. Une coupe à blanc d'un rayon de 500 m est très peu efficace dans une forêt de pins non 70fragmentée car elle ne peut réduire le nombre de transmissions du PWN que de 0.6% à 11.5 71%. Pour réduire de manière significative ce nombre de transmissions, le rayon devrait être de 14 à 38 km, ce qui n'est de façon évidente pas envisageable d'un point de vue technique ou éthique. Implications politiques. Nos résultats, issus de simulations conduites à une échelle spatiale fine, prouvent que la coupe des végétaux sensibles dans un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté –comme demandée par la réglementation de l'Union Européenne pour éradiquer le nématode du pin–n'est pas efficace dans les grandes forêts de pins non fragmentées. À la place, le renforcement de la surveillance et des coupes sanitaires ciblées devraient être envisagé
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The invasive pine wood nematode (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, is one of the most serious threats to pine forests across the world. Detected in Europe in 1999, it has largely spread despite containment measures. Following the European Union regulations, the requested eradication measure is to fell, remove and dispose of all susceptible plants within a clear-cut zone (CCZ) of a radius of 500 m around any infected tree. This measure is controversial since its effectiveness is questioned. An individual-based model, describing the dispersal of the nematode vector and the nematode transmission,was used to estimate the relationship between the radius and the effectiveness of the CCZ at eradicatingthe PWN. Clear-cutting of a 500 m-radius is poorly effective in non-fragmented pine forests since it reduces the number of PWN transmissions by only 0.6 % 11.5 %. To significantly reduce the number of transmissions, the radius should be between 14 and 38 km, which is obviously not technically nor ethically feasible.Policy implications. Our results, based on model simulations at a fine spatial scale,prove that clear-cutting susceptible trees 500 m around any infested tree –as requested by EU regulation to eradicate the pine wood nematode –is not effective in large and continuous pine forests. Instead, strengthened surveillance and sanitation felling could be explored. ; Le nématode du pin (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, est l'une des plus importantes 59espèces invasives menaçant les forêts de pins dans le monde. Après avoir été détecté en Europe en 1999, il s'est rapidement propagé au Portugal puis en Espagne, malgré les mesures mises en place pour le contenir .Selon la réglementation de l'Union Européenne, la mesure relative à l'éradication consiste à abattre, retirer et éliminer tous les végétaux sensibles dans une zone de coupe à blanc (CCZ) d'un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté par le PWN. Cette mesure est controversée car son efficacité est incertaine. Un modèle individu-centré,décrivant la dispersion de l'insecte vecteur ainsi que la transmissiondu PWN, a été utilisé pour estimer la relation entre le rayon de la coupe à blanc et son efficacité à éradiquer le PWN. Une coupe à blanc d'un rayon de 500 m est très peu efficace dans une forêt de pins non 70fragmentée car elle ne peut réduire le nombre de transmissions du PWN que de 0.6% à 11.5 71%. Pour réduire de manière significative ce nombre de transmissions, le rayon devrait être de 14 à 38 km, ce qui n'est de façon évidente pas envisageable d'un point de vue technique ou éthique. Implications politiques. Nos résultats, issus de simulations conduites à une échelle spatiale fine, prouvent que la coupe des végétaux sensibles dans un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté –comme demandée par la réglementation de l'Union Européenne pour éradiquer le nématode du pin–n'est pas efficace dans les grandes forêts de pins non fragmentées. À la place, le renforcement de la surveillance et des coupes sanitaires ciblées devraient être envisagé
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The invasive pine wood nematode (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, is one of the most serious threats to pine forests across the world. Detected in Europe in 1999, it has largely spread despite containment measures. Following the European Union regulations, the requested eradication measure is to fell, remove and dispose of all susceptible plants within a clear-cut zone (CCZ) of a radius of 500 m around any infected tree. This measure is controversial since its effectiveness is questioned. An individual-based model, describing the dispersal of the nematode vector and the nematode transmission,was used to estimate the relationship between the radius and the effectiveness of the CCZ at eradicatingthe PWN. Clear-cutting of a 500 m-radius is poorly effective in non-fragmented pine forests since it reduces the number of PWN transmissions by only 0.6 % 11.5 %. To significantly reduce the number of transmissions, the radius should be between 14 and 38 km, which is obviously not technically nor ethically feasible.Policy implications. Our results, based on model simulations at a fine spatial scale,prove that clear-cutting susceptible trees 500 m around any infested tree –as requested by EU regulation to eradicate the pine wood nematode –is not effective in large and continuous pine forests. Instead, strengthened surveillance and sanitation felling could be explored. ; Le nématode du pin (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, est l'une des plus importantes 59espèces invasives menaçant les forêts de pins dans le monde. Après avoir été détecté en Europe en 1999, il s'est rapidement propagé au Portugal puis en Espagne, malgré les mesures mises en place pour le contenir .Selon la réglementation de l'Union Européenne, la mesure relative à l'éradication consiste à abattre, retirer et éliminer tous les végétaux sensibles dans une zone de coupe à blanc (CCZ) d'un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté par le PWN. Cette mesure est controversée car son efficacité est incertaine. Un modèle individu-centré,décrivant la dispersion de ...
