Minority nations in multinational federations: a comparative study of Quebec and Wallonia
In: Routledge series in federal studies 22
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In: Routledge series in federal studies 22
In: Revue internationale de politique comparée volume 21,4
In: Routledge Studies in Federalism and Decentralization
Multinational federations rest on the coexistence of two or more nations within a single polity. Within these federations, minority nations play a significant role as their character differs from the other building blocks of the federation. This edited volume offers a comprehensive comparison of two such minority nations - Quebec in Canada and Wallonia in Belgium - which exemplifies many dimensions, themes and issues highly resonant to the study of federalism and regionalism across the globe. Quebec and Wallonia have experienced several decades of federal dynamics where both regions have had t.
En Belgique et au Canada, le federalisme est depuis de nombreuses annees un sujet d'une brulante actualite. Son avenir y est regulierement et intensement debattu. Pourtant, hormis les sondages, rares sont les tentatives cherchant a mieux comprendre ce que pensent les citoyens du federalisme et de son avenir. Pour leur donner la parole, quatre panels citoyens deliberatifs, rassemblant au total une centaine de participants, ont ete organises : deux en Belgique (a Anvers, en Flandre, et a Liege, en Wallonie) et deux au Canada (a Kingston, en Ontario, et a Montreal, au Quebec). Ces rencontres ont
In: Diversitas v.13
En Belgique et au Canada, le federalisme est depuis de nombreuses annees un sujet d'une brulante actualite. Son avenir y est regulierement et intensement debattu. Pourtant, hormis les sondages, rares sont les tentatives cherchant a mieux comprendre ce que pensent les citoyens du federalisme et de son avenir. Pour leur donner la parole, quatre panels citoyens deliberatifs, rassemblant au total une centaine de participants, ont ete organises : deux en Belgique (a Anvers, en Flandre, et a Liege, en Wallonie) et deux au Canada (a Kingston, en Ontario, et a Montreal, au Quebec). Ces rencontres ont permis aux participants de s'informer et d'echanger, pendant plusieurs heures, avec d'autres citoyens, des experts et des personnalites politiques a propos du federalisme dans leur pays respectif. Fort du recueil de ces opinions mieux informees, ce livre offre une comparaison de quatre cas d'etudes dont les dynamiques se rejoignent et s'opposent. Differents profils de citoyens emergent de ces regards croises et illustrent ainsi plusieurs visions divergentes de l'avenir du federalisme en Belgique et au Canada.
En Belgique, étudier la dynamique fédérale, et donc les discussions et les négociations constitutionnelles, passe par un questionnement qui semble de prime abord largement incongru : défédéralisation ou refédéralisation ? En y regardant de plus près, cette question, qui renvoie à accorder plus ou moins d'autonomie aux entités fédérées, s'explique par la dynamique fédérale centrifuge qui caractérise la Belgique . Cette – relativement récente – fédération est en effet issue d'un processus – relativement rapide – de la transformation d'un État unitaire en un État fédéral , et donc d'une « fédéralisation », en langage belge, ou une « défédéralisation » en standards internationaux , des compétences étatiques vers des entités fédérées, les communautés et les régions. Depuis la première réforme de l'État, à la fin des années 1960, la dynamique fédérale belge était fortement, voire exclusivement en fait, à la défédéralisation, puisqu'il s'agissait justement de transférer des compétences de l'Autorité – qui se transformait d'unitaire à fédérale – à des entités fédérées. Cependant, le caractère qui semblait immuable, réforme après réforme, de cette dynamique mérite d'être questionné et, dans les débats politiques, la question de la « refédéralisation » de certaines compétences, autrefois largement taboue, trouve de plus en plus d'écho. L'objectif de cette contribution est d'étudier cette dynamique défédéralisation-refédéralisation à partir d'une analyse des préférences des parlementaires, tant fédéraux que fédérés (1), mais aussi des citoyens (2). Dans cette perspective, les résultats de deux enquêtes auprès des parlementaires avant et après la sixième – la dernière en date – réforme de l'État sont comparés avec des données issues d'enquêtes auprès d'un échantillon représentatif de la population belge. Une fois cette comparaison réalisée, il conviendra de comprendre ce qui peut influencer les préférences des citoyens pour la défédéralisation ou la refédéralisation et, pour ce faire, une expérience originale sera mobilisée à partir d'un article de presse comparant le fédéralisme belge au jeu du Tetris (3).
