Culture et changement urbain dans les Quartiers Sud de Buenos Aires (Argentine) : des arènes ambiguës
In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 17
ISSN: 1950-5701
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In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 17
ISSN: 1950-5701
In: Revue des sciences sociales, Band 47, Heft 1, S. 64-73
ISSN: 2107-0385
Dialogue and urban project in Hautepierre (Strasbourg) : structuring a participatory democracy.
This article deals with the gradual impact of vocabulary and actions inspired by sustainable development within the urban renovation project (PRU) in Hautepierre, a district of Strasbourg. Through analysing some phases of the dialogue with the inhabitants, it analyses how participatory democracy, the fourth pillar of the "sustainable town", highlights the social stakes within the environmental issue. While citizen participation is a standpoint which is becoming increasingly widespread within local government, in particular for issues relating to urban renewal districts, we can wonder whether it relies on a decision to take the opinion of different social groups into account or whether it is based on channelling and taming their action.
International audience ; In this communication we explore the internal and external ways of fabrication and representation of particular territories: the social housing areas. We will give the example of one of them, Hautepierre in Strasbourg studied thorough an anthropological research starting in 2008. The changes of the discourse, the adjustments, the development of identities concerning this territory are the fruit of history, memories, but also of the dialectic between contradictory ideas, some produced outside (official and political, or from mass-media) some of them inside (from inhabitants, associations.). We try to understand these territories from a socio-anthropological point of view: territories as a social construction, as « milieu of life, thought and action » which makes an individual or a group to recognize itself (Barel, 1990). Territoriality is not anterior to the establishment of social relations. In which way the identity of territory and its borders are built, and by whom? From where its social values are from? In which way networks can build a territory by coming out from the territory itself ? ; Nous allons explorer les voies internes et externes de fabrication et de représentation de ces territoires particuliers qui sont les « cités » ou grands ensembles en partant d'un exemple précis, celui du quartier de Hautepierre à Strasbourg et d'une recherche anthropologique commencée en 2008. La modification des discours, les ajustements, les rebondissements des identités territoriales sont le fruit de l'histoire, des mémoires, mais aussi de la dialectique entre des discours fortement contradictoires, produits à l'extérieur (politique de la ville, sociologues, médias.) ou à l'intérieur (habitants, associations.). On cherchera a saisir ces espace comme des « territoires » en partant d'une approche socio-anthropologique : territoire comme construction sociale, « milieu de vie, de pensée et d'action grâce auquel un individu ou un groupe se reconnaît, dote ce qui l'entoure de sens » (Barel, 1990). Le ...
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International audience ; In this communication we explore the internal and external ways of fabrication and representation of particular territories: the social housing areas. We will give the example of one of them, Hautepierre in Strasbourg studied thorough an anthropological research starting in 2008. The changes of the discourse, the adjustments, the development of identities concerning this territory are the fruit of history, memories, but also of the dialectic between contradictory ideas, some produced outside (official and political, or from mass-media) some of them inside (from inhabitants, associations.). We try to understand these territories from a socio-anthropological point of view: territories as a social construction, as « milieu of life, thought and action » which makes an individual or a group to recognize itself (Barel, 1990). Territoriality is not anterior to the establishment of social relations. In which way the identity of territory and its borders are built, and by whom? From where its social values are from? In which way networks can build a territory by coming out from the territory itself ? ; Nous allons explorer les voies internes et externes de fabrication et de représentation de ces territoires particuliers qui sont les « cités » ou grands ensembles en partant d'un exemple précis, celui du quartier de Hautepierre à Strasbourg et d'une recherche anthropologique commencée en 2008. La modification des discours, les ajustements, les rebondissements des identités territoriales sont le fruit de l'histoire, des mémoires, mais aussi de la dialectique entre des discours fortement contradictoires, produits à l'extérieur (politique de la ville, sociologues, médias.) ou à l'intérieur (habitants, associations.). On cherchera a saisir ces espace comme des « territoires » en partant d'une approche socio-anthropologique : territoire comme construction sociale, « milieu de vie, de pensée et d'action grâce auquel un individu ou un groupe se reconnaît, dote ce qui l'entoure de sens » (Barel, 1990). Le ...
