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"Recent debate around the potential decriminalization of marijuana, along with a growing perception that illicit drug use is on the rise, has brought the role of the state in controlling intoxication to the forefront of public discussion. Until now, however, there has been little scholarly consideration of the legal and social regulation of drug use in Canada. In The Real Dope, Edgar-Andre Montigny brings together leading scholars from a diverse range of fields -- including history, law, political science, criminology, and psychology -- to examine the relationship between moral judgment and legal regulation. Highlights of this collection include rare glimpses into how LSD, cocaine, and ecstasy have historically been treated by authority figures. Other topics explored range from anti-smoking campaigns and addiction treatment to the relationship between ethnicity and liquor control. Readers will find intriguing links across arguments and disciplines, providing a much-needed foundation for meaningful discussion."--Publisher description

Les historiens canadiens ont à peu près exclusivement traité des personnes âgées dans le cadre de travaux sur des institutions du XIXe siècle (tels les «maisons d'industrie», où les pauvres étaient accueillis et mis au travail, et les hospices) ou sur le développement des systèmes de protection sociale au XXe siècle. Dans leurs textes, les vieux apparaissent comme des personnes sans ressources, dépendant des soins et de l'aide financière d'autrui. Si les historiens débattent de l'efficacité des mesures de soutien successives du dernier siècle et demi, ils sont peu nombreux à remettre en question le postulat selon lequel, avant la mise en place des pensions de vieillesse, la majorité des personnes âgées étaient pauvres au Canada. L'auteur analyse les raisons qui ont mis les pauvres au premier plan des travaux d'histoire et soutient qu'en leur consacrant toute leur attention, les historiens ont négligé la plus grande partie de la population âgée, qui n'était ni indigente ni dépendante. Ce faisant, ils ont faussé, sans doute involontairement, l'image que nous nous faisons des personnes âgées d'autrefois et de leur rôle au sein de la société canadienne.