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En Belgique, étudier la dynamique fédérale, et donc les discussions et les négociations constitutionnelles, passe par un questionnement qui semble de prime abord largement incongru : défédéralisation ou refédéralisation ? En y regardant de plus près, cette question, qui renvoie à accorder plus ou moins d'autonomie aux entités fédérées, s'explique par la dynamique fédérale centrifuge qui caractérise la Belgique . Cette – relativement récente – fédération est en effet issue d'un processus – relativement rapide – de la transformation d'un État unitaire en un État fédéral , et donc d'une « fédéralisation », en langage belge, ou une « défédéralisation » en standards internationaux , des compétences étatiques vers des entités fédérées, les communautés et les régions. Depuis la première réforme de l'État, à la fin des années 1960, la dynamique fédérale belge était fortement, voire exclusivement en fait, à la défédéralisation, puisqu'il s'agissait justement de transférer des compétences de l'Autorité – qui se transformait d'unitaire à fédérale – à des entités fédérées. Cependant, le caractère qui semblait immuable, réforme après réforme, de cette dynamique mérite d'être questionné et, dans les débats politiques, la question de la « refédéralisation » de certaines compétences, autrefois largement taboue, trouve de plus en plus d'écho. L'objectif de cette contribution est d'étudier cette dynamique défédéralisation-refédéralisation à partir d'une analyse des préférences des parlementaires, tant fédéraux que fédérés (1), mais aussi des citoyens (2). Dans cette perspective, les résultats de deux enquêtes auprès des parlementaires avant et après la sixième – la dernière en date – réforme de l'État sont comparés avec des données issues d'enquêtes auprès d'un échantillon représentatif de la population belge. Une fois cette comparaison réalisée, il conviendra de comprendre ce qui peut influencer les préférences des citoyens pour la défédéralisation ou la refédéralisation et, pour ce faire, une expérience originale sera mobilisée à partir d'un article de presse comparant le fédéralisme belge au jeu du Tetris (3).
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The Brussels Region of Belgium has followed in the footsteps of the small German-speaking Community in establishing a permanent procedure to engage randomly selected citizens in policy making alongside parliamentarians, who will sit together in deliberative committees. The process creates significant opportunities for popular influence on policy. Considering legal limits to agenda setting and status of the outcome of such processes, their ultimate influence depends on the quality of deliberation between both citizens and parliamentarians
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La trajectoire de la Belgique depuis 1830 illustre la transformation progressive d'une dynamique linguistique en une dynamique identitaire, à travers la territorialisation des tensions politiques et la fédéralisation d'un État initialement construit sur des bases institutionnelles unitaires. Cet article se propose de raconter brièvement la longue histoire de stabilité et d'instabilité en Belgique.
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The Brussels Region of Belgium has followed in the footsteps of the small German-speaking Community in establishing a permanent procedure to engage randomly selected citizens in policy making alongside parliamentarians, who will sit together in deliberative committees. The process creates significant opportunities for popular influence on policy. Considering legal limits to agenda setting and status of the outcome of such processes, their ultimate influence depends on the quality of deliberation between both citizens and parliamentarians
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La trajectoire de la Belgique depuis 1830 illustre la transformation progressive d'une dynamique linguistique en une dynamique identitaire, à travers la territorialisation des tensions politiques et la fédéralisation d'un État initialement construit sur des bases institutionnelles unitaires. Cet article se propose de raconter brièvement la longue histoire de stabilité et d'instabilité en Belgique.
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Le programme politique constitue un élément incontournable de la vie politique. Souvent appréhendés sous l'angle traditionnel de la déclaration d'intention, l'hypothèse académique la plus répandue à propos des programmes politiques considère les électeurs comme des individus rationnels, dont le vote se dirigerait vers le parti disposant du meilleur programme ou en tout cas celui correspondant le plus aux attentes des électeurs. Néanmoins, les représentations conférées au programme politique se révèlent variables, tant pour les électeurs que pour les femmes et les hommes politiques, mais également au travers des différentes époques.
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Le programme politique constitue un élément incontournable de la vie politique. Souvent appréhendés sous l'angle traditionnel de la déclaration d'intention, l'hypothèse académique la plus répandue à propos des programmes politiques considère les électeurs comme des individus rationnels, dont le vote se dirigerait vers le parti disposant du meilleur programme ou en tout cas celui correspondant le plus aux attentes des électeurs. Néanmoins, les représentations conférées au programme politique se révèlent variables, tant pour les électeurs que pour les femmes et les hommes politiques, mais également au travers des différentes époques.
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In: Swiss political science review: SPSR = Schweizerische Zeitschrift für Politikwissenschaft : SZPW = Revue suisse de science politique : RSSP, Band 22, Heft 2, S. 315-317
ISSN: 1662-6370
Michael Burgess a incontestablement marqué de son empreinte les réflexions sur le fédéralisme, vaste champ d'investigation s'il en est comme il aura pu le démontrer tout au long de sa carrière, depuis sa thèse défendue en décembre 1975 à Leicester, Royaume-Uni, avec pour titre The Imperial Federation Movement in Great Britain, 1869–1893. 40 ans plus tard, un Festschrift au nom évocateur pour celui qui a tant travaillé à la conceptualisation de la distinction entre fédéralisme et fédération, Understanding Federalism and Federation, offre sur son œuvre 15 réflexions d'anthologie, rassemblées à l'initiative de trois proches de Michael Burgess : Alain-G. Gagnon, un collègue devenu ami depuis leur première rencontre, apprend-on dans cet ouvrage, en 1985 à Paris lors d'un congrès de l'Association internationale de science politique, ainsi que Soeren Keil et Sean Mueller, deux de ses disciples, premiers docteurs formés au Centre for Federal Studies qu'il a fondé en 2005 à l'University of Kent, avec son épouse, Marie-Louise, et le soutien de la James Madison Trust.
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