L'article, concentré sur l'ouvrage « De la démocratie en Amérique» d'Alexis de Tocqueville, se consacre à présenter l'essentiel de sa démonstration qui, à partir de son observation de l'organisation politique et sociale des Etats Unis, dresse un diagnostic: l'irrésistibilité de l'avènement de la démocratie et de l'égalité en établissant un bilan des avantages et des risques de cette promotion, puis présente les remèdes à apporter pour que les menaces ne se réalisent pas et que coexistent harmonieusement égalité et liberté.
La réaction du législateur et des juges français face aux évènements tragiques de janvier (attentat de Charlie Hebdo) et novembre (attentat du Bataclan) survenus à Paris en 2015, l'indignation, l'émotion et l'inquiétude de l'opinion publique appelaient une réponse rapide et appropriée. Elle prit la forme de la remise en vigueur du régime dit de « l'état d'urgence », né en 1955 et dont on renforçait les contraintes. Cette réaction énergique mise au service de la sécurité reçut l'adhésion quasi unanime de l'opinion publique et de l'ensemble des courants politiques. Mais la mise en œuvre des nouvelles mesures ne manqua pas de susciter la réaction de certains intellectuels, philosophes et juristes qui firent valoir les risques d'atteinte aux libertés traditionnelles. On ne s'attachera pas à la dimension politique de la controverse mais on cherchera à montrer combien cette crise a été le révélateur de débats et conflits juridiques, portant notamment sur la qualification de la police exercée, le choix de la juridiction compétente, l'adaptation et la proportionnalité des mesures, questions toujours en débat.
Résumé La réaction du législateur et des juges français face aux évènements tragiques de janvier (attentat de Charlie Hebdo) et novembre (attentat du Bataclan) survenus à Paris en 2015, l'indignation, l'émotion et l'inquiétude de l'opinion publique appelaient une réponse rapide et appropriée. Elle prit la forme de la remise en vigueur du régime dit de « l'état d'urgence », né en 1955 et dont on renforçait les contraintes. Cette réaction énergique mise au service de la sécurité reçut l'adhésion quasi unanime de l'opinion publique et de l'ensemble des courants politiques. Mais la mise en œuvre des nouvelles mesures ne manqua pas de susciter la réaction de certains intellectuels, philosophes et juristes qui firent valoir les risques d'atteinte aux libertés traditionnelles. On ne s'attachera pas à la dimension politique de la controverse mais on cherchera à montrer combien cette crise a été le révélateur de débats et conflits juridiques, portant notamment sur la qualification de la police exercée, le choix de la juridiction compétente, l'adaptation et la proportionnalité des mesures, questions toujours en débat.
La réaction du législateur et des juges français face aux évènements tragiques de janvier (attentat de Charlie Hebdo) et novembre (attentat du Bataclan) survenus à Paris en 2015, l'indignation, l'émotion et l'inquiétude de l'opinion publique appelaient une réponse rapide et appropriée. Elle prit la forme de la remise en vigueur du régime dit de « l'état d'urgence », né en 1955 et dont on renforçait les contraintes. Cette réaction énergique mise au service de la sécurité reçut l'adhésion quasi unanime de l'opinion publique et de l'ensemble des courants politiques. Mais la mise en œuvre des nouvelles mesures ne manqua pas de susciter la réaction de certains intellectuels, philosophes et juristes qui firent valoir les risques d'atteinte aux libertés traditionnelles. On ne s'attachera pas à la dimension politique de la controverse mais on cherchera à montrer combien cette crise a été le révélateur de débats et conflits juridiques, portant notamment sur la qualification de la police exercée, le choix de la juridiction compétente, l'adaptation et la proportionnalité des mesures, questions toujours en débat.
Las reflexiones realizadas sobre los bienes públicos experimentan en la actualidad un nuevo auge debido, principalmente, a la mundialización del concepto. Ciertamente, el aumento de las preocupaciones medioambientales resalta la importancia de una nueva categoría de bienes públicos, que todavía no ha sido abordada por los juristas: los bienes públicos mundiales, noción anglosajona que proviene de la economía y engloba a los bienes de valor universal, cuya gestión debe responder a objetivos de solidaridad. En este contexto, debe señalarse que uno de los principales elementos del debate acerca de los bienes públicos medioambientales es el análisis de las amenazas de sobreexplotación y degradación que les afecta. Por ello y para abordar este fenómeno, el presente trabajo distingue dos categorías de bienes (los bienes demaniales y los bienes públicos mundiales y nacionales) y examina cómo se ejerce el derecho de propiedad sobre cada una de ellas, centrándose en los tres atributos del mismo: el abusus, el asits y el fructus.