La réception critique de La femme de Jean (1974) et L'amour violé (1978) de Yannick Bellon
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 56, Heft 2, S. 229-240
ISSN: 2104-404X
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In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 56, Heft 2, S. 229-240
ISSN: 2104-404X
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 51, Heft 1, S. 151-161
ISSN: 2104-404X
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 49, Heft 1, S. 223-231
ISSN: 2104-404X
Cet article propose une analyse comparative de la série des Angélique , les romans écrits par Anne Golon à la fin des années 1950 et les films réalisés par Bernard Borderie entre 1964 et 1967. Si les livres présentaient un personnage d'héroïne, certes amoureuse, mais libre et parfois presque émancipée, l'adaptation cinématographique en donne une version revue et corrigée par le cinéma patriarcal de la V e République. L'interprète, Michèle Mercier, est comme Martine Carol et Brigitte Bardot avant elle, érotisée. Son corps devient un véritable argument marketing, réduisant son personnage de femme forte à un fantasme à destination des hommes. Les films bouleversent surtout son image pour en faire une femme capricieuse, volage et toujours soumise aux désirs de ses partenaires. La série des Angélique a considérablement perdu de sa complexité en étant récupérée par le cinéma français des années 1960 dominé par les hommes.