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La recherche sur le vieillissement et la vieillesse intéresse, aujourd'hui, tout un chacun. Elle intéresse le médecin qui rencontre, de plus en plus, des patients âgés. Elle intéresse le patient informé par une presse toujours avide d'innovations en la matière. Elle intéresse l'homme politique devant l'ampleur des problèmes et des populations en cause qui en font une question essentielle de santé publique. Mais la « recherche » n'est pas un tout homogène. Et englober des travaux qui vont de la cellule aux organes et de la maladie à la vie en institution implique des moyens qui font encore défaut. Des progrès spectaculaires se préparent, notamment avec les multi-médias, en matière d'information et de diffusion des connaissances, encore faudrait-il que la gérontologie puisse accélérer la constitution d'un « corpus » de connaissances documentées.

La maltraitance des hommes est connue : celui qui est faible et fragile maltraite celui qui est plus faible et plus fragile. Mais, la maltraitance par omission, n'est-elle pas pire et plus répandue que la maltraitance « active » ? La maltraitance des lois inclut toutes les législations d'exclusion (exemple : PSD), mais aussi les règlements qui refusent les moyens nécessaires aux soins des maladies handicapantes. La maltraitance par ignorance est la plus répandue ; elle frappe tous les corps de métiers ayant affaire aux vieux mais non formés à cette tâche… et les décideurs.