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International audience ; In this communication we explore the internal and external ways of fabrication and representation of particular territories: the social housing areas. We will give the example of one of them, Hautepierre in Strasbourg studied thorough an anthropological research starting in 2008. The changes of the discourse, the adjustments, the development of identities concerning this territory are the fruit of history, memories, but also of the dialectic between contradictory ideas, some produced outside (official and political, or from mass-media) some of them inside (from inhabitants, associations.). We try to understand these territories from a socio-anthropological point of view: territories as a social construction, as « milieu of life, thought and action » which makes an individual or a group to recognize itself (Barel, 1990). Territoriality is not anterior to the establishment of social relations. In which way the identity of territory and its borders are built, and by whom? From where its social values are from? In which way networks can build a territory by coming out from the territory itself ? ; Nous allons explorer les voies internes et externes de fabrication et de représentation de ces territoires particuliers qui sont les « cités » ou grands ensembles en partant d'un exemple précis, celui du quartier de Hautepierre à Strasbourg et d'une recherche anthropologique commencée en 2008. La modification des discours, les ajustements, les rebondissements des identités territoriales sont le fruit de l'histoire, des mémoires, mais aussi de la dialectique entre des discours fortement contradictoires, produits à l'extérieur (politique de la ville, sociologues, médias.) ou à l'intérieur (habitants, associations.). On cherchera a saisir ces espace comme des « territoires » en partant d'une approche socio-anthropologique : territoire comme construction sociale, « milieu de vie, de pensée et d'action grâce auquel un individu ou un groupe se reconnaît, dote ce qui l'entoure de sens » (Barel, 1990). Le ...
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International audience ; In this communication we explore the internal and external ways of fabrication and representation of particular territories: the social housing areas. We will give the example of one of them, Hautepierre in Strasbourg studied thorough an anthropological research starting in 2008. The changes of the discourse, the adjustments, the development of identities concerning this territory are the fruit of history, memories, but also of the dialectic between contradictory ideas, some produced outside (official and political, or from mass-media) some of them inside (from inhabitants, associations.). We try to understand these territories from a socio-anthropological point of view: territories as a social construction, as « milieu of life, thought and action » which makes an individual or a group to recognize itself (Barel, 1990). Territoriality is not anterior to the establishment of social relations. In which way the identity of territory and its borders are built, and by whom? From where its social values are from? In which way networks can build a territory by coming out from the territory itself ? ; Nous allons explorer les voies internes et externes de fabrication et de représentation de ces territoires particuliers qui sont les « cités » ou grands ensembles en partant d'un exemple précis, celui du quartier de Hautepierre à Strasbourg et d'une recherche anthropologique commencée en 2008. La modification des discours, les ajustements, les rebondissements des identités territoriales sont le fruit de l'histoire, des mémoires, mais aussi de la dialectique entre des discours fortement contradictoires, produits à l'extérieur (politique de la ville, sociologues, médias.) ou à l'intérieur (habitants, associations.). On cherchera a saisir ces espace comme des « territoires » en partant d'une approche socio-anthropologique : territoire comme construction sociale, « milieu de vie, de pensée et d'action grâce auquel un individu ou un groupe se reconnaît, dote ce qui l'entoure de sens » (Barel, 1990). Le ...
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In: Espaces et sociétés, Band n o 127, Heft 4, S. 79-92
ISSN: 0014-0481
Résumé La tradition prophétique a été toujours fertile au Kenya à cause du lien solide entre la sphère politique et la sphère religieuse. L'importance et l'action des prophètes Akurinu du Kenya, fondateurs et leaders de groupes religieux depuis les années 1920-1930, vont contre le postulat qui fait de la religion un refuge et de l'église un lieu de repli et d'attente d'une vie meilleure. Les actions des Akurinu se développent dans des contextes urbains et ruraux. Les leaders sont au centre d'une « chaîne de la prospérité » et la richesse est redistribuée parmi les fidèles. La prise de possession de l'espace des Akurinu se base sur la fragmentation et sur la migration de petits groupes qui demeurent relativement indépendants les uns des autres. Le réseau de chaque église traverse l'espace d'une manière symbolique. Les dynamiques liées à la rareté de la terre ont été au centre de changements idéologiques, aujourd'hui elles sont également à l'origine d'une vague d'unification dans le mouvement akurinu touchant surtout les jeunes urbains.