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The invasive pine wood nematode (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, is one of the most serious threats to pine forests across the world. Detected in Europe in 1999, it has largely spread despite containment measures. Following the European Union regulations, the requested eradication measure is to fell, remove and dispose of all susceptible plants within a clear-cut zone (CCZ) of a radius of 500 m around any infected tree. This measure is controversial since its effectiveness is questioned. An individual-based model, describing the dispersal of the nematode vector and the nematode transmission,was used to estimate the relationship between the radius and the effectiveness of the CCZ at eradicatingthe PWN. Clear-cutting of a 500 m-radius is poorly effective in non-fragmented pine forests since it reduces the number of PWN transmissions by only 0.6 % 11.5 %. To significantly reduce the number of transmissions, the radius should be between 14 and 38 km, which is obviously not technically nor ethically feasible.Policy implications. Our results, based on model simulations at a fine spatial scale,prove that clear-cutting susceptible trees 500 m around any infested tree –as requested by EU regulation to eradicate the pine wood nematode –is not effective in large and continuous pine forests. Instead, strengthened surveillance and sanitation felling could be explored. ; Le nématode du pin (PWN), Bursaphelenchus xylophilus, est l'une des plus importantes 59espèces invasives menaçant les forêts de pins dans le monde. Après avoir été détecté en Europe en 1999, il s'est rapidement propagé au Portugal puis en Espagne, malgré les mesures mises en place pour le contenir .Selon la réglementation de l'Union Européenne, la mesure relative à l'éradication consiste à abattre, retirer et éliminer tous les végétaux sensibles dans une zone de coupe à blanc (CCZ) d'un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté par le PWN. Cette mesure est controversée car son efficacité est incertaine. Un modèle individu-centré,décrivant la dispersion de l'insecte vecteur ainsi que la transmissiondu PWN, a été utilisé pour estimer la relation entre le rayon de la coupe à blanc et son efficacité à éradiquer le PWN. Une coupe à blanc d'un rayon de 500 m est très peu efficace dans une forêt de pins non 70fragmentée car elle ne peut réduire le nombre de transmissions du PWN que de 0.6% à 11.5 71%. Pour réduire de manière significative ce nombre de transmissions, le rayon devrait être de 14 à 38 km, ce qui n'est de façon évidente pas envisageable d'un point de vue technique ou éthique. Implications politiques. Nos résultats, issus de simulations conduites à une échelle spatiale fine, prouvent que la coupe des végétaux sensibles dans un rayon de 500 m autour de tout arbre infecté –comme demandée par la réglementation de l'Union Européenne pour éradiquer le nématode du pin–n'est pas efficace dans les grandes forêts de pins non fragmentées. À la place, le renforcement de la surveillance et des coupes sanitaires ciblées devraient être envisagé
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Review ; Two Asian longhorn beetles, Anoplophora glabripennis and Anoplophora chinensis are among the most serious alien invasive species attacking forest and urban trees, both in North America and Europe. Major efforts have been put into preventing further entry and establishment of the two species as well as promoting their successful eradication. Here we review these efforts, their progress and outcome, and scientific advancements in monitoring and control methods. The combined international activities and harmonizing legislative changes in detection and eradication methods have proven worthwhile, with more than 45% of eradication programmes successful in the last 12 years. Some countries were able to completely eradicate all populations and others managed to reduce the area affected. Although the costs of the eradication programmes can be very high, the benefits outweigh inaction. Attempts to eradicate A. chinensis have been more challenging in comparison with those targeting A. glabripennis. For both species, efforts are hampered by the ongoing arrival of new beetles, both from their native regions in Asia and from other invaded regions via bridgehead effects. The methods used for eradication have not changed much during the last decade, and host removal is still the method most commonly used. On the other hand, detection methods have diversified during the last decade with advances in semiochemical research and use of detection dogs. The next decade will determine if eradications continue to be successful, particularly in the case of A. chinesis, which has been targeted in some countries for containment instead of eradication ; info:eu-repo/semantics/acceptedVersion
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