"No English Abstract" ; Avec cette these s'achève un parcours commence en Afrique il y a désormais dix ans, parcours qui a progressivement éveillé mon intérêt pour les identités africaines. Ma réflexion sur le prophétisme kikuyu en particulier découle d'un contresens: il apparaIt comme un genre politique essentiel au Kenya a cause de l'attitude prophétique de nombreux leaders politiques et religieux, cependant l'absence d'une réflexion adequate sur les prophètes d'époque contemporaine est frappante.Mon approche rompt avec la logique qui lie l'éclosion prophetique et les productions religieuses de la modernité exclusivement a la crise. Si Ia crise est touj ours a l'horizon de l'activité rituelle1, je préfère le sens étymologique du mot: Ia «crise» implique tout d'abord une «decision ,>2. La crise decompose et, au même temps, pousse a la redefinition des groupes a travers le travail idéologique de leurs porte-parole, ici les prophètes, dont je veux surtout souligner le genie de la reconstruction, l'entreprise.En d'autres mots, pourquoi et comment devient-on akurinu? Le fil conducteur de la recherche est le repérage de cette synthèse spécifique et des moyens pour y parvenir. C'est a partir de l'identité ethnique et a travers l'ethique qu'elle se reconstruit. Les akurinu proposent un visage alternatif au tribalisme : comment, tout en demeurant kikuyu et chrétien, devient-on un honnête citoyen?Ii est légitime de les appeler des puisque ces communautés offrent une dynamique toute particulière entre l'homme fort et sa communauté. A ce propos, le prophétisme ne puise pas ses adeptes parmi les démunis et les désespérés, mais chez des individus, ou plutôt des groupes d'individus, qui ont besoin de recadrer leur agir quotidien, le plus souvent des classes moyennes actives en forte mobilité sociale. Les prophètes ne leur offrent pas seulement la clef du paradis, mais aussi celle de leur vie quotidienne.
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Dans le panorama des croyances de la modernité, la croissance des églises indépendantes africaines, le travail syncrétique et la prolifération des prophétismes urbains constituent l'itinéraire des idiomes religieux des sociétés anciennes, la contribution africaine à l'histoire des religions du Livre, mais aussi des créations nouvelles. Ces religions africaines sont « modernes » par excellence dans le sens où, historiquement, elles sont récentes mais elles puisent leurs racines dans une complexité religieuse et culturelle dont l'importance est désormais reconnue par les chercheurs (Amselle & M'Bokolo, 1985 ; Chrétien, 1993 ; Anderson & Johnson & Anderson 1995). En considération de leur actualité, nous estimons ces formes religieuses « en train de se faire » plus que d'autres, caractérisées par une orthodoxie et une fixité plus fortes. Néanmoins, en raison de leur historicité, nous voulons souligner l'importance des parcours qui les a produites. Jadis, l'effervescence religieuse africaine du XXe siècle a été expliquée comme une résonance à des temps de crise. La prolifération des figures religieuses avec des connotations politiques - prophètes, devins, mediums - et la multiplication de mouvements religieux, étaient vus en réponse au colonialisme et interprétés comme embryons de nationalismes. Bien que l'interprétation qui lie l'éclosion de certaines formes religieuses à la « situation coloniale » (Balandier, 1955) reste, par certains aspects, encore actuelle, elle est insuffisante parce qu'elle ne comprend pas l'importance des formes religieuses précoloniales.
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Nous étudions une communauté Kikuyu en milieu urbain, à savoir un groupe religieux, les Akorino des United Assemblies of the Israeli Church of God (Assemblées Unies de l'Église d'Israël de Dieu, AUEID), qui habite et professe son culte à Nairobi, dans le bidonville de Riruta Satellite-Kawangware. Les Akorino sont des communautés dissidentes du protestantisme ; leur origine remonte aux années 20 et, depuis l'indépendance, ils sont en pleine expansion. Organisées autour d'un prophète guérisseur, ces communautés pratiquent un prosélytisme discret. Leur message religieux s'articule sur une relecture de la Bible, tout en s'appuyant sur des caractéristiques "traditionnelles" de la société Kikuyu. Notre étude est principalement basée sur une recherche de terrain, menée, avec des interruptions, de juin 1994 a mars 1996. La partie introductive et l'historique sont complémentaires à ce chapitre. Nous présentons dans les annexes, après la conclusion, des documents vivants. L'introduction essaye de fournir une série de réponses à des questions générales : quel est l'intérêt, quels sont les buts d'une recherche sur ce thème ? La méthodologie proprement dite est centrée sur la présentation du terrain. Nous avons cherché à donner un aperçu le plus fidèle possible, sans hésiter à donner de nombreux détails. Ensuite, nous avons essayé d'expliquer le pourquoi du choix d'un milieu urbain défavorisé. Nous avons tenté d'inscrire notre étude dans une perspective historique en prenant en compte les bouleversements sociaux de la fin du XIXe siècle. Il s'agit d'une clef de lecture pour comprendre le changement social au Kenya. Une partie centrée sur l'analyse des études qui, jusqu'à présent, ont concerné notre sujet et une partie d'explication terminologique, achèvent le chapitre introductif. L'historique s'articule en deux parties différentes. La première présente la genèse de la christianisation du Kenya, fondamentale pour comprendre le sens et l'évolution des églises indépendantes. La deuxième partie vise a éclaircir les étapes de la persécution des Watu wa Mungu , ancien mouvement d'Akorino ainsi qu'à expliquer les soupçons et les malentendus qui entourent les Akorino aujourd'hui. Cette partie se veut fournir une série de réponses sur la naissance, les caractéristiques et les persécutions politiques des Watu wa Mungu , identifiés, parfois, avec les Mau-Mau. Le chapitre sur les Akorino de Riruta Satellite-Kawangware forme le centre de notre étude et s'appuie principalement sur Ia recherche de terrain. Il représente notre effort de pénétrer daris les structures de la communauté pour en comprendre les réponses religieuses aux transformations sociales, politiques et économiques. Nous présentons, d'abord, le prophète qui est au centre de la communauté et la nature du prophétisme, puis la famille élargie du prophète et enfin la communauté religieuse, dans une perspective plus socio-économique que religieuse. L'identité ethnique et politique des membres du groupe sont l'objet d'une réflexion. Nous présentons également les lois de l'église et la symbolique vestimentaire utiisée par les membres du groupe. Enfin, nous présentons les cérémonies, la hiérarchie ecclésiastique et la dialectique, parfois difficile, entre les hommes et les femmes. On a, en outre, souligné, l'aspect syncrétiste des cérémonies étudiées. La conclusion ne prétend pas mettre un point final au sujet. Elle propose des réponses et ouvre aussi des perspectives futures de recherche.
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Nous étudions une communauté Kikuyu en milieu urbain, à savoir un groupe religieux, les Akorino des United Assemblies of the Israeli Church of God (Assemblées Unies de l'Église d'Israël de Dieu, AUEID), qui habite et professe son culte à Nairobi, dans le bidonville de Riruta Satellite-Kawangware. Les Akorino sont des communautés dissidentes du protestantisme ; leur origine remonte aux années 20 et, depuis l'indépendance, ils sont en pleine expansion. Organisées autour d'un prophète guérisseur, ces communautés pratiquent un prosélytisme discret. Leur message religieux s'articule sur une relecture de la Bible, tout en s'appuyant sur des caractéristiques "traditionnelles" de la société Kikuyu. Notre étude est principalement basée sur une recherche de terrain, menée, avec des interruptions, de juin 1994 a mars 1996. La partie introductive et l'historique sont complémentaires à ce chapitre. Nous présentons dans les annexes, après la conclusion, des documents vivants. L'introduction essaye de fournir une série de réponses à des questions générales : quel est l'intérêt, quels sont les buts d'une recherche sur ce thème ? La méthodologie proprement dite est centrée sur la présentation du terrain. Nous avons cherché à donner un aperçu le plus fidèle possible, sans hésiter à donner de nombreux détails. Ensuite, nous avons essayé d'expliquer le pourquoi du choix d'un milieu urbain défavorisé. Nous avons tenté d'inscrire notre étude dans une perspective historique en prenant en compte les bouleversements sociaux de la fin du XIXe siècle. Il s'agit d'une clef de lecture pour comprendre le changement social au Kenya. Une partie centrée sur l'analyse des études qui, jusqu'à présent, ont concerné notre sujet et une partie d'explication terminologique, achèvent le chapitre introductif. L'historique s'articule en deux parties différentes. La première présente la genèse de la christianisation du Kenya, fondamentale pour comprendre le sens et l'évolution des églises indépendantes. La deuxième partie vise a éclaircir les étapes de la persécution des Watu wa Mungu , ancien mouvement d'Akorino ainsi qu'à expliquer les soupçons et les malentendus qui entourent les Akorino aujourd'hui. Cette partie se veut fournir une série de réponses sur la naissance, les caractéristiques et les persécutions politiques des Watu wa Mungu , identifiés, parfois, avec les Mau-Mau. Le chapitre sur les Akorino de Riruta Satellite-Kawangware forme le centre de notre étude et s'appuie principalement sur Ia recherche de terrain. Il représente notre effort de pénétrer daris les structures de la communauté pour en comprendre les réponses religieuses aux transformations sociales, politiques et économiques. Nous présentons, d'abord, le prophète qui est au centre de la communauté et la nature du prophétisme, puis la famille élargie du prophète et enfin la communauté religieuse, dans une perspective plus socio-économique que religieuse. L'identité ethnique et politique des membres du groupe sont l'objet d'une réflexion. Nous présentons également les lois de l'église et la symbolique vestimentaire utiisée par les membres du groupe. Enfin, nous présentons les cérémonies, la hiérarchie ecclésiastique et la dialectique, parfois difficile, entre les hommes et les femmes. On a, en outre, souligné, l'aspect syncrétiste des cérémonies étudiées. La conclusion ne prétend pas mettre un point final au sujet. Elle propose des réponses et ouvre aussi des perspectives futures de recherche.
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In: Anthropologie critique
World Affairs Online
In: Revue des sciences sociales, Heft 57, S. 76-85
ISSN: 2107-0385
In: Revue des sciences sociales, Heft 57, S. 6-11
ISSN: 2107-0385